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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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qu'ils ne fussent pas encore couchés – étaient à leur fenêtre. Notre ligne téléphonique étant en<br />

dérangement, mon mari leur demanda d'appeler <strong>la</strong> police, puis il se mit à hurler : "Au voleur ! au<br />

voleur !" Nous vîmes à ce moment-là, une troupe d'une douzaine d'hommes, ou davantage, tous<br />

masqués <strong>et</strong> armés de fusils <strong>et</strong> de gourdins, esca<strong>la</strong>der le portail <strong>et</strong> débouler dans le jardin.<br />

Ils nous sommèrent de ne pas bouger. Je rentrai néanmoins en courant tandis que mon<br />

mari <strong>et</strong> mon fils restaient dehors. Je vis alors, comme dans un film, un homme tirer à bout<br />

portant sur mon mari <strong>et</strong> je me demandais pourquoi après ce<strong>la</strong> mon mari ne semb<strong>la</strong>it pas blessé.<br />

J'étais terrorisée. Après le coup de feu, mon mari <strong>et</strong> mon fils coururent à <strong>la</strong> maison. La porte<br />

coulissante de l'entrée était restée ouverte à cause de <strong>la</strong> chaleur <strong>et</strong> ils fermèrent seulement <strong>la</strong><br />

porte intérieure garnie de moustiquaires qu'un des hommes eut tôt fait de défoncer d'un coup de<br />

gourdin. La voie était libre. A l'aide de bâtons, tous deux tentèrent de refouler les assail<strong>la</strong>nts qui<br />

essayaient d'entrer par l'ouverture mais en vain, le combat étant par trop inégal. Prenant alors<br />

conscience de l'extrême gravité de <strong>la</strong> situation, je pris ma p<strong>et</strong>ite fille <strong>et</strong> courus me réfugier dans<br />

notre sanctuaire. Quitte à mourir, pensai-je, autant que ce soit aux pieds de lotus de Baba. Ma foi<br />

était totale <strong>et</strong> j'étais certaine qu'il m'entendrait si je l'appe<strong>la</strong>is. Désespérée, je me mis à hurler son<br />

nom. Je grimpai ensuite avec ma fille sur <strong>la</strong> véranda où nous appelâmes à l'aide mais en vain.<br />

Alors que nous étions sous le feu des assail<strong>la</strong>nts, j'entendis deux nouvelles déf<strong>la</strong>grations suivies<br />

d'un bruit de verre brisé. Se fit alors un grand silence. J'avais appelé à nouveau Baba à deux<br />

reprises. A ce moment-là, les voleurs qui nous voyaient sur <strong>la</strong> véranda s'étaient enfuis sans entrer<br />

dans <strong>la</strong> maison ni nous tirer dessus malgré le vacarme que nous faisions. Au lieu de ce<strong>la</strong>, ils<br />

avaient tiré sur les voisins, un général <strong>et</strong> son attaché qui, armés d'un fusil regardaient <strong>la</strong> scène de<br />

leur fenêtre prêts à intervenir s'ils s'avisaient d'entrer chez eux. Le coup, tiré d'un pistol<strong>et</strong> de<br />

fabrication artisanale, les toucha tous les deux, <strong>et</strong> l'attaché du général, blessé aux yeux, devint<br />

aveugle… Ce fut un drame terrible <strong>et</strong> ce d'autant <strong>plus</strong> que <strong>la</strong> médecine ne put rien pour lui.<br />

Quand tout fut terminé, <strong>la</strong> police arriva avec des chiens <strong>et</strong> toutes sortes d'experts mais<br />

comme une pluie fine s'était mise à tomber, les chiens ne trouvèrent aucune piste. De façon<br />

incroyable, aucun de nous n'avait été blessé <strong>et</strong> on ne nous avait rien volé !<br />

Les voisins arrivèrent <strong>et</strong> crièrent au miracle. Ils étaient persuadés que seule ma foi en Saï<br />

Baba nous avait sauvés. Il dut en eff<strong>et</strong> entendre mes appels désespérés car nous n'eûmes d'autres<br />

dégâts que quelques vitres cassées <strong>et</strong> <strong>la</strong> porte d'entrée sérieusement endommagée. Nous fûmes<br />

traumatisés pendant longtemps <strong>et</strong> mon mari en particulier, qui avait été braqué à deux reprises,<br />

n'en revenait pas du miracle.<br />

Je lui expliquai que c'était uniquement Saï Baba qui nous avait sauvés <strong>et</strong> que sans lui nous<br />

serions tous morts. Sur ma demande, il monta dans le salon <strong>et</strong> remit en p<strong>la</strong>ce <strong>la</strong> photo de sri<br />

Sathya Saï Baba.<br />

Du coup, tous les interdits concernant Baba furent levés <strong>et</strong> nous pûmes continuer à<br />

écouter des bhajans. Je rappe<strong>la</strong>i à mon mari <strong>la</strong> façon spéciale dont Baba l'avait béni ainsi que<br />

Vikram, le jour de notre arrivée à Whitefield <strong>et</strong> il resta confondu.<br />

Après ce<strong>la</strong>, nous allâmes vivre quelque temps chez des parents. En dehors des soucis<br />

causés par c<strong>et</strong>te attaque, nous avions d'autres sérieuses préoccupations. Suite au changement de<br />

gouvernement de 1975, les affaires de mon mari qui marchaient bien, se mirent à péricliter. Pour<br />

des raisons politiques, ses associés se désolidarisèrent de lui ce qui le mena au bord de <strong>la</strong> faillite.<br />

Mon mari persévéra néanmoins. Durant les mois de septembre, octobre <strong>et</strong> novembre, nous<br />

n'eûmes aucune rentrée d'argent tout en étant confrontés à de nombreuses dépenses. Pour<br />

couronner le tout, mon mari se mit à souffrir de diplopie, un trouble de <strong>la</strong> vision qui le faisait<br />

voir double. Nous consultâmes <strong>plus</strong>ieurs spécialistes qui prescrivirent différents examens pour<br />

en déterminer <strong>la</strong> cause. Les soucis que me causaient <strong>la</strong> santé de mon mari <strong>et</strong> notre avenir s'il lui<br />

arrivait quelque chose m'empêchaient de dormir. J'étais étrangère, les enfants étaient adolescents<br />

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