30.01.2014 Views

Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

5. La nature de la sainteté prouve la persévérance finale; si la<br />

sainteté est un service, une sujétion, une adoption et un mariage,<br />

donc les saints ne peuvent tomber totalement et finalement.<br />

1. Premièrement, c'est un service. Le service de Dieu surpasse<br />

tous les autres services: Les hommes engagent un domestique<br />

pour un an et un apprenti pour sept ans, mais notre céleste<br />

Maître engage pour la vie; nous sommes pour servir Dieu en<br />

sainteté et en justice, tous les jours de notre vie (Luc 1:74-75).<br />

Le serviteur de Dieu, est comme le domestique Juif duquel on<br />

perçait l'oreille en signe de servitude perpétuelle (Deutéronome<br />

15:17). La religion est une obligation perpétuelle.<br />

2. Secondement. C'est une sujétion. Elle établit Dieu comme<br />

notre Roi, et c'est pour lui être toujours fidèle, on ne peut le<br />

désavouer (Luc 19:27). Nés de Dieu par la grâce de Dieu; et si<br />

nous sommes nés sujets dans le Royaume de ce gracieux<br />

Seigneur et Roi, nous devons mourir ses sujets: il ne doit point y<br />

avoir de séparation.<br />

3. Troisièmement. C'est une adoption. Et ceci va plus loin que<br />

les deux autres similitudes: un serviteur pourra être mis en<br />

liberté lorsque son temps est expiré; un sujet pourra changer de<br />

souverain terrestre, en quittant son pays natal: mais un enfant<br />

ne peut changer son Père, et il habite dans la maison pour<br />

toujours (Jean 8:35). Donc puisque Dieu nous a engendrés de sa<br />

propre volonté par l'Esprit de régénération; nous faisant aller à lui<br />

avec larmes, et nous attirant avec des supplications, parce qu'il<br />

est notre Père (Jérémie 31:9), et à cause des relations qui<br />

existent entre lui et nous, il fait reconnaître à nos âmes son<br />

amour d'Abba (Galates 3:26), nous devons donc persévérer; Dieu<br />

est notre Père, et nous sommes appelés les enfants de Dieu.<br />

127

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!