La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>La</strong> <strong>Doctrine</strong> Secrète <strong>de</strong> l’Anahuac Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
Chapitre 7 : L'Atlanti<strong>de</strong><br />
« Il y a, dans le Co<strong>de</strong>x Borgia, une figure représentant Atlanteotl en train <strong>de</strong> porter sur ses épaules les<br />
eaux célestes, exactement comme l'Atlas grec auquel nous avons l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> donner la priorité dans<br />
l'invention <strong>de</strong> ce symbole ».<br />
Il est d'emblée clair, disons-le franchement et sans vain détour, que le légendaire Atlas grec est une copie<br />
fidèle <strong>de</strong> l'héroïque Atlanteotl maya et aztèque.<br />
En supprimant, avec un délicat raffinement intellectif, la désinence otl <strong>de</strong> ce nom lumineux, le mot<br />
Atlante ressort alors.<br />
Atlante-otl : ce mot ayant été expliqué par ses racines, il ne nous reste qu'à affirmer catégoriquement qu'il<br />
ne s'agit pas ici <strong>de</strong> vaine étymologie empirique, arbitrairement sélectionnée, ni <strong>de</strong> pure coïnci<strong>de</strong>nce,<br />
comme le supposent toujours les ignorants instruits.<br />
Extraordinaire et légitime concordance linguistique, explicable seulement grâce au tronc atlante commun<br />
aux peuples américains et méditerranéo-sémitiques. Ceux-ci et ceux-là ont incontestablement leur racine<br />
dans la terre enchantée d'Olisis, l'Atlanti<strong>de</strong>, submergée à présent dans la mer <strong>de</strong>s ténèbres, dans l'obscur<br />
brouillard <strong>de</strong>s légen<strong>de</strong>s d'horreur, <strong>de</strong> naufrages effrayants et <strong>de</strong> voyages sans retour.<br />
Mer immense, tu étends au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s Colonnes d'Hercule, <strong>de</strong> Gibraltar, le ventre orageux <strong>de</strong> ton on<strong>de</strong><br />
infinie, aux mystères indéchiffrables pour les navigateurs.<br />
<strong>La</strong> légen<strong>de</strong> tragique remplit ton étendue avec le pouvoir collectif <strong>de</strong>s générations qui t'ont ainsi<br />
contemplée, et le poète écoute dans la voix <strong>de</strong> tes vagues immenses la rumeur <strong>de</strong> tes tragédies et la<br />
clameur <strong>de</strong> tes mon<strong>de</strong>s ensevelis !<br />
L'Atlanti<strong>de</strong>, ce vaste continent disparu qu'on a considéré comme une rêverie <strong>de</strong> poète, comme une<br />
création du mental divin <strong>de</strong> Platon, l'Initié, et rien <strong>de</strong> plus, a existé réellement.<br />
L'intuition du poète est la vision du génie ; celui qui le nie, c'est parce qu'en fait, il ne peut voir avec le<br />
pouvoir immense du poète. Les sages ne sont grands que lorsqu'ils parviennent à être poètes, lorsque, se<br />
mettant au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s menus détails <strong>de</strong> la vie, ils sentent les harmonies qui gisent latentes au fond <strong>de</strong> tout<br />
ce qui existe, et qu'ils nous emportent à <strong>de</strong>s sphères supérieures.<br />
C'est ainsi que l'auteur <strong>de</strong>s Métamorphoses <strong>de</strong>s Plantes a pu écrire son Faust, et celui <strong>de</strong> la Philogénie<br />
donner son Credo ; ainsi encore que Humboldt a pu réaliser son Cosmos, et le divin Platon son Timée et<br />
son Critias, et Poe son Eurêka, tous poètes <strong>de</strong> la Vie Universelle qui n'est autre que le Souffle <strong>de</strong> ce qui<br />
est caché.<br />
« Tu vois cette mer qui embrase la Terre d'un pôle à l'autre, disait à Christophe Colomb son Maître ? Elle<br />
fut, un jour, le Jardin <strong>de</strong>s Hespéri<strong>de</strong>s. Le Téi<strong>de</strong> régurgite encore ses restes, en mugissant <strong>de</strong> manière<br />
effroyable, tel un monstre gardien du terrain d'un massacre ! ».<br />
Ici ont lutté les Titans ; là fleurissaient <strong>de</strong> populeuses cités. Aujourd'hui, dans les palais marmoréens, ce<br />
sont les phoques qui se rassemblent, et les prairies où paissaient les agneaux sont envahies d'algues.<br />
H.P. Blavatsky, dans les Stances anthropologiques, stances 10,11 et 12, cite ce qui suit :<br />
« Ainsi, <strong>de</strong>ux par <strong>de</strong>ux, dans les sept zones, la troisième race (les Lémuriens), donna naissance à la<br />
quatrième (les Atlantes).<br />
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