et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...
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de ses miracles s'était insinué dans mon esprit. Je m'en vou<strong>la</strong>is d'avoir ces mauvaises pensées<br />
mais n'arrivais pas à les réprimer. J'ai raconté comment, <strong>la</strong> première fois que je l'avais vu en 1978,<br />
ce n'est pas ses miracles qui m'avaient attirée mais son amour. Je n'avais eu besoin d'aucune<br />
preuve <strong>et</strong> j'avais tout de suite su qu'il pouvait faire les miracles dont on par<strong>la</strong>it.<br />
Les détracteurs de Swami disent que ses miracles sont factices <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tent en doute son<br />
omniscience. Même si ces questions n'ont jamais revêtu une <strong>grande</strong> importance pour moi, un<br />
doute s'était glissé dans mon esprit. Je n'ai jamais eu cependant l'idée de chercher des preuves <strong>et</strong><br />
ma dévotion envers lui était peu affectée. Swami connaissait cependant les moindres recoins de<br />
mon cœur <strong>et</strong> savait que ce<strong>la</strong> avait <strong>plus</strong> d'importance que je ne vou<strong>la</strong>is le penser.<br />
Pour commencer, je lui demandai de bien vouloir excuser mon fils qui était parti sans le<br />
remercier <strong>et</strong> le priai de ne pas lui en tenir rigueur. Il répliqua qu'il n'éprouvait jamais de<br />
ressentiment envers quiconque <strong>et</strong> ajouta qu'il était conscient des discussions pénibles que<br />
l'éloignement de Vikram avait entraîné entre mon mari <strong>et</strong> moi. Je lui demandai ensuite s'il<br />
pouvait m'appeler à nouveau le 13 mars, jour anniversaire de ma première rencontre avec lui à<br />
Delhi, quatre ans auparavant (en réalité, je m'étais trompée d'un jour, c'était le 14 mars). Swami<br />
mit sa main sur mon épaule en disant : "Ah oui ! le 14 mars !" Bien qu'il ait des millions de<br />
disciples, il se rappe<strong>la</strong>it de <strong>la</strong> date de son entrée dans mon cœur ! A <strong>la</strong> fin de l'entr<strong>et</strong>ien, il<br />
distribua des poignées de sach<strong>et</strong>s de vibhuti à tout le monde sauf à moi. Comme je lui en<br />
réc<strong>la</strong>mais, il me dit : "Toi, tu en auras le 14." "Vous me le prom<strong>et</strong>tez ?" dis-je, n'arrivant pas à y<br />
croire. Il s'arrêta, me regarda <strong>et</strong> me donna de <strong>la</strong> vibhuti qu'il créa de <strong>la</strong> main avec <strong>la</strong>quelle il venait<br />
de distribuer les sach<strong>et</strong>s.<br />
C<strong>et</strong> entr<strong>et</strong>ien eut lieu le 11 mars. Le dimanche 15 mars en sortant du temple, Swami se<br />
dirigea droit vers moi <strong>et</strong> me demanda : "Quand pars-tu ?" "Mais Swami, dis-je, je viens juste<br />
d'arriver." Il m'invita à faire pranam puis créa de <strong>la</strong> vibhuti qu'il donna à une amie de Delhi <strong>et</strong> à sa<br />
fille. La vibhuti qu'il me donna avait goût de menthe, <strong>la</strong> saveur de mes bonbons préférés, tandis<br />
que les autres ne trouvèrent aucun goût particulier à <strong>la</strong> leur. Je lui demandai quand est-ce que je<br />
devais partir. "Dès que possible," dit-il tout en s'en al<strong>la</strong>nt. Il ne me <strong>la</strong>issait aucune alternative <strong>et</strong> je<br />
dus partir. A l'aéroport de Delhi, j'aperçus un des chauffeurs de mon ambassade venu chercher<br />
une personne qui n'était pas au rendez-vous. Il accepta de me prendre dans sa voiture <strong>et</strong> je<br />
décidai de me rendre directement à mon bureau en espérant pouvoir travailler <strong>et</strong> économiser un<br />
jour de congé. Je téléphonai à mon mari qui m'apprit que notre fille était gravement ma<strong>la</strong>de. Je<br />
lui dis que j'étais à Delhi <strong>et</strong> que j'arrivai immédiatement.<br />
Ma présence s'avéra <strong>plus</strong> que nécessaire. On avait prescrit à ma fille des médicaments qui<br />
lui étaient contre-indiqués. J'arrêtai immédiatement le traitement, lui administrai un purgatif <strong>et</strong><br />
lui fis boire du jus de citron sucré. Le soir, elle al<strong>la</strong>it déjà mieux. En entrant dans ma salle de puja,<br />
je constatai que deux <strong>grande</strong>s photos de Swami étaient couvertes de vibhuti qui s'était formée<br />
sous le verre protecteur. A l'heure où j'écris ces lignes, <strong>c'est</strong>-à-dire trois années <strong>plus</strong> tard, le<br />
phénomène est toujours apparent.<br />
Le 15, Swami m'avait dit de rentrer, <strong>et</strong> ma fille était tombée ma<strong>la</strong>de le 16. Il savait que ma<br />
présence auprès d'elle al<strong>la</strong>it être nécessaire. Il avait promis de me donner de <strong>la</strong> vibhuti le 14 <strong>et</strong><br />
avait choisi de <strong>la</strong> faire apparaître dans ma salle de prière. Le 14, à Puttaparthi, en se dirigeant<br />
vers le temple, Swami m'avait adressé un p<strong>et</strong>it sourire en coin.<br />
Comme je le disais précédemment, c<strong>et</strong>te année-là fut difficile <strong>et</strong> si Swami ne m'avait pas<br />
procuré de travail, nous aurions eu de très sérieux problèmes. Mon mari avait contracté des<br />
emprunts aux intérêts élevés <strong>et</strong> une série de contr<strong>et</strong>emps nous empêcha de payer nos traites.<br />
J'avais fait <strong>plus</strong>ieurs fois part de ces soucis à Swami, sans entrer dans les détails toutefois. A<br />
chaque fois, il m'avait dit être au courant mais n'est jamais intervenu. Il semblerait que des<br />
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