PDF - 7.1 Mo - Numéro Zéro #1

d’elle-même, dans la mesure où elle expérimente les formes pratiques qui
lui sont extérieures, mais a également sa fin à l’intérieur d’elle-même, dans
la mesure où elle est cette expérience : « […] fixer une fin quelconque en
dehors de l’éducation pour fournir à celle-ci le but et l’étalon, c’est priver
le processus éducatif d’une grande part de sa signification et se fier à des
stimulants faux et extérieurs 23 . »
Si l’art est indissociable de l’expérience commune, à la pédagogie revient l’art
d’exciter cette expérience qui « est l’art suprême, art qui appelle le meilleur
artiste ; qu’aucune clairvoyance, aucun tact, aucune capacité exécutive n’est
trop grande pour un pareil concours 24 . »
1 F. Nietzsche, Fragments posthumes, dans M. Kessler, Nietzsche ou le dépassement
esthétique de la métaphysique, Paris, Themis, 1999, p. 79.
2 J. Rancière, Malaise dans l’esthétique, Paris, Galilée, 2004, p. 53.
3 L’Expérience esthétique, http://charlesfloren.unblog.fr/2007/12/10/
lexperience-esthetique/
4 R. Shusterman, L’Art à l’état vif : la pensée pragmatiste et l’esthétique
populaire, trad. de l’américain par Ch. Noille, Paris, Minuit, 1992, p. 44.
5 John Dewey, L’art comme expérience (1934), traduction française de Jean-
Pierre Cometti, Paris, PUP/Farrago-Léo Sheer, 2005. Pour faciliter la lecture,
la référence des pages de ce texte abondamment cité sera indiqué entre
parenthèse dans le corps du texte.
6 Ibid.
7 Ibid.
8 Ibid.
9 R. Shusterman, op. cit., p. 30.
10 Ibid.
11 Le Credo pédagogique de John Dewey, 1897, dans O. Tsuin-Chen, La
Doctrine pédagogique de John Dewey, Paris, Vrin, 1958, p. 255.
12 Ibid., p. 260.
13 Ibid., p. 259.
14 Ibid.
15 Ibid.
16 Ibid., pp. 262-263.
17 Ibid., p. 263.
18 Ibid., p. 264.
19 Ibid.
20 Ibid.
21 Ibid.
22 Ibid., p. 266.
23 Ibid.
24 Ibid., p. 271.