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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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En arrivant à <strong>la</strong> maison, je déposai joyeusement l'argent sur <strong>la</strong> table en disant : "C'est un<br />

cadeau de Saï !" Nos problèmes immédiats se trouvèrent résolus. Nous pûmes régler beaucoup<br />

de p<strong>et</strong>ites d<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> nous passâmes un merveilleux Noël.<br />

Sans que nous y ayons prêté attention, les troubles visuels de mon mari disparurent<br />

complètement. Nous réalisâmes un jour que nous avions complètement oublié ce problème. Il<br />

n'eut jamais de rechute.<br />

En mai 1978, au moment de partir, Swami m'avait dit avec un sourire malicieux : "Fais<br />

attention à ne pas gaspiller d'argent." Je comprenais à présent <strong>la</strong> raison de son conseil : il savait<br />

que je n'al<strong>la</strong>is pas tarder à me r<strong>et</strong>rouver à flot. Ce n'est cependant que <strong>plus</strong> tard, quand vint le<br />

temps où il me fallut compter même les paisas que j'en compris l'entière signification. J'ai toujours<br />

tenu compte du conseil de Swami.<br />

Ma liaison intérieure avec lui était solide. Je pensais à lui continuellement. Quoi que mon<br />

corps physique pense <strong>et</strong> où qu'il aille, mon esprit demeurait avec Swami. J'étais en<br />

communication constante avec lui. Je recevais son aide <strong>et</strong> sa guidance à chaque instant.<br />

Au travail, mes dix-huit années d'interruption n'étaient pas sans se faire sentir mais, par <strong>la</strong><br />

grâce de Swami, je fis peu à peu des progrès. Je réalisai alors que <strong>la</strong> traduction de sa biographie<br />

avait été un excellent entraînement car j'avais presque oublié ma <strong>la</strong>ngue maternelle.<br />

La vie n'était cependant pas toujours facile. Swami est un maître très exigeant qui nous<br />

demande de faire nos preuves chaque jour. Il ne nous <strong>la</strong>isse pas nous reposer sur nos <strong>la</strong>uriers. Il<br />

attend que nous fassions tout notre possible. A ce moment-là seulement, pouvons-nous attendre<br />

de sa part, <strong>la</strong> p<strong>et</strong>ite grâce qui nous perm<strong>et</strong>tra de franchir l'obstacle. Il est toujours à nos côtés <strong>et</strong><br />

veille sur nous constamment.<br />

A l'époque où je commençai à travailler à l'ambassade, j'avais presque terminé ma<br />

traduction. Je désirais savoir ce que Swami désirait que j'en fasse mais il me fallut attendre toute<br />

une année avant d'avoir <strong>la</strong> réponse.<br />

En 1979, j'eus quatre jours de congé pour Pâques. Je décidai d'en profiter pour aller voir en<br />

avion Swami à Prasanthi Ni<strong>la</strong>yam (le nom de son ashram) <strong>et</strong> j'emportai mon manuscrit. A<br />

Bangalore, je pris un taxi. C'était le milieu de l'été en Inde <strong>et</strong> le mois le <strong>plus</strong> chaud de l'année à<br />

Puttaparthi. L'ashram était cependant plein <strong>et</strong> de nombreux Occidentaux avaient bravé <strong>la</strong><br />

chaleur.<br />

Mon voyage en taxi était un rêve devenu réalité. Il m'était enfin donné de me rendre à<br />

Prasanthi Ni<strong>la</strong>yam.<br />

Saï Baba a déc<strong>la</strong>ré quand il était tout jeune <strong>et</strong> il le répète encore aujourd'hui : "Personne ne<br />

peut venir à moi sans être appelé. Tous les chevaux du monde ne pourront vous conduire ici si je<br />

ne vous ai pas invité." "Personne ne peut rêver de moi sans ma volonté. Les rêves que j'accorde<br />

sont en réalité des visitations," dit-il aussi.<br />

Pendant le voyage, j'étais dans un état de bonheur tel que je ne remarquai pas <strong>la</strong> chaleur<br />

torride. La seule chose dont j'avais conscience était d'arriver dans le lieu le <strong>plus</strong> sacré du monde.<br />

Au bout de ce qui me semb<strong>la</strong> être une rue de vil<strong>la</strong>ge, le taxi passa devant un grand<br />

portique construit dans le style traditionnel des temples de l'Inde du Sud <strong>et</strong> entra par un portail<br />

<strong>la</strong>téral réservé aux voitures, avant de s'arrêter devant un p<strong>et</strong>it bureau. J'entrai, <strong>et</strong> un homme qui<br />

semb<strong>la</strong>it en train de m'attendre me donna une clé en disant à quelqu'un de me montrer où se<br />

trouvait ma chambre. (Je réalise aujourd'hui <strong>la</strong> faveur spéciale qu'on m'accorda ce jour-là.<br />

L'ashram étant toujours plein, se voir attribuer une chambre est en eff<strong>et</strong> un privilège <strong>et</strong> les<br />

nouveaux arrivants sont généralement logés dans des hangars communautaires.) Ma chambre<br />

était agréable <strong>et</strong> donnait sur le temple en face de l'appartement de Swami. Comme toutes les<br />

chambres de l'ashram, elle était cependant totalement vide <strong>et</strong> dépourvue de lit. N'ayant apporté<br />

d'autre matériel de couchage qu'un drap, je m'instal<strong>la</strong>i comme je pus à même le sol, mais j'étais<br />

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