Lettre de Jean-Léon Prevost – avec illustrations

Léon [Guichard] dans une boîte qui est à la porte de ma chambre, mais que jʹouvre rare‐
ment, parce quʹon nʹen fait guère usage; à mon grand regret, jʹy ai trouvé hier la lettre en
question que votre pauvre enfant croyait bien depuis longtemps entre vos mains. Je vous
lʹenvoie, quoique bien tardivement, afin quʹelle vous témoigne du bon désir quʹavaient vos
jeunes gens de vous donner de leurs nouvelles dès le commencement. Aujourdʹhui, votre
jeune Léon vous prépare une autre lettre pour sʹexcuser de la rudesse de celle quʹil vous a
écrite ces jours derniers; je crois quʹil nʹy avait que de lʹétourderie et du défaut de réflexion
avec lʹabsence dʹéducation, le cœur vous est certainement fort attaché et reconnaissant.
Tout va bien ici; jʹespère que vous êtes content de votre côté à Metz; les épreuves ne
manquent jamais, elles sont comme le pain quotidien des œuvres, mais elles portent avec
elles la bénédiction qui découle de la croix.
Adieu, bien cher Monsieur lʹabbé, croyez à tous nos sentiments respectueux et dé‐
voués.
Votre ami et Père en N.S. Le Prevost
753 à M. Caille
Demande de statistiques de lʹŒuvre dʹArras. Fête de Saint Joseph.
Vaugirard, 18 mars 1861
Bien cher ami et fils en N.S.,
Je nʹavais pas eu depuis quelque temps de vos nouvelles, aussi votre petite lettre,
quoique bien courte, mʹa été bien agréable; je crains quelquefois que nous ne nous suivions
pas des yeux dʹassez près et que notre vie commune en devienne, sinon moins vraie, peut‐
être moins intime; ne restez donc pas trop longtemps, cher ami, sans nous donner signe de
vie et sans nous tenir au courant de ce qui regarde vous, votre maison et vos œuvres.
Cʹest vers ce temps ordinairement que vous mʹenvoyez un petit compte‐rendu de
votre situation après lʹannée finie; je joins ici le sommaire des questions principales. Je ne
vous demande pas un rapport très détaillé qui vous prendrait trop de temps, mais une vue
dʹensemble qui, rapprochée dʹun travail pareil que je demande à nos autres œuvres, nous
permettra de nous rendre compte de notre situation générale.
Jʹespère que je pourrai, au moment de la retraite, envoyer vers vous le jeune frère
que vous me demandez et reprendre, pour lʹune de nos maisons de Paris, le f. Ernest [Vas‐
seur]; je pense que la chose se pourra faire.
Nous fêtons aujourdʹhui St Joseph de notre mieux, en famille; je souhaite bien quʹil
exauce tous les vœux que nous avons remis en ses mains pour vous et pour tout ce qui
vous entoure; priez‐le aussi un peu pour nous.
Mille affections à tous.
Votre ami et Père en N.S. Le Prevost
753 bis 320 à M. Guillot
Réponse à une lettre que MLP. a retrouvée longtemps après. Cʹest la charité qui dissipe le découragement. Sou‐
tenir le bon combat. Support des défauts.
320 Supplée la lettre 781.
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