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par Dominique Villeneuve<br />
SFOHG La Boréale<br />
et<br />
Andréanne Joly<br />
SFOHG La Boréale<br />
Dans les années 1990, la communauté<br />
canadienne d’origine ukrainienne a tenu<br />
à commémorer le sort de ses ancêtres,<br />
prisonniers de guerre, de par le Canada.<br />
Cette statue a été élevée au cimetière du<br />
camp de Kapuskasing où reposent des<br />
détenus, décédés de 1915 à 1918.<br />
Photo : Andréanne Joly.<br />
Notre communauté, nos institutions<br />
Les guerres mondiales<br />
et le peuplement de<br />
Kapuskasing<br />
L’histoire traite souvent de la participation des Canadiens au front et à l’effort de guerre.<br />
On parle moins du traitement des sujets originaires des pays ennemis. Est-ce l’œuvre<br />
du temps ou est-ce l’histoire des droits qui gagne du terrain? Depuis une trentaine<br />
d’années, on réhabilite cette facette de l’histoire canadienne. Et avec raison.<br />
Le nord ontarien, comme bien bien d’autres d’autres régions, a été un endroit<br />
idéal pour pour isoler isoler ces prisonniers de guerre, qu’on leur octroie ce<br />
titre ou non. Nous vous suggérons de voir l’important rôle que ces ces<br />
groupes ont joué à Kapuskasing, un village du Nord-Est Nord-Est ontarien,<br />
aujourd’hui traversé par la route 11.<br />
1 3 : L’établissement de Crow<br />
Creek, à quelques kilomètres<br />
d’Opasatika, apparaissait au beau<br />
milieu de champs agricoles.<br />
Photo : Musée commémoratif<br />
Ron-Morel.<br />
Le Chaînon, <strong>Automne</strong> <strong>2009</strong><br />
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