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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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de faire <strong>plus</strong> de 10 kilomètres. Peu avant d'arriver, <strong>la</strong> Mercedes de Swami nous doub<strong>la</strong>. Il nous<br />

salua en agitant les deux mains <strong>et</strong> en nous adressant un grand sourire.<br />

Ce jour-là, il n'y eut pas de darshan aussi nous allâmes dans notre chambre, prîmes une<br />

bonne douche, changeâmes nos habits sales <strong>et</strong> plein de sueur <strong>et</strong> nous installâmes pour <strong>la</strong> nuit.<br />

Dans l'ashram, régnait une atmosphère joyeuse, tout le monde se réjouissant du r<strong>et</strong>our de<br />

Swami.<br />

Dans notre chambre, nous nous disputâmes sans fin. Mon mari qui avait r<strong>et</strong>rouvé son<br />

humeur sombre m'accab<strong>la</strong>it de reproches <strong>et</strong> je pleurai beaucoup. Le matin suivant, pendant le<br />

darshan, je réussis à donner à Swami une l<strong>et</strong>tre qu'il prit résolument <strong>et</strong> dans <strong>la</strong>quelle je lui disais<br />

vouloir connaître sa volonté. Je resterais avec grand p<strong>la</strong>isir s'il le vou<strong>la</strong>it avais-je écrit. N'ayant<br />

<strong>plus</strong> rien à perdre, je ne r<strong>et</strong>ournerais à Delhi <strong>et</strong> dans ma famille que s'il me disait de le faire. Je<br />

désirais faire sa volonté mais j'étais l'obj<strong>et</strong> de tant d'accusations que je ne savais <strong>plus</strong> ce que je<br />

devais faire. Je le priai aussi de révéler un peu de sa divinité à mon mari de façon à ce qu'il<br />

puisse me comprendre.<br />

Swami dut lire ma l<strong>et</strong>tre attentivement car c<strong>et</strong> après-midi-là, il m'appe<strong>la</strong> en entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong><br />

mon mari fut donc automatiquement invité. Ma joie était sans borne ! Quand après avoir terminé<br />

son tour, Swami arriva sur <strong>la</strong> véranda, il se prêta à un li<strong>la</strong> comme il se p<strong>la</strong>ît parfois à en jouer !<br />

Voyant mon mari approcher, il l'arrêta : "Hare, ye pakora ! kaun hai ? (qui est ce Pfannkuchen • ?)"<br />

Mon mari lui dit qu'il avait appelé sa femme en entr<strong>et</strong>ien. Swami continua : "Etes-vous de<br />

Madras ?"<br />

─ Mon mari : non, Swami, de Delhi<br />

─ Swami : ah ! de Delhi ! (il se tourna vers moi).<br />

Je fis signe que nous étions ensemble. Swami lui demanda : "Tumhara naam kya ?" (Quel<br />

est votre nom ? Mon mari le lui dit. Pour vérifier, il me demanda le mien. Il nous fit alors entrer<br />

dans <strong>la</strong> salle d'entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> je m'assis au pied de son fauteuil. Il distribua de <strong>la</strong> vibhuti à tout le<br />

monde sauf à trois hommes dont mon mari, puis s'assit <strong>et</strong> s'adressa à moi : "Toujours en train de<br />

vous disputer ?" Comme je le regardais avec un air candide, il reprit avec beaucoup de douceur :<br />

"Non, vous ne vous disputez pas, <strong>c'est</strong> seulement lui qui se dispute avec toi." Puis se tournant<br />

vers mon mari, il dit : "Que lui reproches-tu exactement ? Elle est très bien ta femme." Mon mari<br />

resta silencieux. Quand le premier p<strong>et</strong>it groupe que Swami avait reçu en privé dans l'autre pièce<br />

fut sorti, il nous appe<strong>la</strong>. Il s'assit dans son fauteuil <strong>et</strong> nous nous agenouillâmes tous les deux<br />

devant lui. Il demanda à nouveau à mon mari : "Pourquoi te disputes-tu avec elle ? Pourquoi <strong>la</strong><br />

fais-tu souffrir ? Elle est très bien ta femme."<br />

─ Mon mari : oui, Swami, mais à chaque fois qu'elle vient ici, elle tarde à rentrer. Elle ne<br />

revient jamais à temps. Je vous en supplie, <strong>la</strong>issez-<strong>la</strong> rentrer, nous avons besoin de son sa<strong>la</strong>ire.<br />

─ Swami : <strong>et</strong> ton travail, comment ça va ?<br />

─ Mon mari : pas très fort<br />

─ Swami : pas très fort, mais pas très mal non <strong>plus</strong> ! Beaucoup d'argent, beaucoup de<br />

dépenses. Ça rentre d'un côté <strong>et</strong> ça sort de l'autre. Ça entre <strong>et</strong> ça sort aussitôt, mais ça ne fait rien,<br />

je bénis ton travail.<br />

─ Mon mari : Swami, je vous donne mes deux mains mais <strong>la</strong>issez-<strong>la</strong> rentrer.<br />

─ Swami : non, non, je ne veux rien. Je veux seulement de <strong>l'amour</strong>.<br />

─ Mon mari : je vous en prie Swami, <strong>la</strong>issez-<strong>la</strong> rentrer, je l'aime <strong>et</strong> les enfant <strong>la</strong> réc<strong>la</strong>ment.<br />

─ Swami : malum hai, malum hai, bacca rota (oui, je sais, les enfants pleurent).<br />

• N. d. t. : pakora (hindi) : beign<strong>et</strong>s de légumes. Pfannkuchen (allemand) : grosse crêpe<br />

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