La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>La</strong> <strong>Doctrine</strong> Secrète <strong>de</strong> l’Anahuac Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
« queue démoniaque », dont la force électrique maintient dans une transe hypnotique permanente toute<br />
l'humanité souffrante.<br />
Si ces « mammifères intellectuels » qui peuplent la face <strong>de</strong> la Terre pouvaient voir avec une entière clarté<br />
méridienne dans quel état lamentable ils se trouvent, ils chercheraient désespérément la manière <strong>de</strong> se<br />
délivrer. Aussitôt que le pauvre animal intellectuel s ‘éveille, ne serait-ce qu'un instant fugace, et ouvre<br />
ses yeux à la crue réalité <strong>de</strong> la vie, le formidable pouvoir hypnotique du terrible Serpent <strong>de</strong> l'Abîme,<br />
revient immédiatement à la charge avec une force multipliée et la malheureuse victime tombe endormie<br />
une autre fois, en rêvant qu'elle est éveillée ou sur le point <strong>de</strong> s'éveiller.<br />
Seul le Gnostique sincère qui comprend intégralement la difficulté d'éveiller la conscience sait que ceci<br />
n'est possible que sur la base <strong>de</strong> travaux conscients et <strong>de</strong> souffrances volontaires.<br />
<strong>La</strong> gran<strong>de</strong> Vipère infernale connaît tout le modus operandi <strong>de</strong> l'imagination mécanique (jamais nous ne<br />
nous prononcerions contre la « diaphanéité » ou la « translucidité » qui caractérise l'Imagination<br />
objective, consciente).<br />
<strong>La</strong> Couleuvre abyssale, par le moyen <strong>de</strong> l'imagination mécanique, qui est son agent primordial, travaille<br />
en accord avec les intérêts <strong>de</strong> la Nature et nous maintient enfouis dans un état <strong>de</strong> transe hypnotique<br />
profon<strong>de</strong>. A l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> la fantaisie, nous justifions toujours nos pires infamies, nous<br />
éludons nos responsabilités, nous cherchons <strong>de</strong>s échappatoires, nous nous considérons nous-mêmes<br />
beaucoup, nous avons le sentiment le plus élevé <strong>de</strong> notre propre importance, nous nous croyons justes et<br />
parfaits.<br />
Il y a tout lieu <strong>de</strong> penser qu'il y a <strong>de</strong>s forces pour lesquelles il est utile et profitable <strong>de</strong> maintenir le «<br />
mammifère rationnel » dans un état <strong>de</strong> sommeil hypnotique et d'empêcher qu'il voie la vérité et<br />
comprenne sa situation dans la vie.<br />
Manifestement, la plupart <strong>de</strong> nous recourent à <strong>de</strong> telles excuses et ceci <strong>de</strong> telle manière que, sous la<br />
subtile et idiote activité <strong>de</strong> la justification du Moi-même, et avec la complicité <strong>de</strong> l'imagination<br />
mécanique, jamais nous ne soupçonnerions, en réalité, l'existence intime <strong>de</strong> nos très naturelles erreurs<br />
psychologiques.<br />
Par exemple, nous pouvons être cruels avec notre épouse, nos enfants, nos parents, tout en l'ignorant<br />
réellement. Le plus grave c'est que nous permettons que cette situation perdure, surtout parce que cela<br />
nous plaît et que c'est tellement plus facile, et si on nous accuse <strong>de</strong> cruauté, nous allons probablement<br />
sourire en pensant qu'on ne comprend pas notre justice, notre miséricor<strong>de</strong> et notre amour infini.<br />
Nous sommes étranglés par les anneaux horripilants du Grand Serpent, mais nous nous croyons libres.<br />
<strong>La</strong> légen<strong>de</strong> <strong>de</strong>s siècles dit que lorsque Krishna, le grand Avatar hindou, eut atteint l'âge <strong>de</strong> quinze ans, il<br />
partit à la recherche du patriarche Nanda et lui <strong>de</strong>manda : « Où se trouve ma Mère ? » (le Serpent<br />
ascendant Kundalini).<br />
« Mon fils, ne me le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas, répondit le patriarche, ta Mère est retournée au pays d'où elle est<br />
venue, et je ne sais pas quand elle reviendra ».<br />
Krishna sombra dans une profon<strong>de</strong> tristesse, il abandonna ses compagnons et erra plusieurs semaines aux<br />
environs du mont Mérou. Il tomba soudain sur un vieillard qui se tenait là, <strong>de</strong>bout sous un cèdre<br />
gigantesque. Ils se regardèrent tous les <strong>de</strong>ux pendant un long moment.<br />
« Qui cherches-tu ? » lui <strong>de</strong>manda l'anachorète.<br />
« Ma Mère ! où donc vais-je la rencontrer ? ».<br />
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