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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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donc où je dois aller."Une volontaire me dit alors avec autorité : "Allez-y, entrez !" L'enceinte du<br />

temple était comble <strong>et</strong> fermée au public. Tout en entrant, je pensais en moi-même : "Encore un<br />

miracle !"<br />

Une fois dans l'enceinte, je cherchai un endroit où m'asseoir. Apercevant un p<strong>et</strong>it espace<br />

libre près du mur d'entrée où juste une personne pouvait se tenir, je demandai à une volontaire :<br />

"Puis-je aller là-bas ?" Elle accepta <strong>et</strong> je m'y rendis mais l'espace était si étroit que je fus dans<br />

l'impossibilité de m'asseoir (quand Swami passe, tout le monde est tenu de s'asseoir). Je fus donc<br />

obligée de rester à moitié debout contre le mur <strong>et</strong> j'eus un merveilleux darshan. C'était Baba luimême<br />

qui m'avait donné c<strong>et</strong>te p<strong>la</strong>ce d'où je pus le voir faire tout son tour. Quand il vint de mon<br />

côté, il s'arrêta un court instant non loin de moi <strong>et</strong> me regarda d'un air de dire : "Est-ce que c<strong>et</strong>te<br />

p<strong>la</strong>ce te convient ?" Je lui répondis silencieusement : "Merci, mon Seigneur bien-aimé, merci."<br />

Je fus logée dans de bonnes conditions. Il n'y eut aucun problème d'approvisionnement en<br />

eau <strong>et</strong> <strong>la</strong> nourriture délicieusement préparée à l'occidentale était abondante. Rien ne manquait.<br />

De très bons repas nous étaient servis sur des p<strong>la</strong>teaux Indian Airlines <strong>et</strong> il y avait même des<br />

servi<strong>et</strong>tes sur lesquelles était imprimé Om Saï Ram ! Vu qu'il y avait à peu près cent mille<br />

personnes à Puttaparthi, une telle abondance de nourriture, de <strong>la</strong>it, de fruits <strong>et</strong> d'eau était<br />

inespérée. Swami avait fait doubler <strong>la</strong> capacité du réservoir d'eau sur <strong>la</strong> colline.<br />

Les femmes avec lesquelles je partageais mon dortoir semb<strong>la</strong>ient avoir été réunies pour<br />

s'entendre. Nous sympathisâmes toutes <strong>et</strong> passâmes de très bons moments ensemble dans <strong>la</strong> joie<br />

<strong>et</strong> l'harmonie.<br />

Le 18 novembre au matin, je mis trois des livres que j'avais apportés dans un sac en<br />

p<strong>la</strong>stique <strong>et</strong> al<strong>la</strong>i les porter au bureau d'Indu<strong>la</strong>l Shah pour lui demander de les rem<strong>et</strong>tre à Baba,<br />

<strong>la</strong> présentation officielle étant prévue le lendemain. En chemin, je vis qu'on venait d'ouvrir les<br />

portes du hall Poornachandra <strong>et</strong> que l'on faisait entrer les participants. Nous étions <strong>plus</strong> de dix<br />

mille représentants étrangers aussi, pour être sûre d'avoir une bonne p<strong>la</strong>ce, j'entrai dans le hall.<br />

Je pus m'asseoir en bordure de l'allée qui sépare les hommes des femmes <strong>et</strong> où Baba passe<br />

parfois pendant le darshan. Il arriva du côté des hommes, al<strong>la</strong> au fond du hall <strong>et</strong> regagna l'estrade<br />

par l'allée centrale. Il s'arrêta à ma hauteur <strong>et</strong> me demanda en souriant : "Quand es-tu arrivée ?"<br />

J'étais heureuse qu'il m'ait remarquée dans c<strong>et</strong>te foule <strong>et</strong> je lui répondis avec un sourire béat : "Je<br />

suis arrivée hier, Baba." Il fixait les livres que je n'avais pas pu porter au bureau <strong>et</strong> que je tenais<br />

en mains. L'émotion du moment me les avait fait oublier. Je me demandais ce qu'il regardait <strong>et</strong><br />

me souvins des livres. Je les lui tendis en disant : "Ce sont les livres, Baba." "Ils sont en allemand<br />

n'est-ce pas ?" me dit-il en les sortant du sac comme s'il était impatient de les voir. Il avait l'air<br />

content. Il admira <strong>la</strong> couverture, les montra au volontaire qui le suivait <strong>et</strong> les lui confia. Puis avec<br />

un grand sourire, il me <strong>la</strong>nça le sac vide. J'étais stupéfaite <strong>et</strong> heureuse en même temps. C'était <strong>la</strong><br />

première fois que je lui donnais autre chose qu'une l<strong>et</strong>tre de demande, <strong>et</strong> je n'en revenais pas<br />

qu'il m'ait reconnue dans c<strong>et</strong>te foule !<br />

Le 19 novembre, jour de l'ouverture du congrès, les premiers livres en version étrangère<br />

que l'on présenta furent une brochure écrite par mon ami M. <strong>et</strong> ma traduction de Sathyam Shivam<br />

Sundaram. Une quinzaine d'autres livres furent ensuite présentés. Mon rêve était devenu réalité.<br />

Mon travail commencé en juin 1978 voyait son aboutissement <strong>et</strong> avait reçu <strong>la</strong> bénédiction du<br />

Seigneur suprême ! Que peut-on désirer de <strong>plus</strong> ?<br />

Le congrès fut une démonstration continue de <strong>l'amour</strong> de Baba envers ses disciples <strong>et</strong><br />

envers le monde entier. Il ne peut exister de mère <strong>plus</strong> attentionnée <strong>et</strong> <strong>plus</strong> généreuse. Personne<br />

ne manqua de quoi que ce soit <strong>et</strong> nous, les étrangers, eûmes droit à des égards particuliers. Ce fut<br />

un grand satsang (rassemblement) qui donna lieu à des échanges de vue avec les fidèles du<br />

monde entier. Nous fîmes connaissance avec des frères <strong>et</strong> sœurs de l'immense famille Saï.<br />

Puissions-nous être digne de tant d'amour <strong>et</strong> de grâce !<br />

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