La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor
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<strong>La</strong> <strong>Doctrine</strong> Secrète <strong>de</strong> l’Anahuac Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
« Il pleura abondamment et <strong>de</strong> grands soupirs sortaient <strong>de</strong> sa poitrine. Il fixa son regard sur la Montagne<br />
Nuancée (la Montagne <strong>de</strong> la Résurrection) et il se mit en route dans cette direction. Il accomplissait<br />
partout <strong>de</strong>s prodiges et laissait <strong>de</strong>s signes merveilleux <strong>de</strong> son passage » (Comme, autrefois, l'avait fait le<br />
grand Kabire Jésus en Terre Sainte).<br />
« En arrivant au rivage, il fit une armature <strong>de</strong> serpents (car il avait réalisé le développement complet <strong>de</strong>s<br />
sept <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> pouvoir du Feu) et, une fois formée (complète), il s'assit sur elle et s'en servit comme<br />
navire ».<br />
Ceci nous rappelle Gautama, le Bouddha, assis sur un serpent au pied <strong>de</strong> l'arbre <strong>de</strong> la Bodhi, le figuier<br />
extraordinaire, symbole magnifique <strong>de</strong> la puissance sexuelle. Il pleuvait à verse, et l'eau venant à former<br />
une flaque, une mare, menaçait <strong>de</strong> le submerger, mais Gautama, assis sur le serpent, se servit <strong>de</strong> lui<br />
comme navire.<br />
Entre les différents textes, nous pouvons relever <strong>de</strong>s constantes : on nous parle à chaque fois du Serpent<br />
Igné <strong>de</strong> nos pouvoirs magiques, l'aspect féminin du Binah hébraïque, l'Epouse <strong>de</strong> Shiva, le Troisième<br />
Logos, le Saint-Esprit, notre Mère cosmique particulière qui, au moyen <strong>de</strong> l'élimination <strong>de</strong>s éléments<br />
inhumains que nous portons au-<strong>de</strong>dans, nous sauve <strong>de</strong>s eaux tumultueuses <strong>de</strong> la vie.<br />
« Le bienheureux Seigneur Quetzalcoatl s'éloigna, il glissa sur les eaux (les eaux spermatiques du premier<br />
instant) et personne ne sait comment il parvint à la Terre <strong>de</strong> Couleur Rouge ».<br />
Le grand Kabire Jésus atteignit aussi, incontestablement, la Terre <strong>de</strong> Couleur Rouge, lorsqu'on le revêtit<br />
<strong>de</strong> pourpre, en lui mettant en outre sur la tête une couronne d'épines tressée.<br />
Et les soldats se mirent à le saluer en se moquant <strong>de</strong> lui et lui disant : « Salut, roi <strong>de</strong>s Juifs ! ». « Et ils lui<br />
frappaient la tête avec un roseau, et ils crachaient sur lui, et ployant le genou <strong>de</strong>vant lui, ils lui faisaient<br />
<strong>de</strong>s révérences ».<br />
C'est effectivement dans le creuset sexuel, érotique, que la matière première du Grand-Oeuvre, comme le<br />
Christ, souffre sa passion ; c'est dans le creuset <strong>de</strong> la Neuvième Sphère qu'elle meurt pour ressusciter<br />
ensuite, purifiée, spiritualisée, transformée.<br />
En Chaldée, les Ziggourats, qui furent généralement <strong>de</strong>s tours à trois étages, et à la catégorie <strong>de</strong>squelles<br />
appartenait la fameuse « Tour <strong>de</strong> Babel », étaient peintes <strong>de</strong> trois couleurs : noire, blanche et rouge<br />
pourpre.<br />
Pour donner une idée <strong>de</strong> l'extraordinaire extension que prend le symbolisme <strong>de</strong>s couleurs du Grand-<br />
Oeuvre dans la philosophie hermétique, observons, dit Fulcanelli (dans Le Mystère <strong>de</strong>s Cathédrales) «<br />
que la Vierge est toujours représentée drapée <strong>de</strong> bleu (correspondant au noir), Dieu <strong>de</strong> blanc et le Christ<br />
<strong>de</strong> rouge ».<br />
Dans les temples sacrés <strong>de</strong> la vieille Egypte <strong>de</strong>s Pharaons, lorsque le récipiendaire était sur le point <strong>de</strong><br />
passer les épreuves <strong>de</strong> l'Initiation, un Maître s'approchait <strong>de</strong> lui et lui glissait à l'oreille cette phrase<br />
mystérieuse : « Souviens-toi qu'Osiris est un Dieu noir ! ».<br />
C'est évi<strong>de</strong>mment la couleur spécifique <strong>de</strong>s ténèbres et <strong>de</strong>s « Ombres cimmériennes », celle du Diable, à<br />
qui l'on offrait <strong>de</strong>s roses noires, et aussi celle du Chaos primitif, où tous les éléments et les germes <strong>de</strong> la<br />
vie sont mélangés et confondus totalement, c'est le symbole <strong>de</strong> l'élément terre, <strong>de</strong> la nuit et <strong>de</strong> la mort<br />
radicale <strong>de</strong> tous ces agrégats psychiques qui, ensemble, constituent le Moi-même.<br />
Indubitablement, <strong>de</strong> même que, dans la Genèse hébraïque, le jour succè<strong>de</strong> à la nuit, ainsi la lumière<br />
succè<strong>de</strong> à l'obscurité.<br />
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