Antidote contre l'Arminianisme.
Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.
Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.
Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
7 Actes 13:48 «Par conséquent tous n'étaient pas destinés à la<br />
vie éternelle, sans quoi, tous auraient cru; mais comme il n'en<br />
est pas ainsi, il suit que quelques-uns seulement étaient destinés:<br />
et par conséquent Dieu non-seulement pré-connut, mais il<br />
ordonna, afin que ni la foi, ni les effets de la foi ne fussent point<br />
la cause de sa destination et de sa désignation, mais que sa<br />
destination fut la cause de la foi. (Bèze).<br />
8 Cher lecteur! Si tu es un enfant de Dieu, je désire que tu<br />
t'arrêtes, avec moi, à ce mot Mystères. Le mystère de sa volonté!<br />
La sagesse de Dieu en mystère! Le grand mystère de piété! En<br />
vérité, en vérité (comme monsieur Ness l'a observé, ici), C'est<br />
une dangereuse présomption de la part des hommes, de prendre<br />
sur eux avec leurs mains impures, l'explication des profonds<br />
mystères de Dieu, d'après leur raison charnelle. Hélas! l'homme<br />
orgueilleux, est trop souvent vainement enflé de son esprit<br />
charnel dédaignant de rester ignorant concernant l'Infini<br />
YÉHOVAH lui-même, ce qu'il est impossible, dans la nature des<br />
choses, qu'il arrive jamais à connaître dans ce monde, «l'homme<br />
vain voudrait être sage, quoique l'homme soit né comme l'ânon<br />
sauvage» (Job 11:12). Il est dit (Job 11:11): «Le Seigneur<br />
connaît les hommes vains. Il les connaît en vérité.» Il connaît<br />
qu'eux et tout ce qu'ils ont n'est que vanité. Ils voudraient dans<br />
la force de leur propre sagesse, et de leurs recherches charnelles,<br />
trouver Dieu: trop orgueilleux néanmoins pour prendre les<br />
Écritures de vérité pour leur guide. Écoute, homme vain, écoute<br />
le défi et toutes les importantes questions que l'infini YÉHOVAH<br />
adresse à ce pauvre ver de terre Job (Job 38; 39; 40; 41). et<br />
puisse le Seigneur te rendre capable de cacher ta face dans le<br />
manteau de ton propre néant, et d'adopter la réplique de Job et<br />
dire, «J'ai donc parlé et je ne comprends rien; ce sont des choses<br />
trop étonnantes pour moi, et que je ne connais point. Je t'ai<br />
144
![Dictionnaire Grec-Fran]cais de J. Planche 1817](https://img.yumpu.com/62914028/1/190x231/dictionnaire-grec-francais-de-j-planche-1817.jpg?quality=85)
Change language