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Les Associations Pinto à travers le monde et Rabbi ... - Hevrat Pinto

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de ParT Le mériTe de rabbi haïm<br />

PiNTO (Par rabbi david PiNTO chLiTa)<br />

A l’occasion d’un séjour chabbat en ‘houts laar<strong>et</strong>s<br />

(diaspora), je me r<strong>et</strong>rouvai au moment de la sé’ouda chlichit<br />

(troisième repas de chabbat) debout derrière un monsieur qui<br />

paraissait être un ba’al bayit. Je lui demandai : « Combien<br />

de temps par jour consacres-tu <strong>à</strong> l’étude de la Torah ? » <strong>à</strong><br />

quoi il répondit : « Une heure par jour. » Je m’avançai :<br />

«Peut-être devrais-tu commencer <strong>à</strong> étudier deux heures par<br />

jour ? » Il me fit un signe affirmatif mais exprima sa surprise<br />

que je m’adressai <strong>à</strong> lui en particulier <strong>et</strong> ne demandai pas aux<br />

autres d’ajouter des heures d’étude : « Je ne suis pourtant<br />

pas seul ici ? » Je lui expliquai : « Si Dieu a fait que je me<br />

tienne debout précisément derrière toi, c’est une preuve <strong>et</strong><br />

un signe que Dieu exige de toi en particulier davantage dans<br />

<strong>le</strong> service divin. Il acquiesça <strong>et</strong> prit la résolution d’étudier<br />

une heure de plus par jour. Le mardi suivant ce chabbat,<br />

ce même monsieur m’aborda, très ému. Il me raconta qu’il<br />

effectuait des rénovations chez lui <strong>et</strong> refaisait notamment<br />

toute son installation é<strong>le</strong>ctrique. Il se trouva que l’é<strong>le</strong>ctricien<br />

avait laissé traîner <strong>à</strong> un endroit de nombreux fils é<strong>le</strong>ctriques<br />

<strong>et</strong> son jeune garçon s’y était aventuré avec une clé ; toute<br />

la maison fut court-circuitée. La tension fut tel<strong>le</strong>ment forte<br />

qu’el<strong>le</strong> brisa la clé en deux <strong>et</strong> miracu<strong>le</strong>usement, l’enfant ne<br />

fut pas é<strong>le</strong>ctrocuté. L’homme montra alors au rav <strong>le</strong>s débris<br />

de la clé <strong>et</strong> <strong>le</strong> remercia de lui avoir demandé de prendre<br />

sur lui une heure supplémentaire d’étude de Torah. Il était<br />

certain que son fils avait été sauvé par ce mérite <strong>et</strong> il était<br />

prêt désormais, <strong>à</strong> étudier la moitié de la journée !<br />

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Je reçus une fois la visite d’un roch yéchiva qui me fit<br />

<strong>le</strong> récit de ses peines. Sa yéchiva était end<strong>et</strong>tée <strong>et</strong> menaçait<br />

de fermer. Des dizaines d’étudiants seraient contraints<br />

de trouver un autre endroit. Je lui affirmai : « Si tu as la<br />

émouna (foi), tu parviendras <strong>à</strong> entr<strong>et</strong>enir la yéchiva. Le rav<br />

fut surpris : « Comment cela ? » Je lui répondis que quelque<br />

temps auparavant, un autre roch yéchiva s’était présenté<br />

qui avait lui aussi accumulé de nombreuses d<strong>et</strong>tes pour sa<br />

yéchiva. Je lui avais suggéré d’al<strong>le</strong>r prier sur <strong>le</strong>s tombes des<br />

tsadikim <strong>et</strong> d’éveil<strong>le</strong>r par <strong>le</strong>ur biais la miséricorde divine, ce<br />

qu’il fit. Après quoi, il prit l’avion pour se rendre en dehors<br />

d’Israël ramasser de l’argent pour sa yéchiva. Durant <strong>le</strong> vol,<br />

<strong>le</strong> rav discuta avec l’homme qui était assis près de lui. Il lui<br />

décrivit notamment <strong>le</strong>s difficultés que <strong>travers</strong>ait la yéchiva.<br />

L’homme dit au rav que s’il nommait la yéchiva d’après son<br />

père, il paierait de sa poche toutes <strong>le</strong>s d<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> soutiendrait<br />

la yéchiva. Le rav accepta avec joie <strong>et</strong> dès sa descente de<br />

l’avion, se rendit au bureau de c<strong>et</strong> homme. Il prit <strong>le</strong> chèque,<br />

puis r<strong>et</strong>ourna immédiatement en Er<strong>et</strong>s Israël. On voit ici la<br />

force de la foi. « Toi aussi, dis-je au roch yéchiva, si tu as la<br />

foi, tu pourras continuer <strong>et</strong> soutenir la yéchiva. »<br />

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Vous n’avez pas idée combien un cours peut faire eff<strong>et</strong><br />

sur <strong>le</strong> cœur du Juif. Une fois, je reçus la visite d’un ben Torah<br />

qui dit : « Vous êtes mon rav… Je me suis toujours demandé<br />

quand je mériterai de vous voir <strong>et</strong> voil<strong>à</strong> que maintenant, j’ai<br />

grâce <strong>à</strong> Dieu ce mérite. » Je lui demandai son nom mais<br />

sa réponse ne me dit rien du tout : « Je ne te connais pas,<br />

comment affirmes-tu que je suis ton rav ? » Il me raconta<br />

alors : « Je n’étais pas du tout pratiquant auparavant. Une<br />

fois, je montai dans un taxi dont <strong>le</strong> conducteur était un<br />

Juif observant. Il me demanda la permission de m<strong>et</strong>tre une<br />

cass<strong>et</strong>te car il ne pouvait pas écouter de musique. Je lui<br />

donnai mon accord. C’était l<strong>à</strong> un discours extraordinaire<br />

du rav destiné aux ba’alé téchouva. Le rav y mentionna un<br />

cas semblab<strong>le</strong> au mien <strong>et</strong> <strong>à</strong> ce moment l<strong>à</strong>, je m’éveillai <strong>à</strong> la<br />

téchouva. Je demandai au conducteur du taxi de bien vouloir<br />

me prêter la cass<strong>et</strong>te. Comme il en avait alors besoin, il prit<br />

mon adresse <strong>et</strong> me l’envoya un peu plus tard. A partir de<br />

c<strong>et</strong>te cass<strong>et</strong>te, je commençai <strong>à</strong> faire téchouva… » Combien<br />

ce récit nous renforce-t-il !<br />

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Quelqu’un me transmit une fois une enveloppe avec un<br />

don de 1000 $. Comme j’étais sur <strong>le</strong> point de partir, je la<br />

posai dans un des livres <strong>et</strong> oubliai <strong>le</strong> tout. Après quelque<br />

temps, je rencontrai c<strong>et</strong> homme qui me demanda si j’avais<br />

bien reçu l’enveloppe. Je <strong>le</strong> lui confirmai mais, ne voulant<br />

pas lui causer peine ni déception, j’omis de lui dire que<br />

j’ignorais où el<strong>le</strong> était. Environ six ans plus tard, Dieu me<br />

mit dans la tête de déménager plusieurs livres saints de chez<br />

moi <strong>à</strong> mon bureau <strong>à</strong> la yéchiva. L<strong>à</strong>, un mirac<strong>le</strong> se produisit.<br />

Ce même jour où mes livres furent transférés, des travaux<br />

d’é<strong>le</strong>ctricité étaient effectués <strong>à</strong> la yéchiva. A la fin de la<br />

journée, l’é<strong>le</strong>ctricien vint réclamer son dû qui s’é<strong>le</strong>vait <strong>à</strong><br />

1000 $. Or, personne n’était au bureau <strong>et</strong> j’ignorais quoi<br />

faire. Il lui était impossib<strong>le</strong> de revenir <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain car il<br />

devait se rendre dans un endroit lointain. Et voil<strong>à</strong> qu’<strong>à</strong> ce<br />

moment précis, un des assistants, <strong>Rabbi</strong> Yéhouda Adad,<br />

arriva au bureau <strong>et</strong> me tendit une enveloppe. Il me dit que<br />

<strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs, en déplaçant un obj<strong>et</strong>, avaient fait tomber un<br />

livre duquel était sortie une enveloppe contenant de l’argent.<br />

Je découvris surpris c<strong>et</strong>te même enveloppe qui avait disparu<br />

de ma vue six ans auparavant ; cel<strong>le</strong>-ci contenait 1000 $. Je<br />

fus très étonné que précisément au moment où l’é<strong>le</strong>ctricien<br />

réclamait son argent, Dieu fasse qu’on la r<strong>et</strong>rouve, comme<br />

s’Il avait attendu c<strong>et</strong> instant <strong>et</strong> ouvert <strong>le</strong>s yeux des travail<strong>le</strong>urs<br />

pour la trouver. Combien de émouna (foi) c<strong>et</strong>te histoire nous<br />

enseigne-t-el<strong>le</strong>!<br />

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