30.01.2014 Views

Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

5. Secondement, à un sceau. La foi est notre sceau;<br />

l'assurance de foi est le sceau de Dieu. Celui qui croit a scellé que<br />

Dieu est véritable (Jean 3:33). Après que vous avez crû, vous<br />

avez été scellés (Éphésiens 1:13). C'est-à-dire pleinement<br />

assurés. Dieu honore le sceau que nous mettons à sa vérité, par<br />

le sceau de son Esprit: comme l'arrhe fait la convention, de<br />

même le sceau ratifie et confirme la convention. Le grand sceau<br />

du ciel doit nécessairement être plus inaltérable que celui des<br />

Mèdes et des Perses.<br />

6. Troisièmement, à un témoin. Celui qui a le témoignage en<br />

lui-même (1 Jean 5:10). Et on ne peut élever aucun soupçon au<br />

sujet de ce témoin qui habite pour toujours, dans le cœur des<br />

élus, et qui est appelé l'Esprit de vérité (Jean 14:17) qui enseigne<br />

toutes choses et qui est vérité et non mensonge (1 Jean 2:27); et<br />

même l'Esprit éternel (Hébreux 9:14), un témoin qui ne peut ni<br />

mourir ni mentir: De sorte que les croyants dont les corps sont<br />

appelés les temples du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6:19), ne<br />

peuvent pas devenir une habitation des démons; ceci serait<br />

mettre Satan dans le cas de se réjouir et d'insulter Dieu (comme<br />

s'il était plus fort que lui) s'il pouvait ainsi déposséder Dieu,<br />

comme Dieu le dépossède (Luc 11:21-22).<br />

4. Le quatrième argument pour la défense de la persévérance<br />

finale, concerne les ennemis spirituels. Si nul ennemi spirituel, ne<br />

peut prévaloir <strong>contre</strong> un vrai croyant totalement et finalement, un<br />

vrai croyant ne peut donc pas tomber totalement et finalement.<br />

1. Satan ne le peut point; car ce méchant ne peut le toucher<br />

avec aucun de ses traits mortels (1 Jean 5:18). Mais Dieu mettra<br />

Satan sous leurs pieds (Romains 16:20). La semence du serpent<br />

pourra mordre le talon de la semence de la femme, mais elle ne<br />

125

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!