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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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Au somm<strong>et</strong> d'une des collines qui bordent <strong>la</strong> rivière, se trouve un tamarinier. Quand<br />

Swami était jeune, il emmenait ses disciples aux pieds de c<strong>et</strong>te colline. Il grimpait rapidement au<br />

somm<strong>et</strong> <strong>et</strong> leur demandait quels fruits ils désiraient. Il cueil<strong>la</strong>it alors sur l'arbre des pommes, des<br />

oranges, des figues ou d'autres fruits qui pouvaient être hors-saison ou introuvables dans <strong>la</strong><br />

région, <strong>et</strong> les <strong>la</strong>nçait à chacun selon sa demande. Depuis lors, on appelle c<strong>et</strong> arbre le vrata vriksha<br />

ou le kalpa taru (l'arbre à souhaits).<br />

Darshan du matin<br />

On entend dire que Swami partira demain matin de bonne heure. De nombreuses<br />

personnes sont déjà parties à Bangalore. Deux-tiers des fidèles l'ont déjà devancé. D'après ce<br />

qu'on dit, il s'en irait demain, resterait deux jours à Bangalore puis se rendrait à Madras.<br />

Beaucoup partent directement l'attendre à Madras.<br />

parti.<br />

Darshan du soir<br />

A mon grand sou<strong>la</strong>gement, car mon départ est prévu dans trois jours, Swami n'est pas<br />

8 janvier<br />

Darshan du matin<br />

Baba est sorti à huit heures <strong>et</strong> demie. Le soleil tapait fort <strong>et</strong> il faisait chaud pour <strong>la</strong> saison.<br />

Il s'est approché de moi <strong>et</strong>, tout en me regardant, il m'a demandé : "Pars-tu ?" "Oui, Swami,<br />

après-demain, dans quarante huit heures !" "Encore du temps !" m'a-t-il dit alors. J'étais toute<br />

heureuse qu'il me parle <strong>et</strong> contente de savoir qu'il connaissait mon existence.<br />

Je suis stupide de penser ainsi. Ils connaît évidemment toutes les personnes qui sont ici,<br />

même si nous avons parfois du mal à le réaliser. Il donne souvent en eff<strong>et</strong> l'impression de ne pas<br />

nous voir. Un jour, il nous ignore <strong>et</strong> le lendemain il nous questionne avec beaucoup d'intérêt.<br />

Qui peut le comprendre ?<br />

Darshan du soir<br />

De nouveau, il a ignoré toute <strong>la</strong> section des femmes mais c<strong>et</strong>te fois je ne l'ai pas ressenti<br />

comme une punition. De loin, il nous a adressé un long regard puis est entré dans le temple en<br />

traînant <strong>la</strong> jambe d'un air fatigué. En janvier, les jours sont courts <strong>et</strong> à l'heure des bhajans (18 h), il<br />

fait presque nuit. Nous étions assises en rang devant le temple pendant que Baba donnait des<br />

entr<strong>et</strong>iens. Les bhajans avaient commencé <strong>et</strong> Baba était toujours occupé à l'intérieur. La nuit était<br />

tombée <strong>et</strong> les lumières du temple éc<strong>la</strong>iraient l'enceinte. Quand les entr<strong>et</strong>iens ont été terminés,<br />

Baba s'est rendu dans le temple empli de disciples qui chantaient : Dimita, dimita dim, dimita<br />

dimita dim, nacho bo<strong>la</strong> Nath (un bhajan dédié à Shiva à qui l'on demande de danser). J'ai alors<br />

imaginé Baba enfant dansant comme Shiva sur <strong>la</strong> véranda. Mon imagination était vive, je<br />

pouvais presque le voir, tout p<strong>et</strong>it, dansant en extase avec sa robe orange. A ce moment, Baba<br />

s'est levé de son fauteuil <strong>et</strong> s'est dirigé d'un pas rapide vers <strong>la</strong> véranda. Il s'est tourné vers nous<br />

en nous regardant un long moment d'un air songeur, puis s'est rapproché doucement. Tout en<br />

s'entr<strong>et</strong>enant avec d'autres, il m'a regardé avec beaucoup de douceur. Quand il s'est trouvé tout<br />

près, j'ai joint les mains. J'avais le grand désir de lui toucher les pieds. Comme il continuait à me<br />

regarder avec beaucoup de sollicitude, j'ai eu le courage de lui demander : "Baba, puis-je faire<br />

pranam ?"<br />

Il s'est penché vers moi <strong>et</strong> m'a demandé malicieusement : "Kya ? para nam ?" "Que veux-tu?<br />

un grand nom ? Para signifie "grand" <strong>et</strong> nam "nom" mais pranam veut dire "toucher les pieds<br />

sacrés." Baba aime faire des jeux de mots dont on découvre le sens parfois longtemps <strong>plus</strong> tard. Il<br />

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