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Sponsoring 19_Complet_Numérique

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Impacts Covid-19

Source : Sporsora / Impact du Covid-19 sur les agences, prestataires et

cabinets d’études membres de Sporsora

tandis que les titulaires de droits

semblent préférer des prolongations.

Pour les titulaires de droits, 64%

pensent qu’ils vont compenser l’absence

d’exposition, mais seulement

45% des sponsors sont d’accord.

Pour les sponsors, 31% attendent

des remboursements au prorata du

temps d’interruption des compétitions,

mais seulement 11% des détenteurs

des droits imaginent ce scénario

comme probable. Un cinquième

pense que les durées des accords

de parrainage seront prolongées,

21% des sponsors étant d’accord.

60

30

0

Prestations impactées

Organisation d'événements

66 %

L’épidémie transformera la façon

dont les futurs partenariats seront

conçus et exécutés pensent les acteurs.

« De manière très contre-intuitive,

cette pause mondiale dans le

sport peut en fait être bénéfique pour

les marques et les détenteurs de

droits à long terme », estime Terence

Burns, vice-président exécutif d’Engine

Shop, qui a collaboré à l’étude.

Selon l’enquête, jusqu’à 79% des

sponsors aborderont leur mix marketing

différemment à l’avenir, tandis

que 60% des titulaires de droits modifieront

leurs propositions commerciales.

COMPAGNIES AÉRIENNES,

AUTOMOBILE, FINANCE,

LES SECTEURS LES

PLUS IMPACTÉS PAR LA

CRISE SONT AUSSI DES

PARTENAIRES IMPORTANTS

Selon la projection de Two Circles,

le secteur des services financiers, le

plus important investisseur en sponsoring

sportif, va voir ses dépenses

dans le sport professionnel baisser

de l’ordre de 45% cette année. Un

autre secteur devrait réduire encore

plus ses investissements. Celui des

compagnies aériennes pourrait diminuer

ses investissements en sponsoring

sportif de l’ordre de 61% ! L’automobile,

particulièrement touchée

par la crise, diminuera ses investissements

de 55% d’ici la fin de l’année.

Pour achever le tableau, le rapport

ajoute que la plupart des nouveaux

accords de parrainage sont suspendus

et que de nombreux accords seront

résiliés en raison de la mise en

Conseil en activation pour les

annonceurs

34 %

1,2

Commercialisation

de droit sponsoring

29 %

oeuvre d’importantes mesures de réduction

des coûts ou de la fermeture

d’entreprises. Pour terminer sur une

lueur d’espoir, Two Circles estime

que le sevrage de sport

pour le public renforcera l’intérêt

du marketing sportif

quand sonnera l’heure du post-Covid

19. Vite, un vaccin ! n

Détenteur des droits de diffusion exclusifs

aux Etats-Unis des Jeux, NBC attendait avec

sérénité la quinzaine olympique de Tokyo. En

décembre 2019, la chaîne américaine avait

annoncé avoir atteint la vente

d’un milliard de dollar

d’espace publicitaire autour

des Jeux de Tokyo. La chaîne ambitionnait

alors de dépasser son record de 1,2 Md$

réalisés lors des JO 2016 à Rio.

Des prévisions

battues en brèche

Au début de l’année 2020, le

coronavirus fait déjà parler de lui. Mais

personne n’imagine alors le tsunami

à venir. L’heure est à la contemplation

de la rapidité (10 jours) avec laquelle

les autorités chinoises construisent

un hôpital de fortune de 1.000 lits à

Wuhan, à l’épicentre de l’épidémie. On

se projette encore sur les événements

à venir. Notamment en sport. Le

cabinet d’études américain WARC

s’attend à une progression de 5%

des investissements (la croissance la

plus forte en une décennie, ndlr) liés

au marketing sportif dans le monde

pour atteindre 48,4 Md$.

Avec l’organisation des Jeux

olympiques d’été à Tokyo en point

d’orgue, mais également l’Euro

2020 de football, WARC estime que

1,95 Md$ seront dépensés par

les partenaires olympiques tels que

Coca-Cola et P&G, soit le double de

l’olympiade précédente à Rio (Brésil).

Mais les JO ne seront pas le seul

événement sportif porteur. Sur les

autres sports, avec la NFL, la NBA

et la MLB, l’Amérique du Nord est

le principal moteur de la croissance

avec 18,8 Md$ investis en

2020 et +4,6% de croissance

annuelle depuis 2011. Le secteur

des services financiers est attendu

comme le principal investisseur dans

le sponsoring sportif aux États-

Unis (5,3 Md$ en 2019), suivi

de l’automobile (2,4 Md$) et du

commerce de détail (1,3 Md$).

Viennent ensuite les marques de

télécommunications (1 Md$),

d’énergie (0,9 Md$), de technologie

(0,7 Md$) et de boissons gazeuses

(0,7 Md$). C’était avant que la

NBA, le 12 mars, annonce suspendre

sa saison, provoquant une réaction en

chaîne sur les autres disciplines.

Pour le marché européen, l’année

s’annonçait radieuse aussi. Le marché

devait croître de 5% à 12,9 Md$.

Près des deux cinquièmes (38%)

des fonds de parrainage européens

allaient se déverser sur les titulaires

de droits de football, avec 10% du

total régional investi par le secteur

des équipementiers sportifs. Suivent

les banques (5%), les paris sportifs

(5%), l’automobile (4%), les

boissons (4%), les logiciels (3%) et

les assurances (3%).

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sponsoring.fr - HORS SÉRIE [N°19] - ÉTÉ 2020

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