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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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lui demandèrent où était Saï Baba <strong>et</strong> à quelle heure il viendrait donner son darshan. Le jeune<br />

homme répondit gentiment à leurs questions, les aida à s'installer, leur offrit à manger puis les<br />

invita à se reposer. Il leur dit que Saï Baba donnerait son darshan à cinq heures <strong>et</strong> viendrait<br />

s'asseoir sur une chaise. A l'heure dite, ils se rendirent à l'endroit indiqué <strong>et</strong> voyant sur une<br />

chaise le même jeune homme vêtu de b<strong>la</strong>nc, ils réalisèrent que c'était Saï Baba lui-même qui était<br />

venu les accueillir sur <strong>la</strong> rive. Voyant leur surprise, Baba éc<strong>la</strong>ta de rire. Il leur dit alors qu'il était<br />

venu à leur rencontre car il savait qu'ils arrivaient <strong>et</strong> leur raconta en détail toutes les aventures<br />

qu'ils avaient eues pendant le voyage. Ce premier séjour à Puttaparthi fut suivit de nombreux<br />

autres.<br />

Elle me raconta son mariage, le premier jamais célébré par Swami. Il décréta qu'il était <strong>la</strong><br />

mère <strong>et</strong> par conséquent offrit le sari <strong>et</strong> les parures de noces, rég<strong>la</strong> toutes les dépenses y compris le<br />

repas que, traditionnellement en Inde du Sud, on offre aux pauvres lors d'un mariage. La<br />

cérémonie eut lieu un matin <strong>et</strong> Swami lui expliqua ainsi qu'à son mari le sens <strong>et</strong> les obligations<br />

de leur engagement. Swami avait environ vingt ans à l'époque.<br />

Le soir, il donna une réception. Dans une salle, était installé un sofa recouvert de fleurs <strong>et</strong><br />

de brocarts. Swami demanda au jeune couple d'y prendre p<strong>la</strong>ce disant qu'il préférait s'asseoir par<br />

terre. Ils refusèrent de s'asseoir dans ces conditions mais Swami déc<strong>la</strong>ra sur un ton qui<br />

n'adm<strong>et</strong>tait pas de réplique : "C'est un ordre. Prenez p<strong>la</strong>ce sur le sofa. De toutes façons, je<br />

n'aurais pas le temps de m'y asseoir car je dois chanter."<br />

Et il en fut ainsi. Les mariés prirent p<strong>la</strong>ce sur le sofa pendant que Swami donna un long<br />

récital de chant c<strong>la</strong>ssique qui dura trois heures. Tout le monde était étonné de l'entendre chanter<br />

de c<strong>et</strong>te façon <strong>et</strong> se demandait où <strong>et</strong> quand il pouvait avoir appris tous ces chants. Mais a-t-il des<br />

choses à apprendre ?<br />

Quelques années <strong>plus</strong> tard, alors qu'elle séjournait avec sa famille à l'ashram, son père<br />

tomba ma<strong>la</strong>de en plein milieu de l'été <strong>et</strong> mourut des suites d'une infection urinaire. On prévint<br />

Baba qui ne bougea pas. Ce soir-là, il sortit <strong>plus</strong> tard que d'habitude, donna un rapide darshan <strong>et</strong><br />

se r<strong>et</strong>ira en demandant à ne pas être dérangé.<br />

Les disciples qui étaient là conseillèrent à sa mère <strong>et</strong> à sa famille d'emporter rapidement le<br />

corps à cause de <strong>la</strong> chaleur. Deux médecins avaient constaté le décès <strong>et</strong> il était inutile de<br />

conserver <strong>la</strong> dépouille <strong>plus</strong> longtemps. Baba semb<strong>la</strong>it occupé <strong>et</strong> ne se montrait pas. Un maharaja<br />

qui faisait parti des disciples proposa sa voiture pour transporter le corps à Bangalore, mais tous<br />

les membres de sa famille dirent qu'ils ne feraient rien sans l'avis de Baba. Celui-ci gardait<br />

toujours le silence. Ce n'est que trente-six heures après le décès, qu'ils purent enfin l'approcher <strong>et</strong><br />

lui demander ce qu'il convenait de faire. Sortant de son mutisme, Swami demanda : "Où est-il ?"<br />

On le conduit près du défunt. Il entra dans <strong>la</strong> chambre <strong>et</strong> referma <strong>la</strong> porte derrière lui. Il en<br />

ressortit moins d'une minute <strong>plus</strong> tard comme si de rien n'était <strong>et</strong> leur demanda d'apporter à<br />

manger au défunt qu'ils virent alors assis sur son lit. Après ce<strong>la</strong>, le père vécut quinze années<br />

supplémentaires. C<strong>et</strong>te histoire est racontée dans Sathyam Shivam Sundaram, <strong>la</strong> biographie de<br />

Baba écrite par le professeur N. Kasturi.<br />

Le voyage en taxi passa vite. A Bangalore, je me fis déposer dans <strong>la</strong> rue principale, sans<br />

me douter que j'al<strong>la</strong>is avoir des difficultés pour trouver un autre taxi pouvant me conduire à<br />

l'aéroport. Ignorant complètement <strong>la</strong> configuration de <strong>la</strong> ville, je commençai à calculer le temps<br />

qu'il me restait en me demandant ce que je ferais si je n'en trouvais pas. Soudain, un rickshawscooter,<br />

plein comme les autres, passa près de moi <strong>et</strong>, en regardant bien, je reconnus les<br />

passagers. Le rickshaw s'arrêta <strong>et</strong> <strong>la</strong> seule personne que je connusse dans tout Bangalore, <strong>c'est</strong>-àdire<br />

l'amie chez qui nous avions séjourné en mai 1978 lorsque nous étions venus voir Baba <strong>la</strong><br />

première fois, me demanda ce que je faisais là. Nous tombâmes dans les bras l'une de l'autre en<br />

riant de <strong>la</strong> coïncidence. "A une minute près, dit-elle, nous ne nous serions pas rencontrées !" Je<br />

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