PDF - 7.1 Mo - Numéro Zéro #1
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l’inapprochable. De fait l’image qui sert au culte a pour principale qualité<br />
d’être inapprochable. [...] S’il est possible d’approcher sa matérialité, c’est sans<br />
rompre ce lointain où elle reste après être apparue. » in Walter BENJAMIN,<br />
id, op.cit., pp. 28-29.<br />
17 Miguel RIO BRANCO, propos extraits d’un entretien donné au supplément<br />
du journal O Estado de São Paulo, le 27/10/1998, cités in Simonetta<br />
Persichetti, Imagens da fotografia brasileira, São Paulo, Estação Liberdade/<br />
Senac, 2000, p. 148.<br />
18 Id.<br />
19 Ibid., p. 147.<br />
20 Jean-Claude LEMAGNY, « Genius loci ou l’étendue rêveuse », in Cahiers<br />
de la photographie n°14, « Le territoire », p. 87.<br />
21 Id.<br />
22 Maria Cristina BATALHA, « Le paysage dans Demônios d’Aluísio Azevedo :<br />
une troisième rive du naturalisme », in Paysages de la lusophonie, Centre de<br />
recherche sur les pays lusophones – CREPAL, Paris, Presses de la Sorbonne<br />
Nouvelle, 2009, p.117.<br />
23 Milton SANTOS, « O lugar e o cotidiano » in A natureza do espaço, São<br />
Paulo, HUCITEC, 1999, p. 254. La notion de transinidvidulalité apparaît donc<br />
pour la première fois dans la thèse soutenue par Gilbert Simondon en 1958.<br />
Initialement publiée en deux tomes en 1964, pour le premier tome intitulé<br />
L’individu et sa genèse physico-biologique et en 1989, pour le second, intitulé<br />
L’individuation psychique et collective (1989), je revoie le lecteur vers l’édition<br />
vers la publication de ce second volume paru en 2007 aux Éditions Aubier.<br />
24 Id., p. 254.<br />
25 Ibid., p. 254. Le « pratico-inerte » renvoie vers un milieu dans lequel les<br />
hommes agissent sous l’empire de la matière ouvrée, du monde façonné par<br />
le travail, des activités réglées par le collectif, assujetit à un effet de « sérialité<br />
» qui finit ainsi par tranformer les individus en des multiplicités humaines,<br />
en les configurant comme autant d’éléments interchangeables. Cf. Jean-Paul<br />
SARTRE, “De la praxis individuelle au pratico-inerte”, in Critique de la raison<br />
dialectique, Paris, Gallimard, Tome 1958, p. 219-220.<br />
26 Nelson BRISSAC PEIXOTO, « Janelas, estátuas » in Paisagens urbanas, São<br />
Paulo, SENAC, 2004, p. 137.<br />
27 Id., p. 140.<br />
28 Gaston BACHELARD, L’Eau et les rêves, Paris, José Corti, 1991, p. 6.<br />
29 « Avant de me lever pour aller dormir, je sentis à quel point la douceur des<br />
choses m’avait pénétré. [...] Tout au moins, comme j’étais passé brusquement<br />
de l’inattention à la surprise, je ressentis cet état avec plus d’intensité qu’on<br />
ne fait d’habitude et comme si un autre et non moi l’éprouvait. Je ne pouvais<br />
nier qu’à l’attention près, qui ne lui manqua que d’abord, cette félicité banale<br />
me fût une expérience intérieure authentique, distincte évidemment du projet,<br />
du discours. » Georges BATAILLE, « L’extase » in L’expérience intérieure, Paris,<br />
col. Tel, Gallimard, 2006, pp. 130 -133.<br />
30 Selon Bernard Berenson, ces valeurs ne sont pas des phénomènes d’ordre<br />
optique mais bien tactiles. Ceci dans la mesure où elles restent localisées au<br />
sein de notre imaginaire, qui recréent « virtuellement » la sensation à laquelle<br />
chacune d’entre-elle est assimilée. Si bien que notre imaginaire est stimulé<br />
de telle manière que le spectateur, face à ce qu’il regarde, en l’occurence un<br />
tableau, est amené à ressentir le volume des objets, jusqu’à tester leur potentiel<br />
de résistance. Bien que mise en contact avec ces objets grâce au recours<br />
à ces valeurs, celles-ci le mènent à éprouver simultanément le désir de les<br />
toucher, tout en étant accompagné d’un sentiment de distance. Cf. Bernard<br />
BERENSON, in The florentine painters of the Renaissance, G.P. PUTNAM’S<br />
SONS, The Knickerbocker Press, New York, 1909, p. 11. Texte intégral de<br />
nouveau disponible, également sur le lien : http://www.gutenberg.org/<br />
files/17408/17408-h/17408-h.htm<br />
31 BRISSAC PEIXOTO, id., op.cit., p. 125.<br />
32 Pierre Wat nous précise de plus que dans ce contexte : « faire quelque<br />
chose de rien » n’est ici, ni faire de la peinture abstraite avant la lettre, ni<br />
de peindre qu’avec son imagination, mais bien voir la peinture comme<br />
un « art d’imitation «, « un art qui consiste à réaliser, non à feindre «, un<br />
art né de la fusion romantique de l’abstraction avec le naturalisme. [...] Et<br />
cette vérité, autrement dit ce qui doit être peint, c’est la nature per çue<br />
dans sa diversité. Pour qui sait voir la peinture ainsi, il n’y a pas de petit<br />
sujet. À l’homme qui sait regarder, la nature livre ses sujets, sa « vérité «.<br />
La peinture est un art d’imitation en ce qu’elle obeit aux mêmes lois que<br />
la nature. » Pierre WAT, « Peindre le rien » in Naissance de l’art romantique,<br />
Paris, Flammarion, 1998, pp. 103-104. Cf. Charles Robert LESLIE, John<br />
Constable d’après les souvenirs recueillis par C.R Leslie, trad. L. Bazalgette<br />
[1905]. Édition révisée et préfacée par Pierre WAT, Paris, col. Beaux-Arts<br />
Histoire, ENSB-A, 1996, p. 130.<br />
33 Id., p. 103.<br />
34 Ibid., p.105<br />
35 Nelson BRISSAC PEIXOTO, id. p. 125.<br />
36 Cf. CLAIR, op.cit., pp. 78-79.<br />
37 Cf. Nelson BRISSAC PEIXOTO, ibid.<br />
38 Jean-Luc NANCY, « L’offrande sublime » in Le sublime, Paris, Belin,<br />
1988, p. 75.<br />
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