et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...
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dans ma chambre <strong>et</strong> m'endormis. J'avais de <strong>la</strong> fièvre <strong>et</strong> étais mal en point. Je me réveil<strong>la</strong>i à midi<br />
contrariée de constater qu'il était trop tard pour me rendre au temple. Je pris Swami à témoin :<br />
"Voyez Swami, je ne peux pas aller au temple. Je n'arrive même pas à me lever, chaque pas me<br />
fait souffrir. Comment puis-je chanter dans ces conditions ?" Sa réponse ne se fit pas attendre :<br />
"Toujours dans <strong>la</strong> conscience du corps ! Allez, lève-toi, <strong>la</strong>ve-toi vite les pieds <strong>et</strong> va chanter."<br />
C'était un ordre <strong>et</strong> je dus obéir ! Je me levai, me <strong>la</strong>vai les pieds <strong>et</strong> me rendis tant bien que mal au<br />
temple où l'on me <strong>la</strong>issa entrer. Je dis à Baba : "Swami, vous voyez bien que je ne suis pas en état<br />
de chanter. Ça va être un ratage compl<strong>et</strong>. Si vous voulez vraiment que je chante, alors s'il vous<br />
p<strong>la</strong>ît, faites-le à travers moi."<br />
Lorsque vint mon tour, je m'entendis chanter d'une voix c<strong>la</strong>ire <strong>et</strong> forte qui fut appréciée<br />
car il n'y avait pas de micro. A partir de ce moment-là, je commençai à me rétablir. Mon état<br />
s'améliora tous les jours <strong>et</strong> en l'espace de deux semaines, mes douleurs disparurent presque<br />
complètement.<br />
Au cours de ce séjour, Swami me donna un autre signe patent de sa présence. Un soir<br />
j'avais pris mon dîner très tard. Il était 21 h 30. Assise sur mon lit, je contemp<strong>la</strong>is une photo de<br />
ses charans lorsque je crus voir apparaître quelque chose mais ce n'était qu'un refl<strong>et</strong>. Je me mis à<br />
penser : "Swami ne me donne jamais comme aux autres de signe sur ses photos." Au même<br />
instant, <strong>la</strong> guir<strong>la</strong>nde dont j'avais ornée une photo à l'occasion de son anniversaire, se cassa avec<br />
un bruit sec. Le fil sur lequel étaient enfilées les fleurs était pourtant solide. La guir<strong>la</strong>nde se cassa<br />
sur le côté <strong>et</strong> les deux bouts se ba<strong>la</strong>ncèrent un moment.<br />
Quelques jours avant mon départ, je suspendis ma montre à un clou de <strong>la</strong> salle de bains<br />
pendant que je prenais une douche. Alors que je me rhabil<strong>la</strong>is à l'extérieur, j'entendis ma montre<br />
tomber. Je <strong>la</strong> ramassai <strong>et</strong> constatai qu'elle ne marchait <strong>plus</strong>. Je <strong>la</strong> secouai <strong>et</strong> elle repartit mais elle<br />
se mit à avancer de telle façon qu'elle n'avait <strong>plus</strong> d'utilité. Je <strong>la</strong> mis de côté <strong>et</strong> me passai de<br />
montre durant <strong>la</strong> fin de mon séjour. J'interprétai ce<strong>la</strong> comme un signe de Swami vou<strong>la</strong>nt me dire<br />
de vivre davantage au présent. Le temps est une création de l'homme. Pour Dieu, le temps<br />
n'existe pas.<br />
La veille de mon départ, je demandai à Swami <strong>la</strong> permission de partir. "Demain, demain,<br />
pourquoi toujours penser à demain ?" me dit-il, confirmant ainsi ma pensée. Il n'aime pas nous<br />
voir compter les jours <strong>et</strong> les heures.<br />
Le lendemain, en faisant mes bagages, je trouvai ma montre. Ne sachant qu'en faire, je <strong>la</strong><br />
remontai <strong>et</strong> <strong>la</strong> mis au poign<strong>et</strong>. Curieusement, elle se mit à marcher. Je pensais qu'elle me<br />
donnerait une heure aberrante, mais en me rendant au darshan, je constatai qu'elle était toujours à<br />
l'heure. Pendant les bhajans, elle marchait encore. Je pris un taxi <strong>et</strong> en arrivant à l'aéroport je<br />
constatai qu'elle indiquait toujours l'heure juste. A ce jour, elle marche encore <strong>et</strong>, depuis c<strong>et</strong><br />
incident, a toujours donné l'heure exacte.<br />
En quittant Prasanthi Ni<strong>la</strong>yam j'al<strong>la</strong>is beaucoup mieux <strong>et</strong> ne souffrais presque <strong>plus</strong> même<br />
si mes membres étaient encore raides. Je me sentais presque guérie. De Dharmavaram, je pris le<br />
train pour Hyderabad (ville située à 400 km au nord de Puttaparthi) d'où mon avion devait<br />
décoller à 7 h 50. Mon train arriva à Dharmavaram avec un r<strong>et</strong>ard de quatre heures qu'il rattrapa<br />
pendant <strong>la</strong> nuit. A 5 h 15, il s'arrêta à proximité de Secunderabad (ville qui jouxte Hyderabad.)<br />
Là, il resta deux heures <strong>et</strong> entra en gare à 7 h 50 ! Pendant le voyage, j'avais fait <strong>la</strong> connaissance<br />
d'un professeur de yoga en r<strong>et</strong>raite qui m'apprit une posture recommandée en cas de<br />
rhumatismes. Je lui par<strong>la</strong>i de Baba pour qui il avait une <strong>grande</strong> considération sans toutefois être<br />
disciple. Il adm<strong>et</strong>tait que Baba était un avatar. Il me dit <strong>plus</strong>ieurs fois : "Vous verrez, Saï Baba ne<br />
vous <strong>la</strong>issera pas manquer votre avion. Il le r<strong>et</strong>ardera <strong>c'est</strong> sûr."<br />
Je restai calme <strong>et</strong> confiante sachant que Baba pouvait résoudre le problème même si<br />
intérieurement demeurait quelque inquiétude. Quand le train s'arrêta, le professeur appe<strong>la</strong> un<br />
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