La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>La</strong> <strong>Doctrine</strong> Secrète <strong>de</strong> l’Anahuac Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
Chapitre 15 : Les Elémentaux<br />
Notre Divine Mère Tonantzin est le Serpent Igné <strong>de</strong> nos pouvoirs magiques s'élevant, victorieux, par le<br />
canal médullaire spinal <strong>de</strong> l'organisme humain.<br />
Coatlicue est le Serpent <strong>de</strong> l'Abîme, Kali, Hécate, la Proserpine infernale, la Déesse <strong>de</strong> la Terre.<br />
Cihuacoatl est un autre nom terrible <strong>de</strong> la Déesse <strong>de</strong> la Terre et la sainte patronne <strong>de</strong>s fameuses<br />
Cihuateteo qui crient et beuglent épouvantablement dans la nuit.<br />
A une époque plus récente, Cihuacoatl s'est transformée en la « pleureuse » <strong>de</strong> nos légen<strong>de</strong>s populaires,<br />
portant un mystérieux berceau ou le cadavre d'une innocente créature, et lançant dans la nuit d'amères<br />
lamentations en parcourant les nobles rues <strong>de</strong> la cité. On disait jadis qu'elle en était arrivée là à cause du<br />
crime d'avoir laissé abandonné dans le marché public le berceau dans lequel était le couteau du sacrifice.<br />
Incontestablement, les « gnomes » ou « pygmées » qui <strong>de</strong>meurent dans les entrailles <strong>de</strong> la Terre tremblent<br />
<strong>de</strong>vant Coatlicue. Le Génie particulier <strong>de</strong> ces gnomes est Gob, une Déité très spéciale, bien connue en<br />
Haute-Magie. On nous a dit que le royaume spécifique <strong>de</strong>s gnomes se trouve au nord <strong>de</strong> la Terre. On les<br />
comman<strong>de</strong> avec l'épée.<br />
Voyons à présent un magnifique poème <strong>de</strong> l'épopée Nahua en relation avec Tlaloc, le Dieu <strong>de</strong> l'eau :<br />
« Le Dieu Tlaloc résidait dans un grand palais avec quatre chambres, et au milieu <strong>de</strong> la maison il y avait<br />
une cour, avec quatre énormes récipients remplis d'eau.<br />
Le premier est celui <strong>de</strong> l'eau qui pleut en son temps et rend la terre fécon<strong>de</strong> pour qu'elle donne <strong>de</strong> bons<br />
fruits.<br />
Le second est celui <strong>de</strong> l'eau qui fait pourrir les moissons et fait perdre les fruits.<br />
Le troisième est celui <strong>de</strong> l'eau qui fait geler et sécher les plantes.<br />
<strong>La</strong> quatrième contient l'eau qui produit sécheresse et stérilité.<br />
Le Dieu a à son service plusieurs ministres, les élémentaux <strong>de</strong> l'eau , petits <strong>de</strong> corps, et qui <strong>de</strong>meurent<br />
dans chacune <strong>de</strong>s chambres, chacun selon sa couleur, car ils sont bleu ciel, jaunes et rouges.<br />
Ceux-là, avec <strong>de</strong> grands arrosoirs et <strong>de</strong>s bâtons dans les mains, vont arroser la terre quand le Dieu<br />
suprême <strong>de</strong> la pluie l'ordonne.<br />
Et quand il tonne, c'est qu'ils brisent leur cruche, et si la foudre tombe, c'est qu'un fragment <strong>de</strong> la jarre<br />
cassée frappe la Terre ».<br />
Me trouvant un jour en état <strong>de</strong> méditation profon<strong>de</strong>, j'eus à me mettre en contact direct avec le<br />
Bienheureux Seigneur Tlaloc. Ce grand Etre vit dans le mon<strong>de</strong> causal, au-<strong>de</strong>là du corps, <strong>de</strong>s affects et du<br />
mental. J'ai expérimenté dans toutes les parties <strong>de</strong> mon Etre la formidable réalité <strong>de</strong> sa présence.<br />
Vêtu <strong>de</strong> manière exotique, il ressemblait à un Arabe <strong>de</strong> l'ancien temps ; son visage, impossible à décrire<br />
avec <strong>de</strong>s mots, était semblable à un éclair.<br />
Lorsque je l'accusais âprement du crime d'avoir accepté tant <strong>de</strong> sacrifices d'enfants, <strong>de</strong> femmes,<br />
d'hommes, <strong>de</strong> vieillards, etc., il répondit : « Je ne suis pas coupable <strong>de</strong> cela, jamais je n'ai exigé <strong>de</strong> tels<br />
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