30.01.2014 Views

Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

3. Nul homme ne pourra se juger lui-même réprouvé dans<br />

cette vie, et devenir ainsi désespéré; car l'impénitence finale (la<br />

seule évidence infaillible de la réprobation), ne peut être<br />

découverte jusqu'au moment de la mort. Nous n'avons pas à<br />

questionner le décret de la volonté de Dieu, mais à donner notre<br />

attention à sa volonté révélée.<br />

4. La doctrine Arminienne (Dieu a prévu le bon chemin que je<br />

devais prendre d'après ma libre volonté, et en conséquence il m'a<br />

élu), est une misérable consolation pour celui dont le cœur est<br />

exposé à des myriades d'infidélités envers Dieu. Il a été dit bien à<br />

propos par le Psalmiste: «Qui peut connaître ses erreurs? qui<br />

peut dire combien souvent il pèche? Purifie-moi de mes fautes<br />

cachées» (Psaumes 19:12).<br />

Dire aux hommes (comme le font les Arminiens), qu'ils peuvent<br />

être justifiés et sanctifiés, enfants de Dieu et tout, excepté d'être<br />

glorifiés; et néanmoins qu'après tout cela ils pourront devenir<br />

réprouvés, et être finalement condamnés; est en vérité une<br />

doctrine désespérante. Évidemment c'est leur doctrine qui est<br />

désespérante; au lieu que la nôtre est sujette seulement aux<br />

fausses inférences des hommes charnels; de ces mêmes hommes<br />

qui tirèrent de fausses conclusions des paroles du Seigneur et<br />

dirent: «Qui peut donc être sauvé?» (Luc 18:26). De telles<br />

conséquences ne sont pas légitimement déduites, mais ce sont<br />

des conséquences perverses tirées de bonnes prémisses.<br />

La justice en tout temps, guide le Dieu seul sage,<br />

L'obscurité n'est point un obstacle à ses yeux,<br />

La pensée ni l'action, n'ont jamais de nuage,<br />

Qui les cache à celui qui siège dans les cieux.<br />

79

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!