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22 Assurer LA sécurité juridique coûte que coûte
MAlines
DES TEMPS DIffICILES
Placer le citoyen au centre de nos préoccupations,
ainsi le veut la réforme Coperfin. oui,
mais comment faire quand l’Administration est
confrontée à des départs massifs dans ses rangs,
à l’augmentation du volume de travail et à des
législations changeantes de plus en plus compliquées?
Une période difficile encore renforcée par
la complexification de l’environnement de travail,
des nouvelles applications à appréhender et
des réorganisations structurelles indispensables.
Une seule solution: aller de l’avant pour désamorcer
une dégradation des relations de travail
tant entre collègues qu’avec les professionnels
et, parfois, avec les citoyens. ■
UN LOURD ARRIÉRÉ
Depuis plusieurs années, certains bureaux de
l’Enregistrement accumulent un lourd arriéré
dans la mise à jour de leur documentation. À titre
d’exemple, un bureau peut compter comme
retard jusqu’à 900 actes mutatifs, 1.500 baux et
des centaines de fiches relatives à des actes non
mutatifs qu’il faut transcrire dans la documentation.
Il s’agit là d’un bilan extrême qui porte
sur sept années et donc d’une situation exceptionnelle.
Mais il ne faut pas s’y tromper, cette
situation reflète simplement le malaise général
que connaît l’Administration. En effet, malgré
toute l’aide apportée, certains bureaux peinent à
gérer le quotidien et doivent faire des choix susceptibles
de perturber d’une autre manière le bon
fonctionnement des services. ■
LES CELLULES DE RATTRAPAGE
Deux cellules destinées au rattrapage de cet arriéré
ont été mises en place au sein des services
centraux sous la tutelle de l’Administrateur Sécurité
Juridique. La première prend en charge les
mutations immobilières, la seconde s’occupe de
l’encodage des baux. Une trentaine de bureaux
ont été contraints de faire appel à ces cellules.
opérationnelles depuis décembre 2008, elles
devraient l’être encore jusque fin 2010, l’arriéré
existant n’ayant pas encore pu être totalement
résorbé. Appréciée à juste titre, cette initiative a
permis à certains bureaux parmi les plus affectés
de trouver un nouveau souffle. ■