histoire

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dix compagnies , dont une de grenadiers et une
légère, placées aux deux ailes, et pour ce motif
appelées compagnies de flanc. La compagnie
est commandée par un capitaine qui a sous ses
ordres un lieutenant et un sous-lieutenant.
C'est ordinairement en haussant ou en baissant
l'effectif des compagnies que le gouvernement
augmente ou diminue l'établissement militaire.
Elles descendent rarement en temps de paix
au-dessous de quarante hommes, et jamais pen­
dant la guerre on ne les a élevées jusqu'à cent.
A l'époque où les troupes anglaises ont pris part
aux événemens de la Péninsule, la force des
compagnies d'infanterie était, terme moyen, de
soixante-cinq hommes présens sous les armes.
L'infanterie va en campagne distribuée en
brigades de deux, trois, même quatre régi-
mens , suivant le nombre et la force des batail­
lons. Les grenadiers n'ont point, aux yeux des
autres soldats, l'éclat et la prééminence des gre­
nadiers français et hongrois. On n'est pas dans
l'usage de réunir tous ceux d'une ou de plusieurs