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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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Vers deux heures de l'après midi, mon beau-frère rentra à <strong>la</strong> maison. A peine avais-je<br />

commencé à lui parler de <strong>la</strong> visite du vieil homme que je l'entendis s'exc<strong>la</strong>mer : "Tiens, justement<br />

le voilà ! Apporte vite un tabour<strong>et</strong>, ne le <strong>la</strong>isse pas s'asseoir sur le sofa, il est très sale."<br />

Je p<strong>la</strong>çai un tabour<strong>et</strong> au milieu de <strong>la</strong> pièce. Poolwa<strong>la</strong> baba entre <strong>et</strong> al<strong>la</strong> s"asseoir<br />

directement sur le sofa. Il mit <strong>la</strong> jambe droite sur <strong>la</strong> cuisse gauche <strong>et</strong> saisit son pied de <strong>la</strong> main<br />

gauche. Je me trouvais près de <strong>la</strong> porte quand il entra <strong>et</strong>, en passant, il me bénit en écrivant<br />

quelque chose avec son doigt sur mon front. Quand je le vis toucher son pied avec sa main, je<br />

frémis à <strong>la</strong> pensée qu'il avait touché mon front <strong>et</strong> qu'il al<strong>la</strong>it peut-être toucher le visage de<br />

quelqu'un d'autre avec ses mains sales.<br />

Il questionna mon beau-frère sur sa vision puis se tourna vers moi en disant : "Toi aussi, tu<br />

en auras une." (J'ai eu, en eff<strong>et</strong>, peu après, une vision de ma belle-mère.) Il semb<strong>la</strong> alors<br />

s'intéresser particulièrement à moi <strong>et</strong> me demanda à <strong>plus</strong>ieurs reprises d'ém<strong>et</strong>tre un souhait. Je<br />

ne le pris pas au sérieux <strong>et</strong> refusai, mais il insista tellement que je finis par dire : "Vous ne pouvez<br />

pas me donner ce que je désire, alors à quoi bon vous le demander !"<br />

Avec une sollicitude toute paternelle, il murmura : "Qu'est-ce, ma fille, dis-le moi." (Il<br />

s'exprimait en hindi). Je fus touchée au point de ne pouvoir r<strong>et</strong>enir mes <strong>la</strong>rmes. Je me repris <strong>et</strong><br />

finalement lui dis : "Je voudrais avoir une vision de Dieu."<br />

Baba semb<strong>la</strong> très surpris. Je lui dis alors : "Vous voyez, vous ne pouvez pas me satisfaire,<br />

je vous l'avais dit." Baba devint sérieux <strong>et</strong> me dit que si je le désirais vraiment, je pourrais avoir<br />

c<strong>et</strong>te grâce. Je ne le crus pas mais il continua à me demander si mon désir était vraiment sincère,<br />

puis il m'assura que ma demande serait exaucée. Quand mon beau-frère, qui avait quitté <strong>la</strong><br />

scène, revint, nous demandâmes au vieil homme s'il vou<strong>la</strong>it de <strong>la</strong> nourriture, du <strong>la</strong>it ou de<br />

l'argent. Il refusa, mais montrant ses pieds, il demanda si nous n'avions pas des chaussures à lui<br />

donner. Ses pieds étaient grands <strong>et</strong> <strong>la</strong>rges. Mon beau-frère, qui a des pieds p<strong>et</strong>its <strong>et</strong> fins, ôta alors<br />

aussitôt ses chaussures <strong>et</strong> les offrit à Baba. Je ris intérieurement en me demandant comment les<br />

grands pieds de Baba al<strong>la</strong>ient pouvoir rentrer dans les p<strong>et</strong>ites chaussures de mon beau-frère,<br />

mais le <strong>plus</strong> extraordinaire de l'histoire est que les chaussures de mon beau-frère lui allèrent<br />

parfaitement !<br />

Il se dirigea vers <strong>la</strong> porte <strong>et</strong>, avant de partir, me demanda encore une fois : "As-tu<br />

vraiment envie de voir Dieu ?" Je me baissai pour lui toucher les pieds en prenant garde qu'il ne<br />

me touche pas à nouveau le visage <strong>et</strong> dis : "C'est mon seul désir, je n'en ai pas d'autre." Il reprit<br />

alors : "Je te donnerai ma vision." Je ne compris pas le sens de ses paroles <strong>et</strong> pensai : "Ce n'est pas<br />

une vision de vous qui m'intéresse mais celle du Seigneur (<strong>c'est</strong>-à-dire celle du Seigneur<br />

Krishna)".<br />

Peu de temps après ce<strong>la</strong>, je me rendis avec mon mari à une foire aux livres <strong>et</strong> nous<br />

ach<strong>et</strong>âmes un livre intitulé : L'incroyable Saï Baba. Ce livre, le seul que j'ach<strong>et</strong>ai ce jour-là,<br />

racontait <strong>la</strong> vie du vieux Saï Baba de Shirdi. En le lisant, je ne pus m'empêcher de penser au<br />

vieux fakir qui était venu chez nous. Son aspect, son comportement, ses habits correspondaient<br />

en tous points au baba décrit dans ce livre. Le vieil homme qui nous avait rendu visite n'était<br />

autre que Shirdi Saï Baba. L'auteur du livre assurait qu'il apparaît en personne encore de nos<br />

jours bien qu'il ait quitté son corps physique en 1918. Je n'ai jamais revu ce vieux fakir…<br />

Un mois environ passa <strong>et</strong> je songeai au vieil homme car je n'avais toujours pas eu ma<br />

vision…<br />

Vers <strong>la</strong> même époque se produisit un autre incident qui mérite d'être signalé. Des parents<br />

étaient venus nous présenter leurs condoléances à l'occasion du décès de ma belle-mère <strong>et</strong> nous<br />

nous devions, comme il est d'usage, de leur offrir quelque chose à manger. Comme nous<br />

n'avions rien préparé, je proposai à ma belle-sœur d'aller au bazar ach<strong>et</strong>er du <strong>la</strong>it caillé que l'on<br />

pourrait offrir avec des parathas (sorte de pains frits). Je pris cinq roupies, de quoi ach<strong>et</strong>er une<br />

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