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La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor

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<strong>La</strong> <strong>Doctrine</strong> Secrète <strong>de</strong> l’Anahuac Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />

à Tamoanchan.<br />

A l'endroit où il y a <strong>de</strong>s fleurs,<br />

le Dieu « 1 Fleur »,<br />

le Dieu du maïs, est né,<br />

à l'endroit où il y a <strong>de</strong> l'eau et <strong>de</strong> l'humidité,<br />

où sont faits les enfants <strong>de</strong>s hommes,<br />

dans le précieux Michoacan ».<br />

Ces prières ineffables sont d'origine Toltèque et sont écrites en langage ésotérique Nahua-tlatolli.<br />

<strong>La</strong> légen<strong>de</strong> <strong>de</strong>s siècles raconte que Tritheim, le magicien abbé, ce savant qui, en 1483, prit la tête du<br />

monastère <strong>de</strong> Sponheim, connaissait à fond la science ésotérique <strong>de</strong>s éléments.<br />

On rapporte qu'il évoqua le spectre <strong>de</strong> Marie <strong>de</strong> Bourgogne <strong>de</strong>vant l'empereur Maximilien, qui l'en avait<br />

supplié, et il est connu que l'ombre auguste conseilla à l'empereur une nouvelle conduite, lui révéla<br />

certains faits et lui ordonna <strong>de</strong> se remarier avec Bianca Sforza.<br />

Tous les érudits du Moyen-Age étaient passionnément épris <strong>de</strong> Magie et beaucoup d'entre eux ont<br />

travaillé avec les élémentaux <strong>de</strong> la Nature.<br />

Certains magistes, avec une gran<strong>de</strong> ferveur religieuse, appelaient à grands cris Cupidon, pour qu'il fit<br />

apparaître dans le miroir magnétisé, <strong>de</strong>vant les dévots stupéfaits, le visage <strong>de</strong> l'être aimé.<br />

Que Dieu et Sainte-Marie me gar<strong>de</strong>nt ! Combien <strong>de</strong> merveilles Cupidon a-t-il accompli au moyen <strong>de</strong>s<br />

élémentaux !<br />

L'abbé Tritheim se considérait disciple d'Albert le Grand ; jamais il ne nia que « le plus saint <strong>de</strong>s saints »<br />

pratiquait la Magie. Albert le Grand, tout comme Saint-Thomas, affirma la réalité <strong>de</strong> l'Alchimie. Son<br />

traité d'Alchimie ne quittait jamais l'abbé.<br />

Tritheim racontait que lorsque Guillaume II, comte <strong>de</strong> Hollan<strong>de</strong>, dîna avec le célèbre et noble savant<br />

Albert le Grand à Cologne, celui-ci fit dresser une table dans le jardin du monastère, bien que l'on fût en<br />

plein hiver et qu'il neigeât.<br />

Dès que les invités eurent pris place autour <strong>de</strong> la table, comme par enchantement la neige disparut et le<br />

jardin se remplit <strong>de</strong> fleurs variées. Des oiseaux <strong>de</strong> toutes sortes volaient joyeusement d'arbre en arbre,<br />

comme aux plus beaux jours <strong>de</strong> l'été.<br />

Les jeunes moines élèves du mystérieux abbé désiraient ar<strong>de</strong>mment pouvoir réaliser pareils prodiges, et<br />

Tritheim s'empressait <strong>de</strong> préciser que Maître Albert parvenait à ces merveilles au moyen <strong>de</strong> la Magie<br />

élémentale, et qu'il n'y avait rien là <strong>de</strong> démoniaque ni, par conséquent, <strong>de</strong> pervers, <strong>de</strong> condamnable ou<br />

d'exécrable.<br />

Il est certain que Faust, Paracelse et Agrippa, les trois mages les plus illustres du Moyen-Age, furent les<br />

disciples <strong>de</strong> l'abbé Tritheim.<br />

« Récitez-moi les quatre éléments <strong>de</strong> la Nature », <strong>de</strong>mandait l'abbé à ses jeunes moines, en pleine classe.<br />

« <strong>La</strong> terre, l'eau, l'air, le feu ».<br />

« Oui, reprenait le Maître, la terre et l'eau, les plus lourds, sont attirés vers le bas ; l'air et le feu, plus<br />

légers, vont vers le haut. Platon avait raison <strong>de</strong> fondre le feu dans l'air, qui <strong>de</strong>vient pluie, qui <strong>de</strong>vient<br />

rosée, qui <strong>de</strong>vient eau, qui <strong>de</strong>vient terre en se solidifiant ».<br />

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