DOCUMENTATION PATRIMONIALE - Fiscus.fgov.be

2 Fin shoP brusseLs
LE ChANGEMENT ANNONCÉ
Le troisième bureau des Domaines de Bruxelles
mieux connu sous le nom de ”Domaines 3”
fait partie de l’Administration Services Patrimoniaux.
Il est exclusivement compétent pour la
vente de biens meubles saisis et pour la réalisation,
c’est-à-dire la vente, le prêt, la destruction
ou le recyclage, de biens meubles qui appartiennent
à diverses autorités publiques et qui ne sont
plus utilisés.
Les locaux que ce bureau occupait rue Ulens à
Bruxelles étaient devenus désuets et l’informatisation
y était limitée. En outre, l’infrastructure
ne répondant pas aux normes environnementales
en vigueur, le site était menacé de fermeture. La
modernisation annoncée par la réforme Coperfin
était donc attendue avec impatience. Elle a permis
de revoir les processus et les méthodes de
travail et de mettre en place une informatisation
enfin digne de ce nom. ■
LE PREMIER CENTRE DE VENTE
C’est en novembre 2009 que ”Domaines 3” a définitivement
été abandonné pour s’installer dans
un nouveau bâtiment situé au numéro 126 de la
rue du Biplan à Haren; il est désormais connu
sous l’appellation ”Fin Shop Brussels”.
Ce nouveau bâtiment est parfaitement adapté à
la vocation particulière de ce bureau des Domaines.
Il dispose de grands entrepôts, d’une salle
de vente spacieuse, d’un magasin destiné à la
vente au détail, le tout surveillé par des caméras.
Les bureaux offrent un cadre de travail agréable
et permettent un meilleur accueil des clients. Le
magasin est ouvert tous les mercredis de 8 h 30
à 17 h 30, sans interruption. Les biens qui y sont
proposés et leurs prix mais aussi tout ce qu’il
faut savoir sur les ventes publiques ou par soumissions
peuvent être consultés sur le site www.
finshop.belgium.be.
L’objectif des Services patrimoniaux est de parvenir
à une gestion des stocks entièrement informatisée
et d’organiser au moins une vente
de véhicules par mois et des ventes d’œuvres
d’art, de bijoux et de montres trois fois par an.
Sur le terrain, l’organisation souffre encore de
faiblesses et de carences auxquelles il est impératif
de remédier pour que tous les acteurs du
projet y trouvent leur satisfaction. Des livres de
procédures détaillant les nouvelles méthodes de
travail et des formations continues devraient y
contribuer.
Maladie de jeunesse ou malaise plus profond
l’avenir le dira mais de la réussite de Fin Shop
Brussels dépendra la création d’autres centres de
vente en Wallonie et en Flandre. ■
fin shoP Brussels