Les Associations Pinto à travers le monde et Rabbi ... - Hevrat Pinto
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Six mois après, l’enfant connaît un léger mieux sans<br />
toutefois que <strong>le</strong>s médecins ne se montrent plus optimistes.<br />
En octobre 1991 David Sitbon se rend de nouveau au<br />
Bureau de <strong>Rabbi</strong> David qui lui écrit un mot <strong>et</strong> lui dit de ne<br />
l’ouvrir qu’en octobre 1993, soit deux ans après.<br />
Progressivement l’état du p<strong>et</strong>it s’améliore. Arrivé <strong>le</strong><br />
mois d’octobre 1993, David Sitbon s’empresse d’ouvrir<br />
<strong>le</strong> mot sur <strong>le</strong>quel il est écrit: «l’arrivée d’un garçon ce<br />
mois-ci entraînera la guérison tota<strong>le</strong> de son grand frère».<br />
L’homme en question, n’en croît pas ses yeux. En eff<strong>et</strong>, sa<br />
femme est enceinte <strong>et</strong> son terme est prévu durant <strong>le</strong> mois<br />
d’octobre. L’enfant naîtra en octobre, il sera prénommé<br />
Gabriel. <strong>Rabbi</strong> David fut son Sandak. L’état de santé de<br />
son frère s’améliorera de jour en jour. Il sortira de temps en<br />
temps de l’hôpital, puis de plus en plus souvent. Jusqu’en<br />
1995, où <strong>le</strong>s médecins déclareront la rémission tota<strong>le</strong> de la<br />
maladie, tout en déclarant c<strong>et</strong>te phrase révélatrice de <strong>le</strong>ur<br />
état d’étonnement «Vos <strong>Rabbi</strong>ns sont très forts, votre fils<br />
était pourtant <strong>le</strong> cas <strong>le</strong> plus critique de l’hôpital!».<br />
Aujourd’hui, son fils agé de 27 ans est en parfaite santé<br />
grâce <strong>à</strong> D... ,est marié <strong>et</strong> père d’un p<strong>et</strong>it garçon.<br />
La prière du Chabbat, des voix qui semb<strong>le</strong>nt<br />
descendre du ciel tant el<strong>le</strong>s montent haut<br />
A 13 heures, nous regagnons l’hôtel pour un<br />
délicieux repas pris en compagnie de <strong>Rabbi</strong> David. <strong>Les</strong><br />
gens chantent, montent sur <strong>le</strong>s chaises <strong>et</strong> entonnent des<br />
refrains qui d’année en année se perpétuent. L’après-midi<br />
enso<strong>le</strong>illé donne lieu <strong>à</strong> des cours <strong>et</strong> <strong>à</strong> des visites Essaouira,<br />
vil<strong>le</strong> de remparts <strong>et</strong> de pêche. Puis, tout <strong>le</strong> <strong>monde</strong> s’affaire<br />
<strong>à</strong> sa préparation pour Chabbat. L’office donné ce vendredi<br />
soir est sans aucun doute <strong>le</strong> plus bel office auquel<br />
m’ait été donné l’occasion d’assister <strong>et</strong> de participer.<br />
Une symphonie. On avait l’impression qu’il y avait eu<br />
non seu<strong>le</strong>ment une sé<strong>le</strong>ction des meil<strong>le</strong>urs Hazanim des<br />
différentes synagogues de France <strong>et</strong> du Maroc mais aussi<br />
une multitude de répétitions pour parvenir <strong>à</strong> un tel chef<br />
d’œuvre. Je peux certifier qu’aucune personne n’a regardé<br />
sa montre. Mieux même on aurait aimé que c<strong>et</strong> office se<br />
prolonge encore <strong>et</strong> encore.<br />
Le repas du vendredi soir donna lieu <strong>à</strong> des scènes<br />
d’allégresse. D’un côté <strong>le</strong>s femmes lançaient des «You You»<br />
stridents. De l’autre, <strong>le</strong>s hommes, menés par un habitué<br />
de c<strong>et</strong>te Hilloula dansaient <strong>et</strong> chantaient. <strong>Rabbi</strong> David<br />
radieux se joigna <strong>à</strong> ces scènes de liesse, Inoubliab<strong>le</strong>.<br />
Le samedi matin, l’office fut <strong>à</strong> la hauteur d’un tel<br />
événement. Le repas qui s’ensuivit fut bien dans la<br />
tradition marocaine. <strong>Rabbi</strong> David versa des litres de Mahia<br />
pour faire «Lé Haïm» avec tous ces convives, soit près de<br />
1500 personnes. L’après-midi fut consacré <strong>à</strong> la détente.<br />
La femme de Mordékhaï Knafo, pour Séouda Chlichit,<br />
avait préparé une myriade de pâtisseries marocaines. Rien<br />
n’avait été laissé au hasard.<br />
Confidence de David Loeb, la mémoire<br />
d’Essaouira.<br />
<strong>Rabbi</strong> David me présenta un personnage étonnant.<br />
David Loeb, 80 ans Zal, véritab<strong>le</strong> mémoire vivante de<br />
Mogador me parla de c<strong>et</strong>te vil<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s années 30, 40 <strong>et</strong><br />
50. Mogador comptait une population de 32.000 juifs qui<br />
se répartissaient dans plus de 20 synagogues. Il n’avait rien<br />
oublié de c<strong>et</strong>te période, pas même <strong>le</strong>s bouc<strong>le</strong>s d’oreil<strong>le</strong> que<br />
portait ma grand-mère qu’il rencontrait sur <strong>le</strong> chemin de<br />
l’éco<strong>le</strong> alors qu’ils n’avaient que 14 ans. Renseignement<br />
pris, j’ai posé la question <strong>à</strong> ma grand-mère qui gagnée par<br />
une forte émotion me confirma qu’el<strong>le</strong> portait bien ces<br />
bouc<strong>le</strong>s d’oreil<strong>le</strong>s <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te époque.<br />
C<strong>et</strong> homme encore vif <strong>et</strong> a<strong>le</strong>rte de corps <strong>et</strong> d’esprit me<br />
raconta comment il s’était attaché <strong>à</strong> tout jamais <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te<br />
famil<strong>le</strong> de saints. Il y a 24 ans, c<strong>et</strong> homme fut atteint du<br />
cancer de la vessie. Il alla consulter un spécialiste qui<br />
lui dit qu’un autre patient était atteint du même mal <strong>et</strong><br />
qu’il lui avait conseillé d’al<strong>le</strong>r se faire opérer en France,<br />
en raison de la meil<strong>le</strong>ure<br />
qualité de soins de ce pays.<br />
David Loeb refusa de<br />
suivre ce conseil <strong>et</strong> désira<br />
se faire opérer au Maroc,<br />
sur la terre de ses ancêtres<br />
afin d’être plus proche de<br />
ses Saints. La veil<strong>le</strong> de<br />
l’opération, il fit un rêve.<br />
Il voit <strong>Rabbi</strong> Haïm <strong>Pinto</strong><br />
au pied de son lit. Celui-ci<br />
tout en lui souriant. <strong>Rabbi</strong><br />
Haïm <strong>Pinto</strong> lui dit de ne<br />
pas s’inquiéter que tout<br />
se passera parfaitement<br />
bien <strong>et</strong> que l’opération<br />
ne durerait qu’une heure<br />
<strong>et</strong> quart. Le matin, <strong>à</strong> son<br />
réveil, il raconte <strong>le</strong> rêve <strong>à</strong><br />
sa femme. Lors de la visite<br />
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