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La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor

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<strong>La</strong> <strong>Doctrine</strong> Secrète <strong>de</strong> l’Anahuac Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />

Chapitre 11 : Mexico-Tenochtitlan<br />

Le mot Tenochtitlan a une explication très claire et très simple, dénuée d'artifices inutiles : « Lieu du<br />

Tenochtli, du nopal aux dures épines ».<br />

Le cactus traditionnel né dans la dure roche est un glyphe très ancien <strong>de</strong>s Mystères archaïques, le signe<br />

magique et mystique <strong>de</strong> la cité.<br />

Mexico, étymologiquement, provient <strong>de</strong> la racine meztli (lune) et <strong>de</strong> Xictli (ombilic ou centre). Mexico,<br />

mot classique précolombien, peut et doit donc se traduire ainsi : « <strong>La</strong> ville qui est au milieu du lac <strong>de</strong> la<br />

Lune ».<br />

Il n'est pas inutile <strong>de</strong> signaler ici le fait que le peuple voisin, les Otomis, désignait toujours cette cité<br />

seigneuriale par le double nom <strong>de</strong> Anbondo Ama<strong>de</strong>tezana. Le terme bondo, en rigoureux Otomi, veut dire<br />

« nopal », Ama<strong>de</strong>tezana signifie « au milieu <strong>de</strong> la Lune ».<br />

L'aigle triomphant posé sur le nopal, dévorant un serpent, sur l'écu armorial <strong>de</strong>s Etats-Unis Mexicains,<br />

n'est autre que la traduction fidèle du glyphe archaïque qui autrefois désignait la gran<strong>de</strong> Tenochtitlan.<br />

Même au sommet <strong>de</strong> la gloire, les anciens Mexicains n'ont jamais oublié que leur métropole, imposante et<br />

merveilleuse, avait été établie dans les marécages par une tribu humble et sous-estimée.<br />

Une très antique légen<strong>de</strong> qui se perd dans la nuit <strong>de</strong>s siècles rapporte comment les anciens ont découvert,<br />

à leur grand étonnement, intollihtic inacaïhtic, « dans les marais, dans les étendues <strong>de</strong> roseaux », certains<br />

végétaux et créatures animales que le Dieu Huitzilopochtli leur avait décrits : le saule blanc, la grenouille<br />

couleur d'émerau<strong>de</strong>, le poisson blanc, etc.<br />

« Quand ils virent ceci, les anciens pleurèrent sur-le-champ et ils dirent : Ainsi donc, c'est ici qu'elle sera<br />

(notre cité), puisque nous avons vu ce que nous a dit et annoncé Huitzilopochtli. Mais la nuit suivante, le<br />

Dieu appela le Sacerdote Cuauhcoatl (Aigle-Serpent) et lui dit : O Cuauhcoatl ! vous avez vu à présent et<br />

vous avez été émerveillés par tout ce qu'il y a dans le marécage. Ecoutez cependant ! il y a quelque chose<br />

d'autre que vous n'avez pas encore vu ; allez donc tout <strong>de</strong> suite voir le Tenochtli, celui sur lequel vous<br />

verrez l'aigle se poser hardiment. Là, nous serons, nous dominerons, attendrons, rencontrerons les gens,<br />

qui sont notre coeur et notre tête ; avec notre flèche et notre bouclier nous affronterons ceux qui nous<br />

entourent, et nous les conquerrons tous. Car là sera notre ville, Mexico-Tenochtitlan, le lieu où l'aigle<br />

crie, se montre et mange, le lieu où nage le poisson, le lieu où <strong>de</strong>meure le serpent et où surviennent<br />

beaucoup <strong>de</strong> choses ».<br />

Cuauhcoatl, le ministre du Très-Haut, ivre d'extase, réunit aussitôt les Mexicains sur l'agora pour leur<br />

communiquer la parole du Seigneur. Et les jeunes hommes et toutes les femmes, les vieillards et les<br />

enfants, débordants <strong>de</strong> joie, le suivent à travers le marais, entre les plantes aquatiques et les laîches, et<br />

tout à coup, il se produit une chose insolite, la stupéfaction est générale, tous aperçoivent le signe promis,<br />

l'aigle rebelle posé sur le nopal, en plein festin macabre, en train <strong>de</strong> dévorer un serpent.<br />

En ces moments <strong>de</strong> contemplation et <strong>de</strong> bonheur, Lucifer Nahuatl s'exclama dans un grand cri : O<br />

Mexicains, voilà où je serai !<br />

Les Mexicains, à cause <strong>de</strong> ceci, se mirent aussitôt à pleurer, et ils dirent : Nous sommes parvenus à<br />

réaliser notre désir ! Nous avons vu et nous sommes émerveillés par l'endroit où sera établie notre ville :<br />

allons et reposons-nous.<br />

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