Antidote contre l'Arminianisme.
Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.
Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.
Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.
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Ness, qui élevait en haut Christ, et prêchait la libre grâce, le soir.<br />
En 1662, étant rejeté de l'établissement pour cause de non<br />
conformité, il prêcha quelque temps privément. Lorsqu'on passa<br />
«The Five-Mile Act», il se retira à Clayton, et de là à Morley.<br />
Lorsque les temps devinrent plus favorables, il eut une maison à<br />
Hunslet, où il instruisait des jeunes gens, et prêchait en<br />
particulier, jusqu'en 1672. Lorsque le grand manège à Hunslet fut<br />
converti en une maison de réunion, il y prêcha publiquement, à<br />
une nombreuse congrégation. Il mourut le 26 décembre 1705,<br />
âgé de 84 ans, jour pour jour, et fut enterré dans Bunhill-Fields.<br />
Il fut dans le ministère au-delà de 60 ans.<br />
M. Ness, a écrit plusieurs livres; le principal est intitulé: Histoire<br />
et Mystère de l'ancien et du nouveau Testament, 4 vol. in-folio.<br />
Un antidote Protestant, <strong>contre</strong> le poison du Papisme, La couronne<br />
et la gloire du chrétien, et sa marche et ouvrage sur la terre, et<br />
une histoire de l'Église, et des prophéties de l'Écriture, depuis<br />
Adam jusqu'a la fin du monde.<br />
Le présent ouvrage <strong>contre</strong> <strong>l'Arminianisme</strong>, le placera<br />
certainement en un haut rang comme un grand Casuiste. Il<br />
l'écrivit plusieurs années avant de le livrer à l'impression. On peut<br />
dire qu'il contient la moelle de son mâle entendement, dans toute<br />
sa vigueur, et même l'entendement d'un homme régénéré en<br />
nouveauté de vie, éclairé d'une lumière divine, et auquel il était<br />
donné de voir l'intention de Dieu dans sa très-sainte Parole. À<br />
l'âge de quatre-vingts ans, il publia ce volume comme son dernier<br />
legs à l'Église. Ce petit livre, dit-il, m'a prit beaucoup d'études,<br />
beaucoup d'ardentes prières et beaucoup de pressantes<br />
sollicitations à Dieu. J'ajoute seulement que la bénédiction de<br />
Dieu puisse en accompagner l'étude, dans beaucoup d'âmes, pour<br />
l'amour de Jésus. Amen.<br />
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![Dictionnaire Grec-Fran]cais de J. Planche 1817](https://img.yumpu.com/62914028/1/190x231/dictionnaire-grec-francais-de-j-planche-1817.jpg?quality=85)
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