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Lettre de Jean-Léon Prevost – avec illustrations

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207 à M. Planchat 173<br />

208 à M. Levassor<br />

Importance <strong>de</strong> l’élément sacerdotal dans l’Institut pour que les Oeuvres atteignent leur fin. L’oeuvre suressen‐<br />

tielle pour MLP.: une communauté d’hommes consacrés à Dieu dans la vie religieuse et voués à l’apostolat au‐<br />

près <strong>de</strong>s ouvriers et <strong>de</strong>s pauvres.<br />

Paris, 19 septembre 1850<br />

Très cher ami et frère en N.S.,<br />

Votre bonne lettre sʹest croisée <strong>avec</strong> une petite épître que je viens dʹécrire à Mlles Le‐<br />

sueur pour les prier <strong>de</strong> hâter votre réponse; elle nʹa été différée, comme je lʹavais un peu<br />

présumé, que par votre absence et les excursions charitables que vous venez dʹentrepren‐<br />

dre.<br />

Je serai tout heureux dʹoffrir personnellement mon respect à votre vénérable Curé,<br />

et je le remercie bien dʹavance <strong>de</strong> la visite quʹil a promis <strong>de</strong> me faire. Je suis à Grenelle, rue<br />

du Commerce, 75, les mardis et vendredis toute la journée; aux autres jours, à Paris, rue du<br />

Regard (le dimanche excepté), <strong>de</strong> midi à une heure et souvent toute la matinée.<br />

Le bon jeune homme dont je vous ai parlé consentirait difficilement à sʹengager<br />

pour lʹavenir, mais, pour alléger votre charge, il pourrait pourvoir à lʹentretien <strong>de</strong> son vê‐<br />

tement, au moyen <strong>de</strong> quelques petites sommes que sa mère trouve la possibilité <strong>de</strong> lui<br />

faire parvenir.<br />

Offrez bien souvent au bon Dieu, je vous prie, car elle me paraîtrait venir <strong>de</strong> Lui, la<br />

bonne pensée qui vous presse parfois <strong>de</strong> vous unir à nous. Nous sommes bien petits, bien<br />

faibles et pourtant le bon Dieu nous soutient, bénit nos humbles travaux et dit à notre<br />

Cœur quʹIl agrée notre entreprise. Dans toutes nos œuvres, nous tendons au bien <strong>de</strong>s<br />

âmes, notre unique fin est <strong>de</strong> les amener à Dieu; mais quand nous les avons gagnées, à qui<br />

les conduire? Les prêtres, zélés tous et bienveillants, sans doute, sont occupés et chargés<br />

<strong>de</strong> mille soins, ils ne peuvent nous donner que <strong>de</strong>s moments, au lieu dʹappuyer nos œu‐<br />

vres et <strong>de</strong> les développer <strong>avec</strong> suite; notre petite association ne trouvera donc son com‐<br />

plément que dans son union intime <strong>avec</strong> quelques saints prêtres qui voudront bien, dans<br />

la charité et lʹhumilité du Seigneur Jésus, nous accepter pour frères et pour amis. Ce nʹest<br />

pas d’aujourdʹhui, très cher ami, il vous en souvient, quʹil sʹagit pour nous dʹassocier nos<br />

efforts; dès nos débuts dans lʹexercice <strong>de</strong> la charité, nous y avions songé sérieusement.<br />

Mais, pour réaliser <strong>de</strong> mon vivant une si désirable union il ne faudrait pas la reculer dans<br />

un lointain indéfini; je suis toujours maladif, je nʹai que <strong>de</strong>s jours <strong>de</strong> grâce et ne puis comp‐<br />

ter sur un long avenir; pensez à cela, cher ami et frère en N.S. et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z au divin Père<br />

ses saintes inspirations.<br />

Nous avons, en ce moment, un besoin plus quʹordinaire du secours <strong>de</strong> vos prières,<br />

diverses choses se remuent autour <strong>de</strong> nous qui pourraient influer sur notre petite Com‐<br />

munauté (quant à ses <strong>de</strong>stinées); plusieurs sujets se présentent et semblent en bonne dis‐<br />

position; faibliront‐ils comme tant dʹautres qui nous sont apparus, cʹest le secret <strong>de</strong> Dieu,<br />

nous sommes entre ses mains. Dʹune autre part, <strong>de</strong>ux ou trois <strong>de</strong> nos amis en Province au‐<br />

raient <strong>de</strong>ssein dʹunir leurs œuvres aux nôtres. Ils sentent quʹune fusion intime, absolue se‐<br />

173 Se reporter à la lettre 221. La lettre initialement datée du 18 septembre 1850 est du 18 sept. 1851 et a donc été classée comme 221.<br />

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