You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
retour sur
© SUSA / Icon Sport
L’impact économique
de la Coupe du monde féminine
de football 2019 décrypté
Un an après l’organisation en France de la Coupe du monde féminine, la
Fédération Française de Football (FFF), la FIFA et le Comité d’Organisation
Local publient une étude sur l’impact environnemental et socio-économique de
l’épreuve. Par Emmanuel Frattali
L
’étude fait apparaître 284 M€
de retombées pour le Produit
Intérieur Brut. Pour un
euro dépensé, les neuf villes
hôtes de la compétition
(Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier,
Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes)
ont bénéficié d’un retour
sur investissement de 2 à 20 € de
contribution au PIB. «C’est une fierté
également que le football, avec
l’organisation d’un grand événement
sportif féminin, apporte des retombées
économiques directes et indirectes
significatives aux territoires et
à la collectivité», commente Noël Le
Graët, président de la FFF.
Ces retombées économiques ont
profité à de nombreuses activités,
dont les secteurs de l’hôtellerie,
de la restauration (18,2 M€), du
transport (7,3 M€), des associations
sportives et services à la personne
(9,5 M€), de l’éducation, du social et
de la santé (12,5 M€), du commerce
(9,1 M€) ou du bâtiment (4,9 M€).
D’autre part, l’étude d’impact environnemental
dévoile que 10 des 15
engagements de la Charte éco-responsable,
relatifs aux Grands Événements
Sportifs Internationaux mise
en place par le ministère des Sports,
ont été atteints à 100 %. En particulier
la maîtrise et l’optimisation de la
consommation d’énergie et d’eau,
le respect des sites naturels, l’accessibilité
pour les personnes en
situation de handicap et la valorisation
du bénévolat. Sur le plan local,
la promotion des transports doux et
en commun, la politique anti-gaspillage
alimentaire (6,4 tonnes de nourriture
récupérées et redistribuées),
la gestion des déchets, leur collecte
et recyclage (210.200 mégots recyclés)
ont notamment permis d’obtenir
des résultats dans la gestion
éco-responsable de l’événement.
L’empreinte carbone totale du tournoi
s’élève à 341.620 tonnes de CO 2
équivalent (soit les émissions générées
par 28.500 Français), en raison
principalement des transports internationaux.
«Dans ce secteur, l’implication
de la FFF, avec la mise en
oeuvre de sa politique éco-responsable,
doit se poursuivre», estime
Noël Le Graët.
52
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [N°19] - ÉTÉ 2020