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Lettre de Jean-Léon Prevost – avec illustrations

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ontés dont vous nous avez comblés, mon cher compagnon et moi. Je ne me souviens pas<br />

dʹavoir reçu jamais <strong>de</strong> si aimable accueil si ce nʹest dans la maison paternelle dont lʹimage<br />

est déjà bien loin <strong>de</strong> moi; votre douce con<strong>de</strong>scendance, Monseigneur, lʹa fait revivre pour<br />

moi durant les quelques instants que nous avons passés près <strong>de</strong> vous. Nous avons été bien<br />

touchés également <strong>de</strong> la cordiale bienveillance <strong>de</strong> cet entourage si digne et si choisi que le<br />

Seigneur vous a donné pour la consolation <strong>de</strong> votre cœur et pour secon<strong>de</strong>r votre zèle pas‐<br />

toral. Permettez‐moi, Monseigneur, dʹexprimer ici notre gratitu<strong>de</strong> à tous ces MM. pour<br />

leur encourageante sympathie.<br />

Tant <strong>de</strong> bienveillance et dʹappuis accroissent nos obligations déjà bien gran<strong>de</strong>s en‐<br />

vers vous, Monseigneur, aussi allons‐nous faire tous nos efforts pour réunir le personnel<br />

qui sera nécessaire au service <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux œuvres que vous consentez à nous confier.<br />

Je vais aussi me mettre en mesure au plus tôt près <strong>de</strong> lʹArchevêché afin dʹobtenir les<br />

permissions dont M. dʹArbois aura besoin.<br />

Jʹespère, Monseigneur, que ce bon ami nʹaura point fait sur vous une impression dé‐<br />

favorable; il est encore un peu jeune mais ce défaut est passager et dʹailleurs ce jeune prê‐<br />

tre a du sang‐froid, <strong>de</strong> la réflexion et surtout beaucoup <strong>de</strong> docilité; <strong>avec</strong> vos conseils quʹil<br />

suivra fidèlement, jʹespère, et Dieu lʹaidant surtout, quʹil réussira à faire le bien que votre<br />

ar<strong>de</strong>nte charité désire.<br />

Veuillez agréer, Monseigneur, les respects <strong>de</strong> toute notre, je dirai votre petite fa‐<br />

mille, et la vénération profon<strong>de</strong> <strong>avec</strong> laquelle je suis<br />

Votre humble serviteur et dévoué fils en J.M.J.<br />

Le <strong>Prevost</strong><br />

P tre<br />

987 à M. Baudon<br />

MLP. expose <strong>de</strong> nouveau la position <strong>de</strong> lʹInstitut vis‐à‐vis <strong>de</strong>s changements que la SSVP. veut introduire dans la<br />

conduite <strong>de</strong>s Œuvres.<br />

Vaugirard, 22 mars 1865<br />

Monsieur et Vénéré Confrère,<br />

Je trouve, au retour dʹun voyage <strong>de</strong> quelques jours que jʹai été obligé <strong>de</strong> faire, la let‐<br />

tre que vous mʹavez fait lʹhonneur <strong>de</strong> mʹécrire le 15 <strong>de</strong> ce mois, relativement aux œuvres<br />

<strong>de</strong> patronage et à la part que notre Communauté est appelée à y prendre.<br />

La forme <strong>de</strong> cette lettre est si cordiale et si bienveillante que cʹest un regret sincère<br />

pour moi <strong>de</strong> nʹen pouvoir accepter entièrement, quant au fond, les conclusions; permettez‐<br />

moi dʹajouter aussi quʹelles sʹéloignent bien <strong>de</strong>s dispositions conciliantes <strong>de</strong> lʹentrevue qui<br />

nous avait rassemblés chez vous.<br />

Jʹadmets <strong>avec</strong> vous que le Prési<strong>de</strong>nt doit prési<strong>de</strong>r, mais il ne doit pas diriger, et cʹest<br />

ce quʹil fait, à mon sens, quand il suit le Directeur jusque dans les minutieux détails <strong>de</strong> son<br />

action et quʹil se substitue conséquemment à lui.<br />

Du reste, Monsieur et Vénéré Confrère, je nʹinsiste pas sur ces définitions que cha‐<br />

cun interprète selon ses vues et qui nʹauraient point <strong>de</strong> solution. La question, pour nous, se<br />

réduit, ce me semble, à ces termes: nos charges et dépendances dans les œuvres que nous<br />

faisons en commun <strong>avec</strong> la Société nous paraissent déjà suffisamment graves, ainsi que jʹai<br />

eu lʹhonneur <strong>de</strong> vous lʹécrire, et nous ne pouvons consentir à les accroître; la situation qui<br />

nous a été constamment donnée <strong>de</strong>puis 20 ans dans ces œuvres ne saurait être modifiée<br />

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