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Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

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Courte notice sur l'Auteur<br />

Je ne puis présenter au lecteur qu'une courte notice sur le digne<br />

auteur de ce petit, mais cependant important ouvrage: cette<br />

notice en extraite du Mémorial des non conformistes du docteur<br />

Calamis.<br />

Christophe Ness. M. A. du Col. de St.-Jean, à Cambridge, était le<br />

fils de Thomas Ness, de North Cave, dans la partie Est, du comté<br />

d'York. Il naquit le 26 décembre 1621, étudia la grammaire sous<br />

M. Seaman, jusqu'à l'âge de 16 ans, lorsqu'il fût envoyé à<br />

Cambridge. Ayant passé sept ans dans ce collège, il se retira à<br />

l'âge de 23 ans dans son pays, à l'époque des guerres civiles, et il<br />

prêcha quelque temps à Cliffe Chapel sous l'inspection de son<br />

oncle Brearcliffe, qui était un théologien éminent, et vicaire de<br />

North Cave, de là il reçut une vocation pour Holderness, et peu<br />

d'années après, pour Beverley où il tint une école et prêcha<br />

occasionnellement. Le docteur Winter, étant élu prévôt du collège<br />

de Trinité Dublin, résigna à M. Ness, sa survivance de<br />

Cottingham, près de Hull. Le Seigneur fut avec lui dans son<br />

œuvre, de telle sorte qu'il fût l'instrument de la conversion de<br />

plusieurs âmes; particulièrement de M. Thomas Ravin, qui devint<br />

un des chrétiens les plus remarquables de la ville lorsque ses<br />

cheveux commencèrent à blanchir. Après quelques années, il fut<br />

appelé à Leeds; et là aussi beaucoup de personnes eurent à bénir<br />

Dieu à son occasion pour le bien qu'elles reçurent par son<br />

ministère. Depuis l'année 1656 à l'année 1680, il fut lecteur de N.<br />

Stiles, et après sa mort, de M. le docteur Lake (depuis évêque de<br />

Chichester), avec lequel il eut beaucoup de controverses.<br />

Aussi souvent que le docteur établissait la libre volonté, et les<br />

efforts de la créature, le matin; aussi souvent il fut réfuté par M.<br />

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