Algues et Faune du littoral du saint-laurent maritime - Pêches et ...
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I MOLLUSQUES. Bivalves.<br />
Mye commune<br />
Mya arenaria. Clam, Coque, Palourde.<br />
Common Soft-shell Clam, Steamer Clam.<br />
Coquille allongée de forme ellipsoïde,<br />
ouverte à l'extrémité postérieure au<br />
niveau <strong>du</strong> passage des siphons. Surface<br />
crayeuse, gris bleuté ou blanchâtre.<br />
Charnière de la valve gauche portant une<br />
projection en forme de cuillère appelée<br />
chondrophore. Sinus palléal rejoignant<br />
presque le milieu de la coquille. Peut<br />
atteindre 12 cm.<br />
La Mye commune, mieux connue sous les<br />
noms de Coque ou de Clam, est l'un des<br />
bivalves les plus abondants des baies<br />
sablonneuses <strong>du</strong> Saint-Laurent <strong>maritime</strong><br />
<strong>et</strong> de la côte atlantique nord-ouest. Bien<br />
qu'elle puisse vivre dans plusieurs types de substrats, c'est dans le sable vaseux qu'elle atteint les plus<br />
grandes densités, à partir <strong>du</strong> médio<strong>littoral</strong> jusqu'à une dizaine de mètres de profondeur. Elle est récoltée<br />
à des fins commerciales sur la rive nord de l'estuaire <strong>maritime</strong> <strong>et</strong> au sud <strong>du</strong> golfe principalement.<br />
0 Estuaire moyen (amont) - golfe, fjord <strong>du</strong> Saguenay. Arctique - Caroline <strong>du</strong> Nord.<br />
Dans le Saint-Laurent, la repro<strong>du</strong>ction de la Mye commune débute au printemps. Les mâles <strong>et</strong> les<br />
femelles libèrent leurs gamètes dans le milieu marin <strong>et</strong> la fécondation se pro<strong>du</strong>it dans l'eau. Des larves<br />
microscopiques sortent des oeufs <strong>et</strong> dérivent dans les eaux de surface <strong>du</strong>rant 2 à 6 semaines. Au terme<br />
de son développement, la larve planctonique possède des glandes à byssus qui lui perm<strong>et</strong>tent de se fixer<br />
sur le sédiment où a lieu sa métamorphose vers la forme a<strong>du</strong>lte. Arrivée sur le fond, elle explore l'environnement<br />
en se laissant porter par les courants. Elle se fixe sur le substrat <strong>et</strong> s'en détache successivement<br />
à la recherche d'un microhabitat où la force des courants <strong>et</strong> la nature <strong>du</strong> fond sont adéquats. C<strong>et</strong>te<br />
étape de courte <strong>du</strong>rée est critique, car elle détermine en bonne partie l'habitat <strong>du</strong> futur a<strong>du</strong>lte. La Mye<br />
juvénile demeure fixée sur le fond à l'aide de byssus, car elle ne peut s'enfouir avant d'atteindre une<br />
longueur d'environ 1 cm. La Mye a<strong>du</strong>lte habite dans le même terrier toute sa vie, ne faisant que s'y<br />
enfoncer plus profondément à mesure qu'elle grandit.<br />
Trous laissés par les siphons rétractés.<br />
Lorsque l'on marche sur la batture, on voit<br />
parfois un j<strong>et</strong> d'eau sortir <strong>du</strong> terrier d'une<br />
Mye. Il est probable que, dérangée par les<br />
pas, la Mye rétracte brusquement ses<br />
siphons, expulsant leur contenu en eau.<br />
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