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Flore des Seychelles : dicotylédones - IRD

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Cette nouvelle <strong>Flore</strong> <strong>des</strong> <strong>Seychelles</strong> a été réalisée avec<br />

AVANT-PROPOS<br />

l’appui du ministère français de la Coopération, selon<br />

le souhait <strong>des</strong> autorités seychelloises de voir mises à<br />

jour les connaissances sur le patrimoine naturel <strong>des</strong> principales îles. À la suite de ma<br />

contribution au programme « <strong>Flore</strong> <strong>des</strong> Mascareignes », la direction de l’Orstom<br />

(actuellement <strong>IRD</strong>) m’a confié en 1980 la tâche de compléter l’inventaire botanique<br />

<strong>des</strong> <strong>Seychelles</strong> en vue de la rédaction d’une <strong>Flore</strong>.<br />

Les recherches sur le terrain se sont poursuivies jusqu’en 1983 et pendant<br />

deux missions de trois mois en 1985 et 1987. J’ai ainsi pu explorer les différentes<br />

îles granitiques. Parmi les îles coralliennes, j’ai visité principalement Aldabra,<br />

pendant six semaines en 1983 et dix jours en 1989. Ces prospections m’ont<br />

permis de collecter environ 2 300 spécimens de plantes indigènes et naturalisées<br />

(ainsi que certaines plantes cultivées dont le recensement n’est cependant pas<br />

exhaustif).<br />

Le traitement <strong>des</strong> <strong>dicotylédones</strong> est basé en partie sur ces récoltes et sur <strong>des</strong><br />

collections plus anciennes conservées surtout dans l’Herbier de Kew (Angleterre),<br />

dans une moindre mesure au Muséum de Paris et aux <strong>Seychelles</strong> mêmes. Il existe<br />

aussi une importante collection récente d’exsiccata <strong>des</strong> <strong>Seychelles</strong> à Saint-<br />

Pétersbourg (Russie). Je remercie les directeurs <strong>des</strong> Herbiers de Kew, de Saint-<br />

Pétersbourg et <strong>des</strong> <strong>Seychelles</strong> pour l’envoi en prêt à Paris de nombreux spécimens<br />

d’herbier. D’autres collections conservées dans divers Herbiers, aux États-Unis, en<br />

Afrique du Sud et en Irlande, n’ont pas été vues, car il s’agit essentiellement de<br />

duplicata <strong>des</strong> collections précitées.<br />

Quelques problèmes taxonomiques n’ont pu être résolus dans le cadre de cette<br />

<strong>Flore</strong>. Ainsi le statut de certaines espèces indigènes, supposées endémiques,<br />

appartenant aux genres Euphorbia, Phyllanthus, Solanum ou à la famille <strong>des</strong><br />

Rubiacées, n’a pu être définitivement établi, car la connaissance de ces taxons dans<br />

les territoires voisins, surtout à Madagascar, était encore insuffisante. Leur étude en<br />

dehors de l’aire de la <strong>Flore</strong> ne pouvait être réalisée dans le temps imparti (ces cas<br />

sont discutés dans les notes). L’étude du matériel (achevée en juillet 1992) et la<br />

rédaction ont été réalisées au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris<br />

(Laboratoire de phanérogamie).<br />

Un petit nombre de nouveautés taxonomiques ou de changements dans la<br />

nomenclature sont publiés pour la première fois dans cet ouvrage.<br />

FLORE DES SEYCHELLES<br />

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