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La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor

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<strong>La</strong> <strong>Doctrine</strong> Secrète <strong>de</strong> l’Anahuac Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />

Chapitre 14 : Le Binaire Serpentin<br />

Le Binaire serpentin dans le Mexique préhispanique est une chose qui à coup sûr nous invite à la<br />

réflexion.<br />

Les <strong>de</strong>ux Serpents Ignés ou Xiuhcoatls qui entourent gracieusement le Soleil dans le Calendrier aztèque,<br />

entouraient également le temple principal <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> Tenochtitlan formaient le fameux Coatepantli ou «<br />

Mur <strong>de</strong> Serpents ».<br />

Le Serpent aztèque apparaît constamment dans <strong>de</strong>s situations extraordinaires qui, comme nous l'avons dit<br />

précé<strong>de</strong>mment, bouleversent intégralement son déterminisme organique : la queue représentée par une<br />

<strong>de</strong>uxième tête prenant d'insolites attitu<strong>de</strong>s, nous conduit, par simple déduction logique, au Binaire<br />

serpentin.<br />

<strong>La</strong> double tête, qui rappelle tout à fait clairement la figure du Serpent circulaire, du Serpent gnostique en<br />

train <strong>de</strong> dévorer sa propre queue, apparaît sur les murs sacrés du temple <strong>de</strong> Quetzalcoatl (ruines <strong>de</strong><br />

Xochicalco).<br />

Les Binaires serpentins, soit qu'ils dansent exotiquement, enroulés dans la forme mystique du Saint-Huit,<br />

soit qu'on les représente enchaînés l'un à l'autre et formant un cercle, à la manière maya, etc., nous<br />

indiquent quelque chose <strong>de</strong> mystérieux, d'extraordinaire et <strong>de</strong> magique.<br />

Il n'est pas inutile dans ce traité <strong>de</strong> souligner avec insistance le double caractère ésotérique du Serpent.<br />

On doit distinguer le Serpent tentateur <strong>de</strong> l'E<strong>de</strong>n et le Serpent d'airain qui guérissait les Israélites dans le<br />

désert ; l'horripilant Python qui se vautrait dans le limon <strong>de</strong> la terre et qu'Apollon irrité blessa <strong>de</strong> ses<br />

dards, et cet autre qui s'élevait sur la verge d'Esculape, le Dieu <strong>de</strong> la Mé<strong>de</strong>cine.<br />

Lorsque le Serpent Igné <strong>de</strong> nos pouvoirs magiques monte par le canal médullaire spinal <strong>de</strong> l'organisme<br />

humain, il s'agit <strong>de</strong> notre Divine Mère Kundalini.<br />

Quand le Serpent Igné <strong>de</strong>scend en se précipitant <strong>de</strong>puis l'os coccygien vers les enfers atomiques <strong>de</strong><br />

l'homme, il s'agit <strong>de</strong> l'abominable organe Kundartigateur.<br />

Le Vénérable Maître « G » est tombé dans la très grave erreur d'attribuer au Serpent ascendant<br />

(Kundalini) les pouvoirs hypnotiques et horribles du Serpent <strong>de</strong>scendant (l'abominable organe<br />

Kundartigateur).<br />

Kundalini est un mot composé : Kunda vient nous rappeler l'abominable organe Kundartigateur, et lini est<br />

un terme atlante qui signifie « fin ». Kundalini, en haute grammatique, peut et doit donc se traduire ainsi :<br />

« Fin <strong>de</strong> l'abominable organe Kundartigateur ».<br />

L'ascension victorieuse <strong>de</strong> la Kundalini le long du canal médullaire spinal marque la fin <strong>de</strong> l'abominable<br />

organe Kundartigateur.<br />

Indubitablement, le docteur Maurice Nicoll et Ouspensky, le grand Initié, ont accepté cette erreur du<br />

Maître « G ». Ce Maître considérait que sa Mère Cosmique était le Prana sacré.<br />

Si le Maître « G » avait étudié le Binaire serpentin sur les murs sacrés <strong>de</strong>s temples mexicains, Toltèques,<br />

mayas, etc., il n'aurait indubitablement jamais commis cette confusion.<br />

Le Yoga oriental a effectué <strong>de</strong>s analyses exhaustives sur ce Feu serpentin annulaire (Kundalini) qui se<br />

déroule vers le haut dans le corps <strong>de</strong> l'ascète, cependant il n'a presque pas parlé du Serpent <strong>de</strong>scendant, ou<br />

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