Thèse APPROCHE DÉTERMINISTE DU SÉCHAGE DES AVIVÉS ...

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Chapitre V - résultats quantitatif et qualitatif des deux conduites de séchage Au début du séchage, les conditions sont légèrement plus douces pour la table V.1 au niveau des transferts de masse par rapport à celle de la conduite de Joly et More-Chevalier (1980) (table V.2). En conséquence, la première phase de séchage dure plus longtemps, et les contraintes internes apparaissent plus tard pour la table V.1. Aussi, la température sèche étant plus élevée (+ 10 °C), l’activation thermique des propriétés viscoélastiques permet-elle de diminuer le niveau des contraintes internes. Les conditions se durcissent ensuite à partir de la troisième ligne de la table V.1 (après 90 heures de séchage). Ce changement semble trop précoce, et la traction de la périphérie augmente fortement (environ 40 % d’augmentation) pour les planches débitées sur dosse et sur quartier dans le bois parfait (D90_Dura et Q90_Dura). A la fin du séchage, pour l’ensemble des avivés, les contraintes résiduelles sont légèrement plus importantes pour la table V.2, le séchage est plus long (+15 % pour D90_Dura et Q90_Dura, et +8 % pour D90_Aub) (TableauV.3). Les deux conduites produisent une différence d’humidité entre le cœur et la surface assez voisine. Tableau V-3. Temps de séchage et différence de teneur en eau entre le cœur et la surface, lorsque l’humidité moyenne de la planche a atteint 15 %. Conduite V.1 Conduite V.2 Durée (h) 193 224 D90_Dura XCoeur-XSurface (%) 13 13.6 Durée (h) 169 195 Q90_Dura XCoeur-XSurface (%) 13.1 13.3 Durée (h) 186 201 D90_Aub XCoeur-XSurface (%) 14 13 Ainsi, les conducteurs de séchoir devront plutôt choisir la conduite de Aléon et al. (1990), pour sécher des avivés de fortes épaisseurs. Les meilleurs résultats de cette conduite sont dus principalement à : une température sèche de l’air plus importante dés le début du séchage. Elle thermoactive les propriétés viscoélastiques, et accélère la migration diffusive ; Page-176-
Développement de tables de séchage adaptées aux fortes épaisseurs un écart psychrométrique plus faible au début du séchage. Il prolonge la première phase de séchage, durant laquelle la migration d’eau du cœur vers la surface de la planche se réalise facilement (pas de migration diffusive). La teneur en eau à la surface est plus élevée, les profils d’humidité dans l’épaisseur sont plus plats, et lorsque la périphérie se rétracte, les contraintes sont moins élevées et sont relaxées plus fortement par le fluage viscoélastique, qui se trouve hygroactivé. Page-177-
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Avant-propos et remerciements Les t
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Introduction générale Voici une l
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Chapitre I 1 La difficulté du séc
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Chapitre I - Les déformations au n
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Chapitre I qualifié de forte épai
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Chapitre I De manière générale,
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Chapitre II 1.3 Quelques résultats
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