et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...
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<strong>et</strong>, tout en me regardant, détacha un bouton de sa tige. Je craignis un instant que les épines ne le<br />
blessent, mais ma crainte fut vaine. Il déposa le bouton de rose dans mes paumes en maintenant<br />
un instant sa main sur <strong>la</strong> mienne tout en m'adressant un long regard grave. Je n'étais <strong>plus</strong><br />
vraiment sur terre mais j'eus quand même <strong>la</strong> présence d'esprit, lorsqu'il s'arrêta peu après devant<br />
ma voisine, de toucher son pied droit qui me parut doux comme du velours. Il me fallut<br />
quelques minutes pour me rem<strong>et</strong>tre. Qu'avait-il fait exactement ? Il m'avait donné une rose<br />
certes, mais il m'avait donné beaucoup <strong>plus</strong> qu'une simple fleur, il s'était donné à moi. Il s'était<br />
installé pour toujours dans mon cœur <strong>et</strong> ma vie avait maintenant un sens.<br />
Jamais auparavant, je n'avais ressenti une telle joie. Je réalisai que j'avais eu ma vision de<br />
Dieu. Je comprenais que mon désir de voir Dieu avait été exaucé. J'avais <strong>la</strong> certitude absolue que<br />
sri Sathya Saï Baba était Dieu en personne <strong>et</strong> rien d'autre ne comptait. Il était venu vers moi,<br />
m'avait parlé, avait déversé en moi son amour <strong>et</strong> s'était emparé de mon cœur <strong>et</strong> de mon âme.<br />
J'avais enfin trouvé ce que je cherchais. Je savais que c'était lui mon gourou <strong>et</strong> personne d'autre !<br />
J'avais conscience qu'il était mon âme, mon moi véritable <strong>et</strong> qu'il me connaissait depuis des<br />
temps immémoriaux. Ce n'était pas une nouvelle rencontre mais une très vieille connaissance<br />
longtemps perdue de vue..<br />
J'avais un autre maître à ce moment-là <strong>et</strong> ce<strong>la</strong> me tracassait. Je savais qu'on ne peut en<br />
avoir deux. Baba s'était présenté à moi comme le décrit swami Vivekananda, mais je n'avais pas<br />
pris le temps de l'attendre. Dans mon impatience, j'avais choisi un maître que je ne connaissais<br />
pas <strong>et</strong> avec lequel j'avais peu d'affinités. Saï Baba m'en voudrait-il ? N'avais-je pas gâché ma<br />
chance ? Une chose cependant demeurait certaine : Saï Baba était mon gourou <strong>et</strong> j'étais sa<br />
disciple.<br />
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