Thèse APPROCHE DÉTERMINISTE DU SÉCHAGE DES AVIVÉS ...

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Approche empirique et scientifique du séchage
données expérimentales disponibles dans la littérature. Il est en effet difficile de maintenir
expérimentalement un échantillon de bois à une humidité inférieure au point de saturation des
fibres, à différents niveaux de température et sans être perturbé par le fluage mécanosorptif.
Quelques auteurs prennent en compte une hydroactivation identique pour tous les éléments de
Kelvin dans leur modèle :
Hanijärvi (1999,2000b) définit une expression de glissement thermohydrique sur la
complaisance viscoélastique à partir des résultats expérimentaux de différents auteurs d’une
part dans la plage de température [30 °C-80 °C] et de ses propres résultats d’autre part dans
l’intervalle [95 °C-125 °C] ;
Perré et Passard (2004) utilisent les courbes d’Irvine (1984) sur l’évolution de la température de
transition vitreuse de la lignine en fonction de l’humidité du bois pour définir une température
apparente, utilisée dans la loi d’Arrhénius. Ils définissent une humidité critique de 18 % à partir
de laquelle la température apparente devient inférieure à la température réelle.
-Modélisation du fluage mécanosorptif
Depuis les années 50, de nombreux travaux ont été réalisés pour comprendre le mécanisme et
l’origine du couplage existant entre les contraintes mécaniques et le processus de sorption dans le
bois. Ce couplage, appelé phénomène mécanosorptif, participe à augmenter le fluage lorsque le
matériau est sous contrainte et est soumis dans le même temps à une variation d’humidité (Fig.I.17).
Les observations macroscopiques de la mécanosorption du bois ont été abondement décrites dans la
littérature [Ranta-Maunus (1975), Grossman (1976), Gril (1988), Martensson (1992), Svensson
(1996), Hunt (1997, 1998), Bengtsson (1997), Toratti et Svensson (2000)]. Néanmoins,
l’explication de ce phénomène au niveau microscopique et sa modélisation reste un problème
d’actualité au niveau de la communauté scientifique.