You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Partout pour tous,
le temps de l’action est venu
Invention géniale de la Grèce antique, le sport n’a, depuis, jamais cessé d’évoluer. Longtemps, il s’inscrit dans
une logique de “plus haut, plus vite, plus fort”. C’est à la fin des années 1970 que le sport s’étend à tous et
se démocratise. Pionnier, dès sa naissance en 1976, de cette volonté de rendre le sport technique, malin et
accessible au plus grand nombre, Decathlon prend ainsi part à la ré-invention du sport, créant des ruptures en
innovation et en accessibilité. Et le rôle d’un leader, justement, est de continuer à inventer. Depuis la pandémie
Covid-19, le sport doit une fois encore se repenser, se renouveler. Nous le souhaitons toujours plus durable, plus
solidaire, plus agile. Plus ouvert, plus essentiel, plus complice. Plus féminin, plus responsable, plus inclusif. Dans
le monde entier, des projets et des opérations frémissent, émergent, prennent forme et se réalisent.
Ce sport qui mute, se transmute, nous en présentons ici des exemples inspirants, originaux, pétillants d’énergie,
d’inventivité, de vitalité. Passer de l’imagination à l’action : nous étions nombreux à appeler ce moment de nos
vœux ! Partout, pour tous, le temps de l’action est venu. Ensemble, Ré-Inventons le sport, toujours et encore…"
D.R.
Ouagadougou, Burkina Faso
Quand handicap mental
rime avec force olympique
Au Burkina-Faso, “Special Olympics” remet au sport les personnes déficientes
intellectuelles grâce à des entraîneurs généreux et à des outils vidéos et digitaux
simples.
Dans 33 villes du Burkina Faso,
dont la capitale “Ouaga”, est
implanté le programme international
d’entraînement
sportif et de compétition athlétique
à destination des personnes
avec un handicap intellectuel : Special
Olympics. Dès ce mois de juin
2020, ses membres vont remobiliser
350 athlètes, enfants comme adultes.
L’idée ? Après le confinement, leur
permettre de bénéficier d’entraînements
et de compétitions à distance
dans différentes disciplines : la course
à pied (50 ou 100 m), le saut en hauteur,
le cyclisme, les basket-ball et
football, avec des circuits techniques
et individuels, ou encore le bocce
(sorte de pétanque à la française).
Pour respecter les mesures de distanciation
et pouvoir pratiquer partout,
les athlètes auront travaillé pendant
un mois de manière individuelle sous
l’encadrement local d’un entraîneur et
de deux volontaires. Ceux-ci ont pour
mission de filmer avec un smartphone
chaque séance d’entraînement puis la
performance accomplie. Les vidéos,
via l’appli WhatsApp, sont adressées à
la direction sportive à Ouagadougou.
Cette captation video permet de juger
du travail accompli et même d’établir
officieusement des classements. L’objectif
principal reste de « ne laisser personne
à l’écart après cette crise ».
« Par la pratique du sport, nous voulons
contribuer à lutter contre le Covid-19,
raconte Sylvain Zingue, responsable
communication et marketing du bureau
exécutif de Special Olympics Burkina
et initiateur du projet. Le sport constitue
un facteur d’inclusion pour des
personnes souvent marginalisées car il
renforce leur système immunitaire. Il est
aussi un puissant moyen d’épanouissement.
Nous sommes tous engagés
et solidaires ». Au Burkina Faso, 3 000
sportifs sont identifiés avec un handicap
intellectuel. n