24.06.2013 Views

et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

p<strong>la</strong>ge avant, il fit allusion à des incidents qui y étaient mentionnés <strong>et</strong> me demanda depuis<br />

combien de temps je connaissais Saï Baba. "Depuis deux jours exactement," répondis-je. Il parut<br />

surpris <strong>et</strong> me demanda quelle était mon impression. "Je suis venue pour railler <strong>et</strong> me suis<br />

r<strong>et</strong>rouvée en train de prier," dis-je. Plus tard, dans le livre racontant <strong>la</strong> vie de Saï Baba, écrit par<br />

Kasturi, je lus exactement <strong>la</strong> même phrase <strong>et</strong> ce<strong>la</strong> m'émut aux <strong>la</strong>rmes. Comment avais-je pu<br />

employer les mêmes mots que Kasturi ? Probablement parce que, à des années d'intervalle, nous<br />

avons vécu une expérience semb<strong>la</strong>ble.<br />

En entendant ma réponse, le jeune homme me tendit sa carte <strong>et</strong> me dit de me rendre au 16<br />

Golf Links, <strong>la</strong> résidence de Saï Baba. "Entrez dans le jardin, présentez-lui ma carte quand il<br />

arrivera <strong>et</strong> il vous accordera peut-être une entrevue," ajouta-t-il. Je ne compris pas le sens de ses<br />

paroles : "entrevue," "m'asseoir dans le jardin," <strong>et</strong> puis, pour qui se prenait-il ? Je pris sa carte par<br />

politesse en n'ayant aucunement l'intention de suivre ses conseils. Ma résolution fut de courte<br />

durée. Je ne tardai pas à changer d'avis <strong>et</strong> décidai de me rendre au 16 Golf Links.<br />

Il me fut difficile de trouver une p<strong>la</strong>ce pour me garer tant il y avait de voitures. Trois mille<br />

personnes au moins se pressaient devant les grilles de <strong>la</strong> résidence. Comment al<strong>la</strong>i-je pouvoir<br />

entrer ? J'approchai en montrant ma carte <strong>et</strong> les gens s'écartèrent pour me <strong>la</strong>isser passer. Des<br />

hommes de haute taille encadraient l'entrée <strong>et</strong> contenaient <strong>la</strong> foule ne <strong>la</strong>issant personne entrer. Je<br />

leur montrai ma carte <strong>et</strong>, à mon grand étonnement, ils me saluèrent d'un vibrant "Om Saï Ram".<br />

Ils ouvrirent les portes <strong>et</strong> me <strong>la</strong>issèrent passer.<br />

Des centaines de personnes étaient assises par terre de façon aussi disciplinée que dans le<br />

pandal. Je m'assis à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce qu'on m'indiqua <strong>et</strong> attendis. Au bout d'une heure environ, Saï Baba,<br />

visiblement occupé à l'intérieur, tardant de faire son apparition, je décidai de rentrer.<br />

Le lendemain, 16 mars, Saï Baba devait quitter Delhi. J'étais alors complètement conquise<br />

<strong>et</strong> impatiente d'avoir son darshan. Ne pouvant obtenir d'être p<strong>la</strong>cée au premier rang, je m'assis en<br />

bordure de l'allée. Je pensais qu'au cas où il viendrait de ce côté, je pourrais le voir une dernière<br />

fois de près. Tout se passa comme prévu. Baba vint dans mon allée <strong>et</strong> s'arrêta près de moi pour<br />

parler à mes voisines. Il était si près que ses pieds me touchaient. Tout le monde lui demandait<br />

quelque chose. Mains jointes, je lui demandai <strong>la</strong> permission de lui toucher les pieds, mais ma<br />

voix était noyée dans le brouhaha. Je continuai à le supplier : "Baba, je voudrais vous toucher les<br />

pieds. Baba, je vous en prie, accordez-moi c<strong>et</strong>te grâce." Il ne pouvait pas m'entendre à cause du<br />

bruit mais il dut percevoir le cri de mon cœur car, soudain, il me saisit les mains <strong>et</strong> les tint entre<br />

les siennes un quart de seconde. Il s'attarda un long moment dans notre coin, puis fit le tour du<br />

pandal. De son fauteuil sur l'estrade, il m'adressa à nouveau de longs regards. Tout ce<strong>la</strong> n'était-il<br />

qu'imagination de ma part ou bien était-il en train de me regarder ? Je sais à présent que les<br />

choses se passèrent réellement ainsi, <strong>et</strong> qu'il exauçait par là mon intense désir d'avoir le darshan<br />

de Dieu.<br />

Je me disais en moi-même : "Qui suis-je pour que c<strong>et</strong> être vénéré comme Dieu par des<br />

millions de personnes m'accorde une attention spéciale ? Mon imagination ne me joue-t-elle pas<br />

des tours ?" Mais non, tout ce<strong>la</strong> était bien réel. Saï Baba était seulement en train de me tirer à lui<br />

car il était celui que mon âme attendait depuis toujours.<br />

Après le darshan, je me rendis avec ma "carte magique," comme je l'appe<strong>la</strong>is, au 16 Golf<br />

Links <strong>et</strong> constatai qu'elle n'avait rien perdu de son pouvoir. C<strong>et</strong>te fois, ma patience fut<br />

récompensée. Baba vint <strong>et</strong> je lui présentai ma carte qu'il lut attentivement. Il me <strong>la</strong> rendit en<br />

murmurant : "Comme tu as tardé à venir !" Il poursuivit son tour <strong>et</strong> revint par le même chemin. Il<br />

tenait à <strong>la</strong> main trois roses que quelqu'un avait dû lui offrir. Les femmes qui étaient autour de<br />

moi se dressèrent espérant que Baba leur donnerait les roses. J'étais choquée par leur manque de<br />

r<strong>et</strong>enue. S'il désirait offrir ces fleurs à quelqu'un, il les donnerait à qui bon lui semblerait. Je<br />

demeurais assise tranquillement, les mains ouvertes devant moi, lorsqu'il s'arrêta à ma hauteur<br />

16

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!