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Sepsis sur prothèse pariétale - Fédération française de chirurgie ...

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etrouvés lorsqu’associé au geste <strong>de</strong> <strong>chirurgie</strong> <strong>pariétale</strong> on retrouve un geste <strong>de</strong> <strong>chirurgie</strong> digestive et lorsqu’il<br />

existe une fistule entérocutanée tardive.<br />

Causes <strong>de</strong> l’infection <strong>de</strong>s <strong>prothèse</strong>s<br />

L’infection du matériel prothétique est associée à plusieurs causes associant le patient, le type <strong>de</strong> défect<br />

pariétal, la technique et la <strong>prothèse</strong> elle-même.<br />

o Le facteur patient :<br />

L’obésité, un traitement corticoï<strong>de</strong> au long court, le tabac… augmentent le risque infectieux. Le traitement<br />

d’une récidive herniaire et une durée opératoire prolongée accroissent ce risque. Le site <strong>de</strong> mise en place du<br />

matériel dans le traitement <strong>de</strong>s éventrations n’influence pas le taux d’infection, cependant la couverture<br />

aponévrotique diminue ce risque (3).<br />

Le facteur <strong>prothèse</strong>:<br />

Afin <strong>de</strong> connaitre le « risque infectieux » d’un matériel, il est important <strong>de</strong> savoir ce qu’est une <strong>prothèse</strong>. La<br />

<strong>prothèse</strong> idéale serait composée d’un matériel inerte, qui induirait une réponse inflammatoire minime, qui<br />

favoriserait la colonisation vasculaire et fibroblastique en évitant l’encapsulation du matériel et son érosion.<br />

Elle <strong>de</strong>vrait <strong>de</strong> plus s’intégrer dans les tissus voisins et limiter l’infection (8).<br />

Qu’est ce qu’une <strong>prothèse</strong> <strong>pariétale</strong>? (1)<br />

Les <strong>prothèse</strong>s <strong>pariétale</strong>s initialement fabriquées sous forme d’un filet («mesh» <strong>de</strong>s anglo-saxons) ont<br />

actuellement la structure d’un treillis textile fait <strong>de</strong> fibres mono-ou multibrins tissées, tricotées ou collées. Les<br />

textiles prothétiques sont caractérisés par la taille <strong>de</strong>s pores qu’ils présentent. Elles sont fabriquées à partir <strong>de</strong><br />

fibres non résorbables <strong>de</strong> polypropylène, <strong>de</strong> polyesters saturés à bas poids moléculaire (Dacron), ou <strong>de</strong> PTFE<br />

expansé. Certaines autres <strong>prothèse</strong>s sont fabriquées à partir <strong>de</strong> fibres à résorption lente type Vicryl®.<br />

Il existe plusieurs classifications <strong>de</strong>s types <strong>de</strong> <strong>prothèse</strong>. Estour propose trois types basée <strong>sur</strong> la taille <strong>de</strong>s pores<br />

(9). Amid les a classés en quatre groupes basés <strong>sur</strong> la taille <strong>de</strong>s pores et le type <strong>de</strong> fibre constituant la <strong>prothèse</strong>,<br />

nous verrons que cela est important dans la prise en compte du risque infectieux (10). Autre élément souvent<br />

mis en avant par l’industrie pour différencier les <strong>prothèse</strong>s et qui peut avoir un intérêt lors d’infection, le poids<br />

<strong>de</strong> la <strong>prothèse</strong>. Celui-ci varie <strong>de</strong> 30 à 200g/m², et dépend donc <strong>de</strong> l’épaisseur (donc du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> tricotage) et <strong>de</strong><br />

la quantité <strong>de</strong> matériel utilisé pour former la <strong>prothèse</strong>.<br />

• le type I correspond aux <strong>prothèse</strong>s macroporeuses : elles contiennent <strong>de</strong>s pores <strong>de</strong> diamètre supérieur à 75<br />

microns autorisant ainsi le passage <strong>de</strong>s macrophages, <strong>de</strong>s fibroblastes, <strong>de</strong>s néovaisseaux et <strong>de</strong>s fibres<br />

collagènes sans constitution d’une gaine fibre d’encapsulation et d’exclusion. Dans ce groupe se trouvent les<br />

différentes <strong>prothèse</strong>s monofilamentaires à base <strong>de</strong> polypropylène (Marlex®,Prolène®, Surgipro®,Biomesh®);<br />

• le type II correspond à <strong>de</strong>s <strong>prothèse</strong>s microporeuses avec <strong>de</strong>s pores < 10µ. Cette porosité semble insuffisante<br />

car elle ne permet pas la pénétration et l’adhésion cellulaire précédant la colonisation du matériau. Ces<br />

<strong>prothèse</strong>s sont essentiellement fabriquées à base <strong>de</strong> ePTFE (Gore-tex®);<br />

• le type III correspond à <strong>de</strong>s <strong>prothèse</strong>s macroporeuses faites <strong>de</strong> multifilaments, type Mersilène® ;<br />

• le type IV correspond à <strong>de</strong>s <strong>prothèse</strong>s imperméables faites <strong>de</strong> silastic ou autre.<br />

Actuellement sont développées <strong>de</strong>s <strong>prothèse</strong>s dites « biomatériaux »<br />

FCC 14 - <strong>Sepsis</strong> <strong>sur</strong> <strong>prothèse</strong> <strong>pariétale</strong>

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