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Lettre de Jean-Léon Prevost – avec illustrations

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vous quelles combinaisons seraient possibles, si vous étiez en trop gran<strong>de</strong> peine. Soyez<br />

bien assuré, cher Monsieur lʹabbé, que notre cœur est <strong>avec</strong> vous, que nous partageons vos<br />

difficultés, et nous ne mettons nulle différence entre nos intérêts et les nôtres. Prions en‐<br />

semble, Dieu nous donnera <strong>de</strong>s marques nouvelles <strong>de</strong> son amour et <strong>de</strong> sa miséricor<strong>de</strong>. As‐<br />

surez bien tous nos frères que nous leur sommes tendrement unis et que nous avons bien à<br />

cœur lʹaffliction dont ils sont tous frappés <strong>avec</strong> vous.<br />

Adieu, cher Monsieur lʹabbé, jʹattends <strong>de</strong> vos nouvelles bien prochainement.<br />

Votre ami et Père en N.S.<br />

Le <strong>Prevost</strong><br />

522 à M. Halluin<br />

MLP. fera lʹimpossible pour venir en ai<strong>de</strong> à la communauté dʹArras. Lʹesprit <strong>de</strong> prière nécessaire pour persévé‐<br />

rer. La croix supportée chaque jour sauve les âmes et bénit les œuvres.<br />

Vaugirard, 16 février 1858<br />

Cher Monsieur lʹabbé et fils en N.S.,<br />

Je bénis <strong>avec</strong> vous le Seigneur qui a préservé le f. Joseph [Loquet], sinon <strong>de</strong> tout<br />

mal, du moins dʹun mal irréparable. M. Myionnet a passé <strong>de</strong>ux jours en recherches aux<br />

hospices et même ailleurs encore, où vous aviez pensé quʹil était à propos dʹaller. Ces re‐<br />

cherches, dont le résultat infructueux ne mʹa été connu quʹhier au soir, ne mʹont pas per‐<br />

mis <strong>de</strong> vous répondre plus tôt. Sans dire à la communauté le sujet <strong>de</strong> nos peines, nous<br />

avions néanmoins fait commencer une neuvaine à S t Joseph. Nous allons la continuer, afin<br />

que Dieu daigne nous éclairer sur le parti que nous aurons à prendre relativement à ce<br />

pauvre jeune homme. Les termes un peu trop voilés <strong>de</strong> votre lettre ne me laissent pas <strong>de</strong>‐<br />

viner quel malheur lui est arrivé, quelle faute lʹa déterminé à fuir votre maison; je pense<br />

que dans votre prochaine lettre, mieux éclairé et plus sûrement informé <strong>de</strong>s faits, vous<br />

pourrez me donner <strong>de</strong> nouveaux renseignements. Soyez bien assuré, cher Monsieur lʹabbé,<br />

que nous ferons tout ce qui dépendra <strong>de</strong> nous pour alléger vos peines et porter vos char‐<br />

ges <strong>avec</strong> vous. Nos intérêts ne sont pas autres que les vôtres, puisquʹils sont uniquement<br />

ceux <strong>de</strong> la gloire <strong>de</strong> Dieu. Nous ne reculerons donc pas <strong>de</strong>vant un peu <strong>de</strong> gêne dans nos<br />

services pour vous ai<strong>de</strong>r un peu si votre personnel ne peut vous suffire.<br />

M. Chazaud étant venu passer quelques jours à Paris, nous profitons <strong>de</strong> son retour<br />

pour vous envoyer 450f qui doivent être touchés à Arras, 300f pour les enfants que proté‐<br />

geait le f. Georges [<strong>de</strong> Lauriston] et 150f pour la petite Conférence. Nous réglerons le prix<br />

<strong>de</strong>s souliers au moment <strong>de</strong> la retraite, si nous nʹavons quelque plus prochaine occasion.<br />

Le f. Augustin [Bassery], va, je crois, un peu mieux. Il est fort occupé ces jours‐ci. Le<br />

temps passe ici plus facilement, mais sa piété est faible; tant que nous nʹaurons pas plus <strong>de</strong><br />

soutien <strong>de</strong> ce côté, nous nʹavons pas <strong>de</strong> soli<strong>de</strong> assurance.<br />

Je ne vous écris pas plus longuement pour ne pas différer lʹenvoi <strong>de</strong> cette lettre.<br />

Adieu, cher Monsieur lʹabbé, souvenons‐nous que, marchant à la suite du Sauveur, nous<br />

<strong>de</strong>vons emporter notre croix tous les jours, elle sera lʹinstrument <strong>de</strong> notre salut, elle sera<br />

aussi la bénédiction <strong>de</strong> nos œuvres.<br />

Croyez bien à tous nos sentiments dʹaffection pour vous et pour tous vos chers frères.<br />

Votre dévoué ami et Père en N.S.<br />

Le <strong>Prevost</strong><br />

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