La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor
La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor
La Doctrine secrete de l'Anahuac - Gnose de Samael Aun Weor
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>La</strong> <strong>Doctrine</strong> Secrète <strong>de</strong> l’Anahuac Samaël <strong>Aun</strong> <strong>Weor</strong><br />
Dans son sens le plus infernal, il est le Diable, cette excellente créature que l'on a appelée Lucifer, le<br />
Porteur <strong>de</strong> lumière, l'Etoile du Matin, le <strong>La</strong>iton <strong>de</strong>s vieux alchimistes médiévaux.<br />
Chez les Gnostiques chrétiens appelés Naasséniens ou adorateurs du Serpent, le Dragon était le « Fils <strong>de</strong><br />
l'Homme » ; ses sept étoiles brillent glorieuses dans la main droite <strong>de</strong> l'Alpha et l'Oméga <strong>de</strong> l'Apocalypse<br />
<strong>de</strong> Saint-Jean.<br />
Il est déplorable que le Prométhée-Lucifer <strong>de</strong>s temps anciens se soit transformé en le Diable <strong>de</strong> Milton.<br />
Satan re<strong>de</strong>viendra le Titan libre d'autrefois lorsque nous aurons éliminé <strong>de</strong> notre nature intime tout<br />
élément animal. Il nous faut, avec la plus gran<strong>de</strong> urgence, sans aucun délai, blanchir le Diable, et ceci<br />
n'est possible qu'en luttant contre nous-mêmes, en dissolvant tout cet ensemble d'agrégats psychiques que<br />
constituent le Moi, le Moi-même, le Soi-même.<br />
C'est seulement en mourant en nous-mêmes que nous pourrons blanchir le laiton, et contempler le Soleil<br />
<strong>de</strong> Minuit (le Père).<br />
Tous ceux qui meurent dans la guerre contre eux-mêmes, ceux qui parviennent à l'annihilation du Moi-<br />
Même, brillent, resplendissants, dans l'espace infini et pénètrent dans les différents départements du<br />
Royaume (ils entrent dans la Maison du Soleil).<br />
L'allégorie <strong>de</strong> la Guerre dans les Cieux a son origine dans les temples d'Initiation et dans les cryptes<br />
archaïques. Michel lutte contre le Dragon Rouge et Saint-Georges contre le Dragon Noir, ils sont toujours<br />
en guerre, Apollon et Python, Krishna et Kaliya, Osiris et Typhon, Bel et le Dragon, etc. Le Dragon est<br />
toujours la réflexion <strong>de</strong> notre propre Dieu intime, l'ombre du divin Logoï qui, du fond <strong>de</strong> l'Arche <strong>de</strong> la<br />
Science, attend, dans une mystique expectative, le moment d'être réalisé.<br />
Se battre contre le Dragon signifie vaincre les tentations et éliminer tous et chacun <strong>de</strong>s éléments<br />
inhumains que nous portons en <strong>de</strong>dans (colère, cupidité, luxure, envie, orgueil, paresse, gourmandise,<br />
etc.).<br />
Ceux qui meurent sur l'autel du Sacrifice, c'est-à-dire du Sacro-office, dans la Neuvième Sphère, vont à la<br />
Maison du Soleil, ils s'intègrent avec leur Dieu.<br />
Sur la terre sacrée <strong>de</strong>s Veda, Arjuna tremble et frémit en plein champ <strong>de</strong> bataille, en comprenant qu'il doit<br />
tuer ses propres parents (ses multiples Moi ou défauts psychologiques qui constituent l'armée ennemie).<br />
Pour les authentiques Mexicains, ce qui détermine le lieu où ira l'Ame après la mort, c'est le genre<br />
spécifique <strong>de</strong> mort et le type <strong>de</strong> travaux qu'a effectués le défunt durant sa vie. Même les guerriers ennemis<br />
qui ont péri dans la dure bataille ou qui, capturés comme prisonniers, ont été sacrifiés sur la Techcatl, la<br />
pierre <strong>de</strong>s sacrifices, peuvent entrer au sublime Royaume <strong>de</strong> la Lumière Dorée (le Paradis du Soleil). Ces<br />
ennemis sacrifiés vont à un Dieu spécial qui est Teoyaomiqui, la « Déité <strong>de</strong>s ennemis morts ».<br />
L'aspect ésotérique <strong>de</strong> ce thème <strong>de</strong> la religion populaire est transcendantal. Le comprendre est<br />
indispensable : les Chrétiens aussi <strong>de</strong>vraient vénérer les Saints <strong>de</strong>s autres credos, religions et langues.<br />
Les femmes mortes en couches qui <strong>de</strong>meurent, heureuses, dans le Paradis occi<strong>de</strong>ntal judicieusement<br />
appelé Cincalco, la « Maison du Maïs », sont également très vénérées. Indubitablement, avant <strong>de</strong> se<br />
transformer en Déesse, la femme morte à l'accouchement jouit d'extraordinaires pouvoirs magiques, selon<br />
ce qu'affirme la religion <strong>de</strong> <strong>l'Anahuac</strong>.<br />
On dit aussi <strong>de</strong> la femme qui meurt en couches qu'elle a vaincu l'ennemi ; les jeunes guerriers convoitent<br />
son bras droit et essaient <strong>de</strong> s'en emparer car il les rendra invincibles au combat, raison pour laquelle le<br />
cadavre <strong>de</strong> ces femmes est toujours rigoureusement surveillé par les hommes du clan armés <strong>de</strong> pied en<br />
cap afin d'éviter la mutilation. Il est intéressant <strong>de</strong> remarquer que ces femmes, avant <strong>de</strong> se convertir en<br />
67