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Les Associations Pinto à travers le monde et Rabbi ... - Hevrat Pinto

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tenu de croire <strong>et</strong> de savoir que dans tout ce qui lui arrive<br />

dans la vie quotidienne, la providence divine <strong>le</strong> guide <strong>et</strong><br />

contrô<strong>le</strong> ses actions.<br />

wwvww<br />

Il y a une dizaine d’années, une femme du nom de<br />

Madame Lévi me raconta que sa mère était née après de<br />

nombreuses prières. Ses parents supplièrent encore <strong>et</strong> encore<br />

Rabénou ‘Haïm <strong>Pinto</strong> zatsal lorsqu’il était <strong>à</strong> Casablanca<br />

d’avoir une descendance. Au début, <strong>Rabbi</strong> ‘Haïm ne<br />

prêta pas attention <strong>à</strong> <strong>le</strong>ur requête <strong>et</strong> repoussa chaque fois<br />

<strong>le</strong>ur demande. Mais fina<strong>le</strong>ment, il consentit affirmant aux<br />

parents qu’ils auraient très bientôt <strong>le</strong> mérite de serrer dans<br />

<strong>le</strong>urs bras une p<strong>et</strong>ite fil<strong>le</strong>, <strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te fil<strong>le</strong> aurait el<strong>le</strong> aussi<br />

une fil<strong>le</strong>. Puis il ajouta : « Que ce soit Sa volonté qu’el<strong>le</strong>s<br />

méritent mirac<strong>le</strong>s <strong>et</strong> prodiges… » « Quant <strong>à</strong> moi, je suis la<br />

fil<strong>le</strong> de c<strong>et</strong>te fil<strong>le</strong> qui est née de la bénédiction du tsadik. »<br />

El<strong>le</strong> continua alors <strong>à</strong> raconter : « Ce n’est qu’après des<br />

années que nous avons compris ce que <strong>Rabbi</strong> ‘Haïm avait<br />

voulu dire quant aux mirac<strong>le</strong>s qui se produiraient avec nous.<br />

Chaque fois que maman <strong>et</strong> moi devons prendre l’avion, une<br />

peur s’empare de nous : peut-être Dieu préserve l’avion<br />

va-t-il s’écraser comme cela arrive de temps <strong>à</strong> autre. C’est<br />

pourquoi, nous réservons toujours des places <strong>à</strong> l’avant de<br />

l’avion <strong>et</strong> non <strong>à</strong> l’arrière. Or, c<strong>et</strong>te fois-l<strong>à</strong>, l’hôtesse de l’air<br />

s’entêta pour nous asseoir précisément <strong>à</strong> l’arrière de l’avion.<br />

Toutes nos demandes de s’asseoir <strong>à</strong> l’avant tombèrent dans<br />

<strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>s d’un sourd, el<strong>le</strong> insista avec force jusqu’<strong>à</strong> ce qu<br />

nous consentîmes. Et voil<strong>à</strong> qu’après quelques minutes, <strong>le</strong><br />

pire se produisit – l’avion s’écrasa <strong>et</strong> environ quatre vingt<br />

personnes furent tuées. Il y eut seu<strong>le</strong>ment six survivants<br />

parmi <strong>le</strong>squels ma mère <strong>et</strong> moi. Précisément nous qui<br />

étions assises <strong>à</strong> l’arrière de l’avion eûmes la vie sauve… »<br />

Regardez comme <strong>le</strong>s yeux saints de Rabénou ‘Haïm <strong>Pinto</strong><br />

zatsal voyaient <strong>le</strong> futur ; avant même la naissance de la<br />

mère <strong>et</strong> de la fil<strong>le</strong>, il <strong>le</strong>s bénit que Dieu <strong>le</strong>ur fasse mirac<strong>le</strong>s <strong>et</strong><br />

prodiges. C<strong>et</strong>te bénédiction <strong>le</strong>s accompagna <strong>et</strong> el<strong>le</strong>s furent<br />

ainsi sauvées de la catastrophe.<br />

wwvww<br />

Même en nous, nos saints ancêtres implantèrent une<br />

foi intègre <strong>et</strong> une véritab<strong>le</strong> confiance en Dieu. C’était un<br />

vendredi. Nous étions ma famil<strong>le</strong> <strong>et</strong> moi <strong>à</strong> Achdod. La<br />

fin du mois approchait <strong>et</strong> j’avais besoin d’une très grande<br />

somme d’argent pour payer <strong>le</strong> salaire d’environ deux cent<br />

cinquante avré’him, puissent-ils être plus nombreux encore,<br />

étudiant avec assiduité la Torah de D., tant en Er<strong>et</strong>s Israël<br />

qu’en diaspora. C<strong>et</strong> argent constitue <strong>le</strong>ur unique source<br />

de subsistance. De nombreuses pensées se bousculèrent<br />

dans mon esprit : d’où me viendrait mon secours ? jusqu’<strong>à</strong><br />

l’entrée de chabbat. Mais dès l’instant où <strong>le</strong> chabbat<br />

étendit ses ai<strong>le</strong>s <strong>et</strong> que l’âme supplémentaire vint résider <strong>à</strong><br />

l’intérieur de ma personne – calme <strong>et</strong> sérénité descendirent<br />

sur moi. Je plaçai ma confiance dans <strong>le</strong> Créateur du <strong>monde</strong><br />

qu’Il m’aiderait <strong>et</strong> m’enverrait Sa délivrance. Je demeurais<br />

calme tout <strong>le</strong> chabbat, comme si rien ne me tracassait. Je<br />

me rendis joyeusement <strong>à</strong> la synagogue, donnai différents<br />

cours de Torah rendant ainsi la communauté méritante, nous<br />

chantâmes <strong>le</strong>s chants de chabbat durant <strong>le</strong>s repas, <strong>et</strong> même<br />

<strong>à</strong> la sortie de chabbat, je m’assis tranquil<strong>le</strong>ment <strong>et</strong> mis <strong>à</strong><br />

l’écrit <strong>le</strong>s paro<strong>le</strong>s de Torah que j’avais prononcées pendant<br />

chabbat. Même ma femme ne comprit pas mon attitude<br />

<strong>et</strong> me reprocha : « Penses-tu qu’en demeurant si serein <strong>le</strong><br />

problème va se résoudre ?! » Et avec une tota<strong>le</strong> confiance<br />

je lui répondis que oui, <strong>le</strong> Créateur du <strong>monde</strong> enverrait Sa<br />

délivrance. Et effectivement, cela se passa ainsi. Ce même<br />

soir, Dieu envoya Son salut - tout cela car j’avais placé ma<br />

confiance dans Celui qui dit « Que <strong>le</strong> <strong>monde</strong> soit ! » <strong>et</strong> <strong>le</strong><br />

<strong>monde</strong> fut.<br />

wwvww<br />

Au début de l’année scolaire, je promis <strong>à</strong> un des talmoudé<br />

torah de la vil<strong>le</strong> d’Achdod de <strong>le</strong>ur offrir cinq caravanes car<br />

<strong>le</strong> b<strong>et</strong>h hamidrach était devenu extrêmement serré. Lorsque<br />

je m’y engageai, je comptai sur une promesse que j’avais<br />

reçue de quelqu’un de riche en diaspora. Seu<strong>le</strong>ment, son<br />

don tardait <strong>à</strong> venir <strong>et</strong> <strong>le</strong>s directeurs du talmoud torah<br />

attendaient que j’accomplisse ma promesse. Mais je plaçai<br />

ma confiance en Dieu qu’Il ne m’abandonnerait pas ; je pris<br />

de l’argent du fonds destiné au paiement de mes institutions<br />

<strong>et</strong> des avré’him <strong>et</strong> plaçai ma confiance dans Sa miséricorde<br />

que rien de mal n’arriverait par mon intermédiaire. Et j’en<br />

atteste <strong>le</strong>s cieux que ce même jour où je payai <strong>le</strong>s caravanes,<br />

une enveloppe me parvint couvrant la totalité de la somme<br />

<strong>et</strong> même plus pour payer <strong>le</strong> salaire des avré’him. Je méritai<br />

ainsi de voir concrètement la providence de Dieu. En eff<strong>et</strong>,<br />

celui qui s’appuie sur Dieu <strong>et</strong> a confiance en Lui, qui croit<br />

que notre Père dans <strong>le</strong>s cieux est un Père miséricordieux,<br />

bon <strong>et</strong> qui fait du bien <strong>à</strong> tous, Dieu se conduira avec lui avec<br />

ce même attribut, Il l’assistera <strong>à</strong> chaque étape de sa vie <strong>et</strong> ne<br />

l’abandonnera jamais.<br />

wwvww<br />

Je vais vous raconter un peu sur mon passé. Lorsque<br />

j’étais jeune, voyant que je tardais <strong>à</strong> me marier, je demandai<br />

<strong>à</strong> mon maître <strong>et</strong> père zatsal de me guider sur la question.<br />

Papa zatsal me dit : « Ne t’inquiète pas, avec l’aide de Dieu,<br />

el<strong>le</strong> viendra <strong>à</strong> toi… » Et voil<strong>à</strong> qu’après c<strong>et</strong>te discussion, je<br />

voyageai <strong>à</strong> Paris. L<strong>à</strong>, une femme vint me voir avec sa fil<strong>le</strong><br />

qui était très malade. El<strong>le</strong>s me demandèrent de prier pour<br />

sa guérison. « Qui suis-je pour vous bénir ? » <strong>le</strong>ur dis-je.<br />

« Téléphonez <strong>à</strong> mon père <strong>et</strong> demandez-lui sa bénédiction. »<br />

Mais el<strong>le</strong>s restèrent sur <strong>le</strong>ur position : « Toi, prie pour<br />

nous… » Je me dis dans mon cœur : « Bien que je sois<br />

jeune, qu’est-ce que je perdrais <strong>à</strong> prier pour un Juif ? C’est<br />

l<strong>à</strong> un acte de bonté. » Je <strong>le</strong>s bénis par <strong>le</strong> mérite de mes saints<br />

ancêtres pour une guérison complète. Et voil<strong>à</strong> que peu de<br />

temps après, la fil<strong>le</strong> se re<strong>le</strong>va de sa maladie. <strong>Les</strong> membres<br />

de sa famil<strong>le</strong> organisèrent une grande sé’oudat hodaya<br />

(repas de remerciements) <strong>et</strong> me demandèrent de me joindre.<br />

J’acceptai <strong>le</strong>ur invitation. Dès que j’entrai chez eux, <strong>le</strong>s<br />

membres de la famil<strong>le</strong> m’assaillirent <strong>et</strong> me dirigèrent vers<br />

une chambre de côté. Tandis que je m’étonnai encore de<br />

la chose, voil<strong>à</strong> qu’entra un coup<strong>le</strong> qui s’assit devant moi

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