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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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CHAPITRE 7<br />

Lorsque une fois de r<strong>et</strong>our à Delhi, <strong>la</strong> vie eut repris son cours, j'eus le sentiment que je<br />

devais traduire Sathyam Shivam Sundaram, <strong>la</strong> biographie de Sathya Saï Baba, dans ma <strong>la</strong>ngue<br />

maternelle, mais j'en repoussai aussitôt l'idée. Quelques jours <strong>plus</strong> tard, c<strong>et</strong>te pensée me revint<br />

avec insistance <strong>et</strong> je <strong>la</strong> rej<strong>et</strong>ai à nouveau pensant que ce serait une perte de temps <strong>et</strong> d'énergie.<br />

"Ah quoi bon, protestai-je, en moi-même, <strong>et</strong> qui <strong>la</strong> lira ?" La p<strong>et</strong>ite voix intérieure se fit<br />

suppliante: "Fais-le à ton rythme, ne serait-ce qu'une page par jour." Je réalisai alors que c'était<br />

Swami qui me pressait ainsi <strong>et</strong> j'entrepris ce travail à titre de sadhana (discipline spirituelle). Nous<br />

étions au début du mois de juin.<br />

Tous les soirs à partir de dix heures, je m'instal<strong>la</strong>is à mon bureau <strong>et</strong> prenais beaucoup de<br />

p<strong>la</strong>isir à traduire le récit de l'enfance de Swami. J'avais beaucoup désiré en savoir <strong>plus</strong> sur ses<br />

jeunes années <strong>et</strong> voilà qu'en effectuant ce travail, je me sentais transportée au temps du jeune<br />

Baba. Tout au long de ma traduction, je sentis sa présence <strong>et</strong> fis des rêves de lui. Je ne songeais<br />

nullement à publier mon travail que j'effectuais comme une sadhana <strong>et</strong> qui me donnait l'occasion<br />

de revivre l'enfance de Swami tout en faisant grandir ma foi <strong>et</strong> en <strong>la</strong> renforçant. Je prolongeai<br />

peu à peu mes séances al<strong>la</strong>nt jusqu'à traduire parfois cinq pages en une soirée.<br />

Mon engouement pour Saï Baba n'était pas sans avoir de répercussions sur ma vie familiale. Les<br />

enfants partageaient ma joie <strong>et</strong> mon enthousiasme. J'avais accroché des photos de Baba dans<br />

toutes les pièces. Nous n'écoutions rien d'autre que des bhajans ce qui emplissait <strong>la</strong> maison de<br />

vibrations spirituelles. Les personnes réceptives ressentaient ces vibrations <strong>et</strong> <strong>la</strong> présence de Baba<br />

était perceptible. Mon mari, cependant, en tant que scientifique, n'était pas prêt à croire ce qu'on<br />

racontait à propos des pouvoirs spirituels de Saï Baba. Il disait en p<strong>la</strong>isantant : "Je croirais en lui<br />

le jour où il me donnera une voiture dont le réservoir ne se vide jamais."<br />

Un jour d'août, le 9 exactement, nous nous disputâmes sérieusement. Pour <strong>la</strong> première<br />

fois, mon mari exprima ouvertement ce qu'il pensait depuis longtemps <strong>et</strong> déc<strong>la</strong>ra qu'il ne<br />

supportait <strong>plus</strong> de voir des photos de Baba sur tous les murs. En fait, n'ayant pas réussi à établir<br />

de communication avec Baba, il ne parvenait pas à le comprendre. Ce<strong>la</strong> me fit de <strong>la</strong> peine mais je<br />

réalisai que Baba était seulement en train de me m<strong>et</strong>tre à l'épreuve pour voir si j'étais capable de<br />

faire des sacrifices. Si une vive discussion contrariait mon mari à ce point, je me mis à penser<br />

qu'il serait <strong>plus</strong> sage de garder mon calme <strong>et</strong> de prier Baba en silence qui préférerait ce<strong>la</strong> certes.<br />

Mon cœur cependant débordait tellement de joie, d'amour <strong>et</strong> de reconnaissance envers lui que je<br />

me demandais si j'en serais capable.<br />

Je repris possession de moi-même <strong>et</strong>, le soir, quand mon mari rentra, je l'abordai avec<br />

calme. Je lui annonçai que puisque les photos de Baba le dérangeaient, je les avais enlevées.<br />

Aujourd'hui serait le dernier jour où il me verrait me rendre à une séance de bhajans <strong>et</strong> je<br />

l'assurai, qu'à l'avenir, il ne m'entendrait <strong>plus</strong> jamais prononcer le nom de Saï Baba. Je me<br />

demandais toutefois comment j'arriverais à tenir parole… Je priai Baba de m'en donner <strong>la</strong> force.<br />

En aucun cas, je ne renoncerais à lui..<br />

Ce soir-là, j'assistai à une merveilleuse séance de bhajans où je donnai libre cours à mon<br />

chagrin <strong>et</strong> pleurai comme un enfant. En rentrant, je travail<strong>la</strong>i à ma traduction jusqu'à minuit.<br />

Avant de me coucher, j'al<strong>la</strong>i verrouiller le portail du jardin, ce que je faisais rarement. J'al<strong>la</strong>i me<br />

coucher vers minuit <strong>et</strong> quart. Une heure <strong>et</strong> demie <strong>plus</strong> tard environ, entendant mon mari faire du<br />

bruit, je me réveil<strong>la</strong>i. Il était assis sur le lit <strong>et</strong> je crus qu'il était souffrant. "Il y a un voleur dans le<br />

jardin, me dit-il alors, il vient de braquer sa torche dans <strong>la</strong> maison <strong>et</strong> s'est enfui en sautant pardessus<br />

le mur." Nous allâmes jusqu'au portail. Les voisins qui s'étaient aussi levés – à moins<br />

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