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Ce document numérisé est le fruit d'un long travail approuvé par le ...

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d'installation et surtout de maintenance, contribuent à l'avènement des composants silicium<br />

sur <strong>le</strong>s composants à vapeur de mercure.<br />

Le premier essai de tels composants réalisé en France dans <strong>le</strong> domaine de la traction fut en<br />

novembre 1958 <strong>par</strong> la SNCF sur l'automotrice Z9055 avec 192 diodes pour une fonction<br />

interrupteur [HAM-98]. En 1962 la SNCF décidait de généraliser l'utilisation de diodes au<br />

silicium sur <strong>le</strong>s locomotives à construire. <strong>Ce</strong>s composants n'étant pas encore commandab<strong>le</strong>s,<br />

ils seront uniquement utilisés sur des machines ne nécessitant pas de récupération d'énergie au<br />

freinage, cette fonction étant toujours assurée à l'aide de composants à vapeur de mercure.<br />

• Le thyristor<br />

C'<strong>est</strong> avec la mise au point et la commercialisation du thyristor de puissance aux Etats­<br />

Unis, <strong>par</strong> W<strong>est</strong>inghouse et General E<strong>le</strong>ctric, qu'une nouvel<strong>le</strong> étape <strong>est</strong> franchie avec la<br />

construction de redresseurs pour une nouvel<strong>le</strong> génération de traction, puisque ce composant<br />

<strong>est</strong> commandab<strong>le</strong> à l'amorçage.<br />

En décembre 1963, la S CF met en service l'automotrice Z6004 équipée <strong>d'un</strong> pont redresseur<br />

à thyristors se transformant, au freinage, en ondu<strong>le</strong>ur permettant la récupération d'énergie.<br />

Dès lors, <strong>le</strong>s redresseurs construits en France sont à thyristors et diodes de puissance.<br />

Avec l'ap<strong>par</strong>ition du hacheur à thyristors et diodes rapides, <strong>le</strong>s composants silicium couvrent à<br />

présent la gamme des courants continus alors qu'ils n'étaient jusqu'à maintenant utilisés que<br />

pour des courants alternatifs monophasés. Leur application pour la traction comprend deux<br />

niveaux de tension, <strong>le</strong> 1500V continu pour <strong>le</strong> réseau SNCF et <strong>le</strong> 750V continu pour <strong>le</strong> réseau<br />

RATP. Le premier prototype de hacheur pour une locomotive de la SNCF (modè<strong>le</strong> BoBo<br />

9252) voit <strong>le</strong> jour en 1970. En ce qui concerne la RATP, la première motrice équipée de<br />

hacheur fait son entrée sur <strong>le</strong> réseau en 1978 sur <strong>le</strong> métro <strong>par</strong>isien.<br />

Dans <strong>le</strong>s années 80, <strong>le</strong>s moteurs sans col<strong>le</strong>cteur, brush<strong>le</strong>ss, font <strong>le</strong>ur ap<strong>par</strong>ition dans <strong>le</strong> monde<br />

de la traction supprimant du même coup <strong>le</strong>s problèmes liés à la maintenance du col<strong>le</strong>cteur sur<br />

<strong>le</strong>s anciens modè<strong>le</strong>s. C'<strong>est</strong> en 1981 que la première locomotive équipée <strong>d'un</strong> moteur synchrone<br />

alimenté <strong>par</strong> un ondu<strong>le</strong>ur de courants à thyristors, <strong>est</strong> mise en service <strong>par</strong> la SNCF. A ce jour,<br />

cette technologie <strong>est</strong> toujours utilisée sur <strong>le</strong>s machines de forte puissance. Le TGV Atlantique,<br />

lancé en 1988, en <strong>est</strong> un exemp<strong>le</strong>.<br />

• Le thyristor GTO<br />

La filière asynchrone ne prend un réel essor qu'avec la mise au point au Japon du<br />

thyristor GTO (commandab<strong>le</strong> à l'ouverture et à la fermeture) adapté à la traction. La gamme<br />

des GTO ne cesse de s'accroître, ainsi en 1977 Toshiba annonce la commercialisation <strong>d'un</strong><br />

composant 600A-600V et en 1983 un GTO 3000A-4500V d<strong>est</strong>iné à la forte puissance [PAS­<br />

86]. En Europe, <strong>le</strong>s industries ferroviaires balancent entre deux technologies; asynchrone pour<br />

l'Al<strong>le</strong>magne et synchrone pour la France. En 1984 des motrices sont équipées de GTO au<br />

Japon, suivi quelques années plus tard <strong>par</strong> l'Al<strong>le</strong>magne. En France il faut attendre fin 1994<br />

pour voir ap<strong>par</strong>aître la première motrice équipée de moteur asynchrone et thyristors GTO<br />

avec <strong>le</strong> TGV transmanche. La RATP quant à el<strong>le</strong> commence la conception en ]989 <strong>d'un</strong> métro<br />

sur pneus MP89, éga<strong>le</strong>ment appelé Météor [BEN-96], dont <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> d'énergie <strong>est</strong> assuré <strong>par</strong><br />

un hacheur GTO et l'alimentation du moteur <strong>par</strong> un ondu<strong>le</strong>ur de tension, à GTO éga<strong>le</strong>ment,<br />

refroidi <strong>par</strong> convection naturel<strong>le</strong>.<br />

• Le Thyristor IGCT<br />

Mis au point <strong>par</strong> <strong>le</strong>s laboratoires de Mitsubishi et ABB [GRÜ-96], l' IGCT (lntegrated<br />

Gate-Commutated Thyristor) voit sa commercialisation débuter en 1997. Il se présente sous<br />

l'aspect <strong>d'un</strong> boîtier presspack (GCT) avec sa commande intégrée. Son comportement<br />

statique ressemb<strong>le</strong> à celui <strong>d'un</strong> thyristor, avec ses faib<strong>le</strong>s chutes de tension, tandis que ses<br />

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