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© Michaël Motz - FFGym
« LA FRANCE A UNE
CULTURE ASSOCIATIVE, LES
FÉDÉRATIONS ÉTRANGÈRES
ONT DAVANTAGE UNE
CULTURE BUSINESS »
La FFGym doit aussi rechercher des
sources de revenus innovantes. La
perspective des Jeux Olympiques
de Paris 2024 lui offre à ce titre une
nouvelle opportunité : les prestations
d’accueil des délégations étrangères.
Lors des nombreux déplacements internationaux
qu’il a effectués, James
Blateau a pu observer la qualité de
l’accueil réservé par certaines fédérations
pour des congrès ou des stages
sportifs… mais aussi les tarifs pratiqués
! « La France a une culture associative,
les fédérations étrangères ont
davantage une culture business. Dans
la perspective des Jeux, il faut structurer
une offre d’accueil en France pour
les stages de préparation, très en
amont des JO, puis pour l’accueil des
délégations, durant ceux-ci. En personnalisant
au maximum. Les besoins
des Américains ne sont pas ceux des
Chinois, par exemple. »
James Blateau assume cette stratégie
commerciale pour mieux revendiquer
son engagement sociétal. « Pour la licence,
le prix est égal pour tous. Une
volonté claire d’égalité et de justice. A
l’inverse pour ce type de prestations
d’accueil, on sait que lorsqu’on va aux
Etats-Unis ou en Russie, on paie très
cher. Alors il ne faut pas hésiter à facturer
ces prestations au juste prix. »
Un grand écart que James Blateau, en
tant qu’ancien gymnaste de haut niveau,
pratique avec la plus grande souplesse.
Et qu’il résume d’une belle formule
: « La solidarité ne s'oppose pas
au business. » n
© Michaël Motz - FFGym
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [N°19] - ÉTÉ 2020
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