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et la plus grande c'est l'amour - Site consacré á Bhagavan Sri ...

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inquiétude à ce qui se passerait si je restais. Que deviendrait ma famille sans mon sa<strong>la</strong>ire ?<br />

N'al<strong>la</strong>is-je pas perdre mon travail <strong>et</strong>c. ?<br />

Dans <strong>la</strong> journée qui suivit ce rêve, en sortant du darshan, je surpris une conversation entre<br />

une amie <strong>et</strong> une autre femme. Elles discutaient de ce qu'il adviendrait si elles ne rentraient pas<br />

dans leurs familles. Au moment où je les rejoignais, l'une disait : "…<strong>et</strong> si tu mourrais subitement,<br />

si tu avais une crise cardiaque ou autre, ils continueraient à vivre." J'entendis juste c<strong>et</strong>te phrase<br />

qui était en quelque sorte une réponse à mes questions. J'étais désireuse de faire <strong>la</strong> volonté de<br />

Swami mais il me fal<strong>la</strong>it d'abord <strong>la</strong> connaître. En m'intériorisant, en faisant bien mes prières, en<br />

limitant les contacts avec le monde extérieur <strong>et</strong> en me concentrant sur Baba, je pensai pouvoir<br />

établir une bonne communication avec lui.<br />

Le 31 mars, jour d'akhanda bhajans, je passai toute <strong>la</strong> journée à chanter <strong>et</strong> je jeûnai comme je<br />

le fais habituellement le jeudi. Dans l'après-midi, de nombreux fidèles arrivèrent de Bangalore <strong>et</strong><br />

tous ceux qui étaient allés se reposer revinrent. La foule assemblée pour le darshan prévu à cinq<br />

heures était alors considérable. Soudain, un appel intérieur me poussa à aller dans ma chambre.<br />

Je quittai ma p<strong>la</strong>ce au risque de ne pas <strong>la</strong> r<strong>et</strong>rouver, <strong>et</strong> gagnai ma chambre. Là, je pris un papier<br />

<strong>et</strong> un crayon <strong>et</strong> écrivis une l<strong>et</strong>tre à Baba. J'avais l'impression que les mots m'étaient dictés tant ils<br />

venaient d'eux-mêmes. Je lui demandai de me donner un signe sans équivoque m'indiquant si<br />

j'agissais mal en ne rentrant pas à Delhi. S'il ne me donnait aucun signe, écrivis-je, j'irais le<br />

lendemain à Bangalore annuler mon vol de r<strong>et</strong>our.<br />

Ma l<strong>et</strong>tre en main, je tentai de regagner ma p<strong>la</strong>ce. Elle était prise, aussi dus-je m'asseoir<br />

dans <strong>la</strong> foule à une <strong>grande</strong> distance de l'allée que Baba al<strong>la</strong>it emprunter. Je restai sereine sachant<br />

qu'il peut résoudre tous les problèmes même celui qui consiste à prendre une l<strong>et</strong>tre inaccessible.<br />

Baba arriva <strong>et</strong>, quand il passa de mon côté, je me levai en tendant ma l<strong>et</strong>tre. En faisant chacun de<br />

notre côté un p<strong>et</strong>it effort, il parvint à <strong>la</strong> prendre, mais ne me donna absolument aucun signe me<br />

disant que je devais partir !<br />

Aussi je fis exactement ce que j'avais dit. Je me rendis le lendemain à Bangalore, annu<strong>la</strong>i<br />

mon vol de r<strong>et</strong>our pour Delhi <strong>et</strong> ach<strong>et</strong>ai à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce un bill<strong>et</strong> à destination d'Hyderabad pour le 3<br />

avril (sans savoir que Baba s'y rendrait ce jour-là). Je pensais le rejoindre dans c<strong>et</strong>te ville <strong>et</strong>, dans<br />

l'hypothèse où il me dirait de rentrer, poursuivre vers Delhi.<br />

C<strong>et</strong>te nuit-là, mes vieilles douleurs au dos refirent leur apparition m'obligeant à rester<br />

alitée, aussi je fis envoyer un télégramme à mon mari lui disant qu'il lui fal<strong>la</strong>it s'attendre à ce que<br />

je prolonge mon séjour.<br />

Baba partit à Hyderabad le 3 avril. Je pris des antalgiques <strong>et</strong> le suivis. C'était <strong>la</strong> première<br />

fois que je voyageais dans le même avion que lui. De nombreux disciples, nouveaux pour <strong>la</strong><br />

plupart, l'accompagnaient. Leur façon de le fixer comme s'ils ne l'avaient jamais vu me m<strong>et</strong>tait<br />

mal à l'aise. Aussi, je me recroquevil<strong>la</strong>i sur mon siège, sortis mon japama<strong>la</strong> <strong>et</strong> récitai mon mantra<br />

en me concentrant sur mon Seigneur bien-aimé dont <strong>la</strong> forme humaine était assise quelques<br />

rangs à gauche devant moi. Pendant le vol, je me sentis très unie à lui, j<strong>et</strong>ant un œil seulement de<br />

temps en temps sur le haut de sa chevelure (qui était tout ce que je pouvais apercevoir de lui). Le<br />

voyage se termina trop tôt à mon gré <strong>et</strong> Swami disparut aux yeux de ceux qui ne voient que son<br />

apparence physique. C<strong>et</strong>te forme humaine a tendance à nous donner du souci, aussi est-il<br />

préférable de l'installer solidement dans notre cœur.<br />

Tout le monde se précipita en taxi à <strong>la</strong> suite de Swami qui se rendait à Shivam, le temple<br />

construit par les disciples d'Hyderabad où de nombreuses personnes s'étaient rassemblées dans<br />

l'attente de son arrivée. Dans l'avion, j'avais fait connaissance avec une Autrichienne qui<br />

comptait rejoindre Bombay le lendemain <strong>et</strong>, de là, regagner l'Autriche. C'était son premier<br />

voyage en Inde. Elle ne disait pratiquement pas un mot d'ang<strong>la</strong>is <strong>et</strong> je sentis qu'il était de mon<br />

devoir de l'aider. Je demandai à une femme, qui comme nous semb<strong>la</strong>it ne pas être trop pressée,<br />

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